(+libre) Last Friday Night

Valentina, vêtue d'une petite robe blanche moulante et d'un long manteau noir chic, entra dans le McDonald. Elle portait des bottines à talons en cuir, et ses cheveux hsbituellements à moitié relevé étaient lousses et complètement mélangés. Elle était complèment hangover. Il devait être 7h du matin, et elle était encore dans ses vêtements de la veille. La petite italienne était sortie faire la fête jusqu'aux petites heures du matin avec des gens qu'elle ne connaissait même pas. Depuis quelques mois, elle était totalement à l'envers. Elle ne savait plus quoi faire de sa vie, car depuis que son cousin a quitté la ville, tout semblait seulement se dégrader de plus en plus. Lawrence l'a quitté, Denzel est repartit, Ashton a déménagé... Elle était à nouveau seule et abandonnée, et encore plus perdue que jamais.

« Un grand café deux crèmes, deux sucres, avec un muffin, n'importe lequel, faites vite! » fut sa commande. Elle paya et alla s'asseoir avec son déjeuner dans un coin du restaurant. Elle se passa une main sur le visage avant de prendre une grande gorgée de son café chaud. La petite Lorenzo sortit son cellulaire de sa poche et commença à surfer sur Facebook paresseusement, ne se préoccupant pas de ce qui se passait autour d'elle.

Je n’arrive pas à dormir. Je n’arrive tellement pas à dormir que je me retrouve réveillée, dans mon lit à cinq heures du matin à regarder le plafond en entendant mon chien aller et venir dans le salon pendant que ma colocataire elle, dort comme un bébé. A six heures, je décide de me lever et d’aller courir. C’était une résolution de l’année 2014, de faire un peu de sport mais je ne l’ai pas tellement respecté. Il faudrait que je reporte cette résolution à l’année 2015. Après mon jogging de fait, je passe sous la douche et je décide de prendre mes bouquins et d’aller au Starbucks mais, forcée de constater que le Starbucks est fermé à 7h du matin, je me rabats sur le McDo. Je me prends un café et une petite pâtisserie à manger et je me calle dans un coin du restaurant pour essayer de réviser un peu. Réviser, à sept heures du matin oui, parce que je n’ai rien d’autre à faire. Le restaurant est vide jusqu’à ce que j’entende quelqu’un entrer. Je relève la tête pour découvrir une demoiselle qui semble avoir fait la fête toute la nuit. Elle prend de quoi se rassasier et s’assoie pas très loin de moi, me faisant fermer mon livre pour la regarder. « Gueule de bois, c’est ça ? » Vu le grand café qu’elle a prit et ses vêtements qui semblent être de la veille, ça ne peut être que ça.