Maëlys & Léonora => Do not seek to understand an incomprehensible girl

Do not seek to understand an incomprehensible girl ♡

Maëlys & Léonora
Dans le monde, il y avait deux clans. Les forts et les faibles. La vie, c'était la loi de la jungle. Tu es le chasseur et tu tues pour survivre ou tu es la proie et tu te fais tuer. Beaucoup de gens ne savaient pas à quel point, ils étaient capables de se montrer courageux pour se défendre ou défendre les autres. La grand-mère paternelle de Léonora disait toujours qu'il fallait protéger les plus faibles du plus grand danger. Léonora écoutait toujours sa grand-mère qui donnait de bons conseils. D'ailleurs, ce conseil était important à ses yeux. La jeune femme ne voulait absolument pas laisser tomber les plus faibles lorsqu'ils étaient prit dans un tourbillon de violence alors qu'ils n'étaient pas capables de se défendre. Le problème chez Léonora était qu'elle avait abandonné tout cela depuis des années. Du moins, depuis le SIDA de Romy. Ce n'était pas si simple que cela. Elle ne voulait inquiéter personne, mais elle provoquait souvent les personnes qui venaient lui parler pour ne pas qu'elles s'attachent à elle. La jeune femme voulait qu'on la déteste au lieu de l'aimer, dans le but que les gens ne pleurent pas le jour où elle mourrait. La jeune femme ne voulait pas non plus s'attacher aux autres comme elle s'était attachée à Romy. Mais depuis qu'elle était chez les Mathers, elle commençait à s'attacher à des personnes, reprendre goût à la vie, aux fêtes et surtout à l'amitié. Il y avait des guerres où elle enterrait la hache pour connaître son ennemi et devenir son amie, elle l'a fait avec Andrew. Pourquoi ne pas le faire avec d'autres personnes ?
Aujourd'hui, la jeune femme marchait dans les couloirs de l'université. Elle ne savait pas ce qu'elle voulait faire puisqu'elle n'avait plus cours de la journée. Bon, il était vrai qu'elle devait aller réviser, mais la demoiselle voulait faire une pause. Ce n'était pas parce qu'elle était Mather qu'elle devrait faire la fête tous les jours, Léo' ne voulait pas faire la fête, mais juste se reposer un petit peu. Juste pour ne pas perdre la tête dans ses études et tout mélanger pour finir d'être stressée lors de ses partiels. Ce n'était pas très bon. La brune arriva dans le grand hall de l'université et aperçut un tableau d'affichage. Elle descendit des escaliers et se dirigea vers ce fameux tableau d'affichage. Il fallait bien remettre à jour sa recherche de colocataire. Elle plongea la main dans son sac de cours pour attraper un crayon et arriva devant le tableau pour modifier son affiche à la main. Il ne lui fallait pas trente-six milles colocataires chez elle. Mais juste assez pour remplir la maison. Elle était assez riche pour se payer le loyer, mais elle voulait tout simplement ne pas rester seule. Elle en avait assez de vivre seule avec son chien, Grimm.

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CS était encore tombée, et franchement, ça foutait pas mal la merde, pas dans le sens où avec Wade on se prenait la tête, mais la réputation, les rumeurs, les choses amplifiée. Bon oui avec Wade, on se prenait la tête, j'savais pas quoi faire, mais ça, c'était une autre histoire. Fallait que je réfléchisse, et ça allait me faire du bien. J'étais en cours d'anatomie, et c'était presque intéressant, fallait dire que le prof était vraiment charmant et c'était bien la première fois que je me trouvais troublée par un gars aussi âgé, avec autant de différence je veux dire. Quand la sonnerie retentit, je pris le temps qu'il fallait pour ranger mes affaires, sortir de la salle, aller poser mes petites choses dans mon casier dans les couloirs. Puis saluer deux trois copines, ça faisait toujours du bien d'avoir des sourires dans une journée. J'avais besoin d'aller chercher un papier à l'accueil, dans le hall, des certificat de scolarité, pour mes parents, c'était bien chiant comme trucs mais bon.. En les ayant en main après une certaine attente, j'entendais un groupe de filles, que je ne connaissais pas mais plus jeunes, en première année sûrement, des nouvelles pimbêches, venir me demander, d'un ton assez hautain et qui ne me plaisait absolument pas, comment je me sentais de savoir que mon mec allait voir une autre... Bordel, j'allais leur déformer la bouche.. Je serrais la machoire, zen Maë.....

