TAMSINIX → and the players gonna play.

J'étais arrivé avec deux canettes dans mon sac, parce que je savais qu'une fois enfermée ici, je n'allais pas voir le temps passer. Je me doutais qu'il allait passer vite et que quand je sortirais de là, quatre heures seront passé comme cinq minutes. J'entre et ouvre une de mes canettes, me posant à un jeu. Je pose la canette non loin et c'est parti, je lance le jeu. Me voilà perdu pendant les prochaines heures, impossible de me joindre, impossible de me contacter et même si c'est le cas, il a d'énorme chance que je ne réponde pas. Ca, c'est une bonne vie. Moi, un jeu et une canette. J'ai le mauvais reflex après quelques parties de m'étirer et d'en profiter pour regarder la salle. Erreur. Phoenix était là, lui aussi. Je retourne la tête aussi vite et me remet dans le jeu, ni vu ni connu.

Bien que je ne sois pas motivé, certains de mes camarades de la Eliot House m'ont poussé à venir s'amuser autour d'une table de billard après les cours. Nous entrons donc dans cette grande salle bondée de monde, mais en vue de l'heure c'est normal. Ils ont tout prévu, les bières et les chips de quoi passer une bonne soirée en fin de comptes. Chacun de nous prend un bâton de billard, nous formons des équipes et je fais en sorte d'être avec les deux meilleurs joueurs, enfin d'après moi. Nous prenons tous une bouteille de bière, nous trinquons alors et la partie est lancée. Je ne fais pas attention à ce qu'il se passe autour de moi, je m'en fiche en fait. Rapidement mon équipe est en tête, le contraire m'aurait étonné. C'est mon dernier tour, mon dernier tir il ne faut pas que je me loupe. Je termine d'un trait ma bouteille de bière, inspecte des yeux la salle. Et moi qui n'avais pas daigné regarder les personnes présentes je n'ai pas remarqué Tasmin et pourtant c'est pile au moment où nous levons tous deux les yeux que ces derniers se croisent. Elle détourne les yeux, comme si elle a peur de moi ou plutôt de ma réaction. Un sourire mesquin se dessine sur mes lèvres. Alors que le but du billard est de mettre les boules dans un des trous des quatre coins, je fais lever ma boule grâce à mon bâton et la lance sur la tête de Tasmin qui y rebondit aussitôt, laissant rire mes copains d'un soir. Je ris aussi, heureux de ma blague qui ne va pas plaire à Tasmin étant donné qu'elle doit avoir mal, en même temps c'est ça que je recherche.

Il m'avait vu. Je le savais parce que nos regards c'étaient croisés, et si il y a bien une personne que je souhaitais éviter, c'était lui. Je me tourne alors comme si de rien, et je sens un énorme truc me tomber sur la tête pour retomber ensuite à côté de moi. Je sursaute sur le coup. Je me frotte la tête, ça fait mal bordel. Je sens comme un marteau qui s'amuse dans mon crâne et dans la colère, j'attrape la boule de billard et la lance avec une force folle sur Phoenix. La rage donne forcément de la force parce qu'avec une colère pareille, je n'arrivais à rien retenir. Je lui offre un lancé digne d'un joueur de baseball et la balle le touche pile entre les jambes. Oh merde. Je sais qu'il va me tuer pour ça. En plus d'avoir toucher la partie sensible, je l'ai un peu humilier devant ses potes. Je prends rapidement mes affaires, mon sac, et change d'endroit. Bientôt, une pluie de boule de billard va tomber sur moi et ce n'est pas ce que je souhaite, pas du tout même. Je prends mon sac sur le dos et me dépêche de sortir de cet endroit, il fallait absolument que je l'évite maintenant.

