Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityFlashforward -C'est souvent par hasard qu'on fais les meilleures rencontres (Gaia)
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Flashforward -C'est souvent par hasard qu'on fais les meilleures rencontres (Gaia)

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Ca y est, une nouvelle journée de cours commençait... Beaucoup trop tôt à son goût, d'ailleurs, il n'avait pas manqué de jurer contre son portable qui ne cessait de sonner, à cause de la fonction réveil qu'il avait enclenchée la veille  au soir,  et tout ensommeillé, il avait cherché à tâton comment l'éteindre... Sans succès... Ce que c'est que de sortir le soir avec les copains jusqu'à pas d'heures. Mais bon, le jeune homme de vingt-cinq ans ne changerait pour rien au monde: il n'y a rien de mieux qu'une petite soirée entre amis et quelques verres pour être bien... Sur le moment. Le lendemain c'est nettement moins drôle en revanche. Tant pis, il s'installerait sans doute comme souvent au fond de la classe, près du radiateur, pour pouvoir somnoler à l'écoute des paroles soporifiques de son premier professeur de la journée... C'est vrai que pour son premier cours aujourd'hui, il n'était pas gâté. Et ca le motivait encore moins à sortir de son lit. Fichue sonnerie qui ne cessait pas. Maladroitement, en tendant la main à nouveau, il avait fini par envoyer  par terre le satané appareil... Et même se cacher la tête sous l'oreiller ne l'aidait pas à moins l'entendre. Rien à faire, il fallait qu'il se lève pour récupérer l'objet sous le lit et l'éteindre pour enfin retrouver le silence... Sans manquer de jurer contre son portable toutefois. Le plus dur était fait: il était sorti du lit et fila jusqu'à la douche pour ne pas succomber à cette envie irréversible de retourner se coucher encore dix minutes... Dix minutes qui dureraient sans doute bien plus, le connaissant. C'est tellement plaisant de paraisser dans son lit. Matys est en effet un adepte des grasses mat... Demain il y aurait droit. Demain ce serait le Week-end. Enfin quelque chose de positif dans sa journée. Tout n'est pas perdu.

Trois-quarts d'heures plus tard, c'est sur son skate board qu'on le retrouvait, en direction de l'université. Il avait fait un petit détour vers la boulangerie afin de se prendre un petit déjeuné qu'il dégusterait sans doute plus tard. Le matin, il ne sait rien avaler. Encore moins après la soirée qu'il venait de passer la veille. Il fallait qu'il se dépêche s'il ne voulait pas arriver en retard. Bien qu'il ne vouait pas une affection particulière pour les cours, c'était rare qu'il n'arrive pas à l'heure des cours... A la dernière minute, oui... Mais jamais en retard. Jamais... En revanche, peut-être qu'aujourd'hui serait son jour... Peut-être? Sûrement oui. En effet, dans sa hâte pour arriver à l'heure, il avait fait abstraction de ce qui se passait autour de lui, et ne pu éviter l'inévitable: une jeune fille qui arrivait à sa gauche, tenant une pile de prospectifs. Elle avait l'air pensive, soucieuse aussi... Tellement qu'elle ne semblait pas l'avoir vu arriver... Aussi rapidement qu'il avait pu, il avait tenté de l'esquiver, mais si l'homme qui se tenait derrière elle n'avait pas réagi en la tirant brusquement vers lui, Matys l'aurait percuté de pleins fouet. Sous la surprise peut-être, les documents qu'elle tenait s'étaient retrouvés par terre, et quelque peu gêné par l'accident qui avait de justesse été évité, de même que par le regard que lui adressait l'adulte derrière la jeune fille, Matys s'était arrêté pour ramasser les quelques prospectus et les lui avait rendus en s'excusant. « Je suis désolé... » Tu parles, elle devait sans doute le prendre pour un danger public, quoique, c'est vrai que sur sa planche, il en était souvent un. Et ça lui avait valu quelques ennuis du genre, mais ça ne l'avait jamais vraiment fait changer. A nouveau, il jeta un regard sur les quelques papiers qu'il lui tendait. Des petites brochures sur l'université d'Harvard... Ce qui attisa sa curiosité; « C'est ton premier jour ici, non? » Bien qu'il s'en doutait, il comprenait qu'elle lui ai parue perdue dans ses pensées... Un premier jour... Dans une université... C'est stressant... Lui l'avait vécu il y a sept ans à présent, mais moins intensément. Sa mère y était allée, de même que la plupart des personnes qu'il connaissait. Il s'était donc rapidement senti chez lui. Mais elle? D'autant plus que les cours avaient commencés depuis un mois à présent.