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Maëlys & Léonora
Rory était partie de chez Léonora sans explications. La jeune Lockhart n'avait pas comprit ce qui se passait, mais au moins l'ancienne bizut des Mathers l'avait payé avant de partir. C'était clean de sa part. Léo' n'avait pas vraiment apprécié qu'elle s'en aille sans rien dire, mais comme elle avait l'habitude de se retrouver seule chez elle, il fallait bien l'avouer qu'il n'y avait aucune différence. C'était pour cela qu'elle remettait sa fiche à jour. La brune avait besoin de plusieurs colocataires pour faire vivre sa maison et ne pas laisser Grimm seul.
Soudain, plusieurs voix attirèrent son attention. Elle rangea son stylo dans sa besace et se tourna vers des premières années. Léo' fronça les sourcils et comprit de suite ce qui se passait. Les premières années chez les Cabots emmerdaient une autre Cabot. Bah bien sûre ! Fallait s'en douter un petit peu que rien n'allait chez eux non plus ! Les filles pouvaient se montrer méchantes les unes des autres surtout après avoir découvert les ragots de Cambridge Secret. Léo' soupira légèrement et s'avança vers le groupe de filles qui se tenaient près des bureaux administratifs et reconnut Maëlys. Ah tiens, la petite Cabot qui voulait se montrer gentille envers elle ! Léo' l'avait envoyé balader à la course culotte. Elle ne voulait pas se lier d'amitié avec une quelconque Cabot. Mais en ce moment, elle laissait passer tout ça pour aider des gens. On dirait pas, mais en réalité, Léo' possédait un cœur de Quincy, une cervelle de Dunster et tout le tralala. Mais la jeune femme préférait les Mathers à d'autres confréries. La brune arriva près du groupe et se posta aux côtés de Maëlys, elle posa une main sur son épaule pour lui faire savoir qu'elle était là. Il était vrai que CS ne l'avait pas épargné lors de son dernier article. Mais ces petites pétasses qui faisaient face aux étudiantes de médecines commençaient à lui taper sur le système.
- Si elle avait envie de vous en parler, elle vous répondrait. Mais d'après ce que je vois, ce n'est pas le cas. Soit, vous arrêtez de la faire chier et vous partez. Soit vous continuez et vous recevrez mon poing dans la gueule ! C'est comprit ? Va falloir que je vous refasse le portrait pour que vous partiez en service plastique ? ! J'ai pas envie de vous frapper, mais s'il le faut, je le ferai ! Alors cassez-vous bande de blondes sans cervelles qui ne savent pas qui a découvert l'Amérique ! Allez jouer les putes dans les crèches avec vos Ken !
Les filles ouvrirent leur bouche et leur yeux s'agrandirent, elles se regardèrent et déglutirent avant de reculer. Elles n'avaient pas l'air de vouloir répondre à Léonora. Elles lui tournèrent le dos et s'en allèrent en direction des salles de cours. Léo' pouvait se montrer méchante et sans cœur, mais elle avait ses propres raisons. Elle jeta un œil à Maëlys et eut un petit sourire en coin.
- Ça va aller ? Lui demanda-t-elle.