Fier de mon magnifique tir je ne m'attends pas à ce qu'elle réplique. Cependant elle me rejette la balle et malheureusement dans mon entre jambe. Je plaque les mains sur mes parties sensibles et me tords de douleur. « Pouffiasse ! » hurlais-je plié par la douleur. C'est vrai on a beau dire que je suis fort et que je ne souffre pas un coup dans l'entre jambe fait toujours horriblement mal. J'ai tout juste le temps de reprendre mes esprits pour la voir déguerpir vers la sortie. Pense t-elle vraiment m'échapper ? J'attrape alors mon propre sac et sors de la salle laissant ce qui m'a servit d'amis derrière moi. Je la vois enfin qui court vers je ne sais où. Elle a donc autant peur de moi ? Il faut toujours assumer ses actes et fuir ne fait qu'empirer les choses, surtout lorsque l'on s'attaque à moi, Phoenix Cartwith, mafieux pur et dur. Ma colère sera plus forte et ma vengeance plus féroce. Je cours à mon tour vers elle et une fois assez proche, je l'attrape par l'épaule l'invitant à se retourner et plonge mon regard océan dans le siens. « Tu te trouves forte Watts ? » Je lui attrape la gorge, et la plaque contre le mur. Je ne sers pas fort mon étreinte je ne veux pas trop la blesser mais juste la taquiner un peu. J'approche mes lèvres au creux de son oreille et lui dis « T'as un joli lancé Watts, je l'avoue. » Je fais glisser mes lèvres le long de sa joue, lui effleure la bouche et lui retouche complètement la joue  avec ma bouche, pour atteindre son autre oreille « Mais moi j'ai aussi un très joli lancé de méchantes filles. » Effectivement j'ai commencé à la chercher, mais elle n'avait pas à répliquer, enfin je dis ça mais je le souhaitais malgré tout.

 « Pouffiasse ! » ça, ça sent mauvais. Très mauvais, même. Je ne reste pas, je suis folle mais pas à ce point. Je sais qu'il a mal, je sais que j'ai touché une partie très, voire trop même, sensible alors je ne vais pas attendre qu'il réplique. Je prends mes jambes à mon cou et me voilà partie si vite que je suis arrivée. J'ai beau courir vite, il a plus de force dans les jambes et me rattrape en un rien de temps.  « Tu te trouves forte Watts ? » Sa main passe autour de ma gorge et me plaque contre le mur d'un coup. Là, là j'ai peur. Mais j'ai beau avoir peur, je sais que c'est une bonne peur. Quelque chose de bon, en quelque sorte, parce que même s'il est violent, je sais qu'il ne pourra pas me faire mal. Vraiment mal, je veux dire. Ses lèvres se glissent à mon oreille alors que ma respiration est encore forte. Courir, c'est pas de tout repos, dira-t-on. « T'as un joli lancé Watts, je l'avoue. » Je souris en coin, s'il savait que ce n'était pas voulu.. non, il ne le sait pas. Laissons le croire que je vise comme une déesse. Il frôle ma joue pour ensuite aller sur mes lèvres, visant mon autre oreille. Je le dis maintenant que j'aime ce jeu entre nous ou j'attends encore un peu ? Je souris tout du long, ce n'est pas censé être drôle mais j'aime ce jeu qui s'est instauré entre nous. « Mais moi j'ai aussi un très joli lancé de méchantes filles. » Je le regarde, et je laisse un silence s'installer entre nous. Je réfléchis, je pense à mon prochain mouvement. Comme un jeu stratégique, un mauvais geste et c'est toute la partie qu'est perdue. Ma main s'aventure d'un coup à son entre jambe, avec une bonne prise. Je referme ma main à son entre-jambe d'une manière ferme, mais pas trop. Il ne faudrait pas le bousculer. Je souris en coin, et murmure doucement, « t'es au dessus.. et ça me plaît pas trop, tu sais ? » c'est un homme, forcément qu'il n'aimais pas être en position de soumission. Je ris un peu, de manière plutôt moqueuse. « et puis, maintenant que je t'ai handicapé.. » ma main se resserre doucement, pour qu'il sente la douleur mais sans trop lui faire mal non plus, « tu pourra plus trop prétendre à la place du dessus.. » je souris en coin, « c'est bête.. »

PS : pardon de l'énorme temps que j'ai pris j'espère que tu m'en veux pas ;_;