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Au moment présent, je n'étais plus qu'une boule de nerfs. Je venais de passer un mois à danser quasiment chaque soir devant une centaine de personnes aux quatre coins des Etats-Unis, et pourtant je n'avais jamais ressenti un tel trac. Ce matin j'avais quitté la maison familiale de Boston, dans laquelle je me reposais depuis à peine quelques jours, afin de me rendre là où je passerai mes prochaines années : l'Université d'Harvard. J'étais déjà venue étant bébé, puis lors de mon entretien avec le doyen pour finaliser mon inscription quelques mois plus tôt, mais cette fois ci c'était différent. Cette fois je venais en tant qu'étudiante. C'était tellement étrange de se dire qu'à partir de maintenant j'allai être considérée comme une adulte, que j'étais libre de faire ce que je voulais, sans rendre de compte à mes parents -sauf s'il y avait la moindre parution dans la presse-. L'année dernière, c'est ce que je voulais le plus au monde, mais aujourd'hui je n'en étais plus tellement sûre. Après tout je n'avais même pas encore dix-huit ans, alors peut-être que j'avais encore un peu besoin d'être entourée. Heureusement, Hermès était là lui aussi. Il n'avait pas pu venir m’accueillir parce qu'il avait cours, mais il m'avait promis qu'on passerait la soirée ensemble. La présence de mon frère jumeau me rassurait. Je savais que quoi qu'il pouvait arriver, il serait forcément là pour moi. Au moins on était deux, et j'avais cette impression qu'ensemble on était invincibles.

Je venais de sortir du bâtiment administratif. Il avait fallut que j'aille remplir quelques papiers et que j'aille chercher mon emploi du temps et quelques autres prospectus qui devait m'aider à m'orienter dans le campus, qui me paraissait être un véritable labyrinthe. Comment étais-je supposer faire pour m'y retrouver ? Je croisais des tas d'étudiants qui avait l'air d'avoir déjà pris leurs marques. J'avais peur de ne pas m'intégrer ici, de ne pas me sentir à ma place. Au lycée, j'avais été la reine pendant trois ans, j'étais à la fois adulée et crainte, mais je ne voulais pas de ça ici. Je voulais simplement être moi, et non pas "Gaïa la princesse". Même si je savais pertinemment que je n'arriverai pas à rester anonyme pendant longtemps, je pouvais au moins essayer de profiter des quelques semaines de répit. Je fus subitement arrachée de mes pensées par mon garde du corps qui me tirait par le bras afin que j'évite un mec en skate qui faillit me rentrer dedans. De surprise, je lâchais les prospectus que je tenais dans les mains. Tandis que le jeune-homme qui devait être plus âgé que moi d'au moins cinq ou six ans minimum s'excusait en s'abaissant pour ramasser mes papiers, je fit discrètement signe à mon body guard de reculer. C'était l'un des avantages -ou inconvénients- d'être issue d'une famille royale. Je devais sans arrêt être escortée. Et autant dire que ça ne me plaisait pas, même si ça pouvait s'avérer utile de temps en temps. Ce n'est pas grave, ne t'en fait pas. dis-je en prenant les brochures qu'il me tendait après les avoir ramassé. Un an plus tôt, je l'aurais probablement incendié et il aurait passé un sale quart d'heure, mais je n'étais plus la même personne. Oui c'est mon premier jour ici. En tant qu'étudiante en tout cas. Il avait certainement dû le comprendre en voyant les brochure de l'université, et peut-être même mon air perdu. Je m'appelle Gaïa, au fait. lui dis-je en lui tendant l'une de mes mains, et en souriant grandement.
