Zita & Léonora : Libérée, délivrée !

La patinoire était le seul endroit qui respirait Noël pendant toute l'année. Il y avait toujours du monde pour patiner ou jouer au hockey sur glace. C'était aussi un lieu d'entraînement pour les sportifs qui comptaient participer aux jeux olympiques ou aux jeux d'hivers. Mais ce n'était pas le cas de Léonora, qui, pour elle, était un endroit de détente. La jeune femme venait de débarquer à l'intérieur de cet endroit froid et silencieux. Léo' jeta des regards autour d'elle et fronça les sourcils. Cet endroit semblait être sinistre. À ce que je sache, le 31 octobre c'était la fête des morts. Mais pas le 11 novembre. Léonora se dirigea vers la caisse et appuya sur la sonnette plusieurs fois. Elle espérait qu'il y avait une personne à l'intérieur de la patinoire et non un tueur en série. Bah quoi ? Depuis l'agression de Cerceï au centre commercial, on ne savait pas sur qui l'on pouvait tomber ! Il était vrai qu'elle ne laisserait pas faire par un inconnu sans son consentement. Mais Léo' n'était pas du genre à dire « oui » à tout. La jeune femme attendit encore quelques minutes jusqu'à-ce que le caissier arriva avec un petit sourire et la salua. Bien sûre, il fallait rester poli avec tout le monde. Léonora paya son entrée, le vendeur lui offrit les patins adaptés à sa pointure et Léo' partit dans les vestiaires. La jeune femme découvrit alors qu'elle n'était pas la seule personne à l'intérieur de la patinoire. Il s'avérait qu'une autre personne occupait les vestiaire aussi. Bon, n'allons pas chercher les noises à une personnes qui se changeait devant vous pour aller patiner. La brune passa une main sur sa longue chevelure noire et retira sa veste en cuire pour l'accrocher sur le porte-manteau. Elle portait un sous-pull noir assez à la mode de tous les jours. Léo' s'enfichait d'être à la mode ou non, tant qu'elle était habillée, c'était important. Elle s'assit sur le banc et commença à troquer ses converses contre les patins de la patinoire. Une fois tout cela fait, elle se redressa et attacha sa crinière brune en une queue-de-cheval. Léo' chercha ensuite son portable dans ses poches et fronça les sourcils parce qu'elle n'arrivait pas à l'attraper. Normal, elle l'a oublié chez elle ! La jeune soupira doucement et se tourna vers l'inconnue. Elle eut un petit sourire sympathique sur le visage, faut bien se montrer gentille pour une fois... Et se pencha un peu vers elle.
- Bonjour, excuses-moi de te déranger, mais aurais-tu l'heure s'il te plaît ?