C'est en si peu de temps que je l'ai plaqué contre le mur, pour lui montrer qui elle a devant elle. Je connais la jeune femme pour savoir qu'elle va avoir une attaque, et ça se confirme puisqu'elle attrape mon entre-jambe et la sert au creux de sa main. Je reste de marbre, et ne laisse passer aucune émotion de douleur sur mon visage, même si ça fait franchement mal. Elle me dit alors que ça ne lui plait pas que je sois au dessus. Vraiment ? Alors qu'elle ne soit pas trop déçue car je ne vais pas me rabaisser. Je n'ai pas le temps répondre, que déjà elle reprend la parole. Elle me dit que maintenant que je suis handicapé je ne pourrais plus prétendre la place du dessus. Parce que sûrement elle pense qu'avec sa force de mouche elle peut me briser. Moi, si je prends une tapette il n'y a plus de Tasmin, alors qu'elle ne soit pas satisfaite trop vite. Je pose ma main sur son poignet, et le sers avec force. Et c'est sans aucun mal que je retire l'emprise qu'elle a sur mon entre-jambe. « C'est bon ? T'as eu ton trip en touchant mon entre-jambe ? » Je ne contrôle pas toujours ma force et je sais que sans le vouloir l'étreinte que j'ai sur son bras peut être douloureuse. Je la relâche alors et lui fais un sourire amusé. Alors qu'elle pensait s'en tirer, je pose mes mains sur le mur, de chaque côté de son visage. « Moi aussi je peux avoir un trip ? » Non je ne suis pas pervers, disons que je suis plutôt raffiné. Je prends possession de ses lèvres et lui donne un baiser rempli de violence, mordant sa langue lorsqu'elle passe entre la commissure de mes lèvres, et tirant sur sa tignasse de cheveux que j'ai pris dans ma main. Je lui mordille la lèvre entre deux baisers, puis lui fais un sourire charmeur. Puis je lui mordille le cou, et termine en lui donnant un dernier baiser ardent. « J'y pense, ça devait être ton trip aussi, non ? » Je ne vais pas mentir, je sais que je plais aux femmes, et j'aime plaire donc c'est tout à fait normal qu'elle ait apprécié car moi aussi ça a été le cas, mais je ne vais pas le clamer haut et fort, surtout que des jolies filles, j'en embrasse pleins.

hj : non, non ne t'en fais pas

Je savais qui il était, je savais comment il était, et je suppose qu'avec le temps, je m'y étais habituée. Ce petit jeu malsain entre nous, au final, c'était devenu presque un risque que j'aimais prendre. Je me sentais normale dans ses moments là, je savais que physiquement il pouvait me faire mal et j'aimais sentir ce genre de douleur. Je risquais pas plus qu'un autre, j'étais pas la petite malade ou la petite fille avec lui, il avait aucune pitié. « C'est bon ? T'as eu ton trip en touchant mon entre-jambe ? » Je souris en coin en le regardant. Le voir énervé, c'était quelque chose dont je ne me lassais pas. Il m'encadre avec ses mains et pose une question dont je sais qu'une réponse est inutile. « Moi aussi je peux avoir un trip ? » J'aurais aimé dire non pour être la seule à l'avoir fait et du coup avoir une sorte de dessus par rapport à lui mais je savais que je n'aurais pas pu l'arrêter, même avec un non. Il s'actionne et m'embrasse d'une manière la moins douce au monde. A quoi je m'attendais venant de lui ? Il me torture dans un baiser, aussi bien avec la violence qu'avec l'envie. Comment je peux résister à ça, moi ? Il fonce dans mon cou et m'embrasse de nouveau. Je craque. « J'y pense, ça devait être ton trip aussi, non ? » Je sais que je ne suis pas la seule qui subit des baisers aussi.. fou, mais j'aime à croire que je suis la seule qui lui rends avec autant de violence dont il fait preuve. Je le regarde, hésitante entre l'envie de lui et celle de partir en courant. J'opte pour la première option et glisse ma main dans sa nuque, attrapant ses lèvres de la même manière dont il l'avait fait. Je suis plus douce, parce que je n'ose pas lui faire mal, mais ça ne m'empêche pas de serrer ma main dans sa nuque et de le tirer vers moi. Je glisse mes deux mains sur son torse et l'embrasse avec envie, puis le repousse violemment d'un coup sec. Je suis faible, mais pas au point de me laisser faire comme une débutante. " On a fini de jouer. " Ce n'était pas une question, et j'allais rentrer chez moi.