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Lorsqu'il repensait à son premier jour à Harvard, pour sa part, Matys se rappelait surtout de l'excitation qu'il avait ressentie à l'idée de fréquenter la même université que sa mère adoptive, que son oncle, le frère jumeau de cette dernière, et de son ex baby-sitter, June. Il savait également en passant les portes de l'université que le nom Kovalevski ne serait pas inconnu entre les murs : sa famille n'était pas petite et bon nombre de ses membres y avaient suivis leurs études. Lui faisait partie de la nouvelle génération. Il se rappelait aussi avoir été frappé en croisant dans les couloirs quelques membres de la cabot house... Sa mère adoptive en avait été la présidente, mais lui n'avait pu s'empêcher de trouver les quelques jeunes filles en faisant partie, quelque peu superficielles... Mais très jolies par contre, ça ce n'était pas lui qui allait nier l'évidence. Sa meilleure amie d'enfance avait d'ailleurs intégré cette confrérie, mais au fil du temps, leur relation avait fini par changer. Elle s'était trouvé un petit ami chez les Eliot, et Matys avait eu de moins en moins de place dans sa vie. Conciliant, le jeune homme préférait se dire que c'était les aléas de la vie, qu'on ne pouvait rien y faire. Et lui aussi avait connu certaines histoires avec d'autres jeunes filles au cours de ses études. Une en particulier, sa dernière histoire avait duré plus de deux ans... Et serait sans doute encore en route si le destin ne s'y était pas mêllé. S'il n'y avait pas eu ce stupide conducteur qui avait décidé de prendre la voiture malgré qu'il avait trop bu le soir de Noel dernier et qui l'avait fauchée alors qu'elle passait sur le passage piéton pour rejoindre Matys dse l'autre coté du trottoir. C'était un souvenir gravé à jamais dans la tête du jeune homme, et pourtant, ce dernier n'en parlait jamais. Quiconque le connaissait le voyait comme un blagueur, une personne qui ne cesse de sourire, qui profite de la vie telle qu'elle est, qui s'amuse de tout et de rien. Et pourtant, il pensait à elle chaque jour. Quand on a aimé si fort, il est impossible de ne pas penser à l'être que l'on a perdu. Sa bonne humeur permanente était surtout une façon pour lui de cacher sa peine. Ce n'était pas le genre de garçon à se plaindre... C'était plutôt le genre de garçon à préférer vouloir être toujours présent pour les autres, à vouloir aider tout le monde... Il aurait eu parfaitement sa place chez les Quincy... Mais son ambition artistique l'avait poussé chez les Lowell. Très tôt il avait sû qu'il ferait partie de cette confrérie. Travailler derrière un bureau, ce n'était pas pour lui. Non, lui il préférait s'amuser, jouer la comédie, la scène, c'était sa vie. D'ailleurs, s'il a généralement du mal à se concentrer en cours, pour apprendre un texte, il n'a aucun problème. Enfant déjà, c'était un vrai petit clown, et il était très vite à l'aise avec n'importe qui, dès lors il attitrait facilement l'attention. Et Matys avait toujours aimé cela. En grandissant, ça n'avait pas changé. Mais en ce moment, il aurait tout donné pour ne pas avoir à subir le regard de l'homme posé derrière la jeune fille à qui il remettait ses papiers.

Cette façon qu'il avait de le fixer avait quelque chose de destabilisant, et c'est mal à l'aise que Matys avait machinalement passé une main dans ses cheveux avant de reporter son attention sur la jeune femme face à lui, nettement plus agréable à regarder. Mais pourquoi est-ce que ce bonhomme ne poursuivait pas sa route? Pourquoi restait-il prostré derrière elle à les observer, ou plutôt, à l'observer lui? Matys l'ignorait, mais bien qu'étant intrigué, cela ne l'empêcha pas de rendre un sourire à la dénommée Gaia, à qui il serra la main en retour avant de se présenter.  « Matys. Ravi de te connaître.  » Et il l’était sincèrement. Bien qu’il aurait préféré que leur rencontre se fasse dans d’autres circonstances, d’une façon moins dangereuse pour elle. Heureusement que le gars derrière elle l’avait tirée à lui pour empêcher l’accident. Et puisque ce dernier était toujours là, impassible, Matys reporta son attention sur lui. « Vous avez de bons réflexes, heureusement que vous étiez là. » Mais il ne semblait pas vouloir partir pour autant. Et le jeune homme lui adressa un regard suspect. « Vous n’avez rien d’autre à faire que rester là ? » L’impulsivité de Matys ne changerait pas de si tôt. Il a toujours été très direct, aussi bien devant les personnes qu’il connaît que devant celle qu’il ne connaît pas. Mais ses paroles prononcées, il les regrettait presque en se disant qu’il s’était peut-être adressé au père de la jeune fille… Mais quel père voudrait assister sa fille pour son premier jour à l’université ? Ce n’était pas courant… Bon, en même temps, il a connu des pères bizarres… Les pères sont souvent prêt à tout pour leur fille, mais de là à les accompagner pour un premier jour d’université ? Si tel était le cas, Matys était bien content de ne pas être à la place de la jeune fille face à lui et lui adressa un sourire conciliant. « Si tu as besoin d’aide pour quelque chose, n’hésite pas. Si je peux t’aider, ça sera avec plaisir. Je sais que c’est pas évident, les premiers jours. Tu dois être pas mal stressée… » Et ça pouvait se comprendre, si tel était le cas. « Je peux t’aider à t’aiguiller si tu veux…  » Tant pis pour son cours, s’il était en retard, il aurait une très bonne excuse. Sans compter que cela n’arrive jamais… Mais pour cette fois, il pouvait faire une exception non ?