Je ne contrôle pas toujours ma force, alors si je lui donne un baiser aussi violent, et fougueux je ne m'en rends même pas compte moi tout ce que je veux c'est lui faire du mal, enfin pas trop non plus parce que je sais qu'au fond de moi je l'apprécie cette brunette. Je plante mon regard dans le sien, et j'ai à peine le temps de réaliser qu'elle pose sa main dans ma nuque pour s'emparer de mes lèvres. Elle glisse ses mains sur mon torse, et je frisonne, comment ne pas résister à sa bouille et ses baisers ? Tasmin on dirait une petite fille, mais quand elle agit ainsi, elle prouve qu'intérieurement c'est une vraie tigresse, une vraie femme et j'aime ça. Elle me repousse violemment d'un coup sec et dans l'élan je dis « Eeh ! » Puis elle me dit que l'on a fini de jouer. J'arque un sourcil. Depuis quand elle décide ? Personne ne décide à ma place, certainement pas Tasmin et elle le sait très bien. Je lui prends le poignet et lui dis « Non, le jeu n'est pas terminé. » Une idée me traverse l'esprit. Je la prends sur mon épaule, elle n'est pas lourde alors le supplice n'est pas trop difficile. Je prends les escaliers de l'université qui mènent jusqu'au toit. Même si j'ai des muscles porter un petit bout de femme de cinquantaine de kilos tout au plus, en montant des marches ce n'est pas ce que j'ai connu de plus plaisant. Une fois arrivé sur le toit, je ne la relâche pas pour autant et m'approche du bord. Je la porte comme lorsque les mariés passent le seuil de la porte, c'est-à-dire, une main sous ses genoux et une autre dans le milieu de son dos. Je la mets en suspension dans le vide. « Alors, si je te lâche tu en dis quoi ? » Je sais que je joue avec le feu, qu'au moindre mouvement brusque on peut s'écraser tous les deux.

« Eeh ! » Je savais qu'il allait grogner, je savais qu'il n'allait pas apprécié le fait que je le repousse. D'un autre côté, c'était jouer avec le feu, et j'aimais ça. J'ignorais qui allait lâcher prise le premier, moi ou lui. Le connaissant, il allait entendre que ce soit moi, et me connaissant, j'étais déterminée à tenir le plus longtemps possible. Il attrape mon poignet, parce que c'est un homme et que la violence est le plus facile pour lui. « Non, le jeu n'est pas terminé. » Je souris en coin. Pourquoi ça ne m'étonne pas ? Il m'attrape sur ses épaules et je sens qu'on monte des escaliers. Pendant tout le long, je me débat, je le frappe, glisse mes mains sous son haut et le griffe, je le torture et la montée ne doit pas lui être agréable mais il fallait qu'il me lâche. Il ne le fit pas. Il me change de position et me porte comme un bébé, alors que je m'agrippe à son cou. Je fais l'erreur de tourner la tête et là, le vide. Je resserre mon emprise autour de lui, essayant de ne pas me montrer paniquer. J'ai envie de faire pipi. « Alors, si je te lâche tu en dis quoi ? » Je prends de longue respiration. Je vais le tuer. Je respire encore, lentement. On se calme, tout va bien. Je regarde de nouveau le vide et bordel ce qu'on est haut. La Tamsin joueuse prend le dessus sur moi et je le regarde, un sourire en coin, "T'en es pas capable." Je savais qu'il était, mais j'étais tellement accroché à lui que si je tombais, il tombait aussi.

Sur le toit, Tasmin dans mes bras avec pour seul attache mes bras. Il suffit que je marque une seconde d’inattention, que je relâche la pression et il n'y aura plus de brunette. Elle me dit que je n'en suis pas capable. Foutaises. Le problème est qu'elle est bien trop attachée à moi pour que je puise la lâcher dans le vide elle m'emporterait avec elle. Vicieuse cette petite. Alors qu'elle ne s'y attend pas je lâche la pression que j'ai dans son dos et ne la tiens que par les jambes. Ses jambes se sont repliées sur mes bras, elle ne se débat pas car elle sait le risque. « Je n'en suis pas capable, c'est ça ? » Je fais mine de la lâcher, mais je la fais remonter aussitôt, pour qu'elle ait de nouveau le contact avec la terre ferme. Je lui fais un sourire malicieux, passe une main dans mes cheveux. « Fais attention car la prochaine fois, je te lâche vraiment. » Je fais glisser mon index le long de sa joue, et lui tire une mèche de cheveux. Je pointe mon regard dans le siens, et lui lance avec un sourire aguicheur sur les lèvres. « Maintenant tu peux m'embrasser pour te faire pardonner et me prouver que tu as bien compris la leçon. » Je marque une pause penche la tête sur le côté et ajoute. « A moins que tu veuilles que l'on fasse l'amour. Ça doit être excitant de le faire sur un toit. » Je regarde les alentours pour appuyer mes dires et remets mon attention sur la jolie brune.

hj : désolée de mon énorme retard