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Je n'en étais pas encore consciente, mais ma "nouvelle vie" commençait dès à présent. Et le moins que l'on puisse dire c'est que pour le moment, ce n'était pas génialissime. La seule personne qui me tenait compagnie était mon garde du corps, et je me demandais comment j'allai bien pouvoir me faire des amis avec quelqu'un qui me suivait sans arrêt. Sans parler du fait que tout le monde devait déjà s'être lié d'amitié et ainsi avoir formé des groupes d'étudiants. Et moi j'allai probablement rester seule pour le reste de l'année. Au lycée, tout le monde se battait pour ne serait-ce rester avec moi juste une journée, mais là personne ne me connaissait. Et tout le monde se fichait certainement du fait que je sois une princesse. Cela amenait à la question suivante : vais-je aimer l'université ? Je rêvais d'intégrer Harvard depuis mes dix ans, mais la réalité me frappait en pleine face. Je ne regrettais pas d'avoir loupé ce premier mois afin de danser, mais maintenant j'en payais le prix. Quoi qu'il en soit, j'étais donc anxieuse, et j'avais peur. Autant dire que ça ne m'arrivait jamais. Si je n'arrivais pas à m'intégrer et que toutes mes journées ressemblaient à celle-ci, j'étais mal barrée.

Quoi que finalement je parlais peut-être un peu trop vite puisqu'un mec, très certainement un étudiant, faillit me rentrer dedans avec son skate. Il se confondait ensuite en excuses, et je lui souriais pour lui montrer que tout allait bien. Après tout, autant ne pas faire de scandale le premier jour. Et ça ne servait à rien d'être méchante avec ce pauvre gars qui devait très certainement être en retard en cours. Je me présentais donc à lui, et il m'apprit en retour qu'il se prénommait Matys. Ravie de faire ta connaissance Matys. C'était sincère, parce que c'était le premier étudiant qui me parlait depuis mon arrivée, et qu'il avait l'air sympathique. Et puis il gratifiait quelqu'un pour ses bons réflexes, et il me fallut au moins cinq longues secondes avant que je comprenne qu'il parlait de mon garde du corps. N'avais-je pas fait comprendre à ce dernier qu'il devait garder ses distances ? Pourquoi restait-il là alors ? Apparemment c'est la question que se posait également le jeune homme qui ne se gêna pas de lui faire la réflexion. Je n'aurais pas dû, mais je souriais légèrement avant de me tourner vers mon employé -ou celui de mes parents-. Merci de m'avoir aidé, maintenant vous pouvez nous laisser. dis-je d'une voix impériale. Qu'il aille voir ailleurs et qu'il me foute un peu la paix, tiens ! Il me lança un regard froid, probablement parce qu'il n'avait pas l'intention de partir. Mais il devait m'écouter, et ne pas empiéter sur ma vie privée. Nous nous étions mis d'accord. Il fit alors semblant de continuer son chemin, mais je savais très bien qu'il allait s'arrêter une dizaine de mètres plus loin. Je me retournais ensuite vers le blond qui me proposait de m'aider et de m'aiguiller, ce qui serait assez utile, il fallait l'avouer. C'est gentil, merci. Mais à vrai dire je n'ai pas cours avant plusieurs heures, alors j'ai encore le temps de trouver le bâtiment et la salle. Je haussais légèrement les épaules. C'est vrai que c'est stressant, le premier jour. Je ne pensais pas que ça me ferait aussi... Peur. Je soupirais. C'est vrai que cette situation ne me plaisait guère. J'avais horreur d'être "la nouvelle", et j'espérais du fond du cœur que tout allait s'arranger. Mais je ne suis pas contre el fait que tu m'indiques la direction du Starbucks le plus près. Je crois que j'ai besoin d'un café pour pouvoir terminer cette longue journée.
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