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Franchement, être en couple c'était hyper compliqué, fallait savoir se gérer, faire des efforts, prendre sur soi parce que l'autre n'était pas parfait non plus. Personne n'était parfait enfaite. Il fallait aussi savoir pardonner, comprendre, écouter. Se méfier.. Mais là, les rumeurs balancées étaient vraies, Wade avait embrassé Briony et je pouvais rien faire contre ça. J'avais pardonné mais de l'entendre dans les couloirs, et là, que ce groupe de petites pimbêches viennent me voir pour me narguer, c'était trop. J'étais à bout. Je n’eus pas le temps de leur répondre que tu vins devant moi, pour leur dire d'un ton bien ferme "Si elle avait envie de vous en parler, elle vous répondrait. Mais d'après ce que je vois, ce n'est pas le cas. Soit, vous arrêtez de la faire chier et vous partez. Soit vous continuez et vous recevrez mon poing dans la gueule ! C'est comprit ? Va falloir que je vous refasse le portrait pour que vous partiez en service plastique ? ! J'ai pas envie de vous frapper, mais s'il le faut, je le ferai ! Alors cassez-vous bande de blondes sans cervelles qui ne savent pas qui a découvert l'Amérique ! Allez jouer les putes dans les crèches avec vos Ken !" wouah, je m'attendais pas à ça, et pourquoi tu me défendais? Il me semble que tu ne m'aimais pas beaucoup.. Les filles partaient rapidement, en soupirant.. Tu te tournais vers moi "Ça va aller ?" j'hochais positivement la tête, allant m'asseoir sur les marches du grand escaliers du hall, soupirant "Ouais, mais j'en ai assez de ce genre de remarques.. Puis, pourquoi tu as fais ça? J'veux dire, après la peinture dans les cheveux, c'est... contradictoire?"

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Tout le long de la vie de Léonora, il y avait de nombreuses personnes qui étaient étonnées à voir le bon côté de cette dernière ressurgir de nulle-part. Tout simplement parce qu'elle détestait laisser une personne sur le sol sans lui porter secours ou encore parce que plusieurs personnes sont contre une seule fille sans défense. Léo' en avait gros sur la patate avec les Cabots, mais il fallait bien montrer qu'elle n'était pas une gamine ni autre chose. Elle s'enfichait bien de l'avis des autres à son sujet. Mais ce qui lui importait c'était la loyauté des gens, et là, ce n'était pas du tout loyal. La brune envoya balader les filles qui avait chercher misère à Maëlys. Il ne fallait pas chercher les noises où il n'y en avait pas, surtout quand il fallait s'occuper de ses propres affaires au lieu de celles des autres ! Elle avait même demander si la Cabot allait bien et elle lui répondit que tout allait pour le mieux, mais qu'elle en avait assez de ce genre de remarques venant de la part des gens qui ne la connaissait pas. Léonora ne pouvait que la comprendre, elle en avait marre aussi d'entendre toutes ces fichues rumeurs au sujet de Maëlys, Cerceï, Alexys et bien d'autres encore. C'était fou ce que ça déformait toutes les histoires !
Soudain, une question interpella Léo'. Pourquoi a-t-elle fait ça ? C'était évident. Elle a tout fait pour montrer à Maëlys qu'elle ne l'aimait pas. Léonora croisa les bras et prit une grande inspiration.
- Pour la peinture, c'est un bizutage et tu es tombée au mauvais endroit et au mauvais moment, je devais faire vite, lui dévoila-t-elle. Après, je me suis méfiée de toi à la course-culotte quand tu as essayé de me parler et je t'ai envoyé balader.. En même temps, c'est normal de se méfier puisque si je sais faire ce genre de choses, tu sais le faire aussi. C'est logique après tout.
La brune se pinça doucement les lèvres et s'assit aux côtés de Maëlys.
- Pourquoi j'ai fait ça ? J'en ai marre d'entendre des rumeurs à tout bout de champs ou encore à voir une fille qui est contre quatre autres qui l'emmerdent sans arrêts. C'est énervant et je trouve ça pas très loyal, vois-tu ? Surtout qu'elles sont censées être tes « soeurs » dans ta confrérie...Enfin je ne sais pas, une confrérie, c'est une famille pas un concours ! Voilà pourquoi je déteste votre maison ! De un, parce que tout est rose alors que la vie ne l'est pas du tout. De deux, parce que vous êtes toutes sages alors que d'autres sont de véritables pestes au point que j'ai une grosse envie de les claquer contre un mur...Ensuite, il y a ce truc où vous n'êtes pas loyale ! Bon sang de bon soir !
Elle prit une grande inspiration et secoua la tête.
- Mais je ne te déteste pas. C'est juste que je me méfiais de toi par rapport à ce que je t'ai fait, lui dit-elle avec un petit sourire.

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"Pour la peinture, c'est un bizutage et tu es tombée au mauvais endroit et au mauvais moment, je devais faire vite, lui dévoila-t-elle. Après, je me suis méfiée de toi à la course-culotte quand tu as essayé de me parler et je t'ai envoyé balader.. En même temps, c'est normal de se méfier puisque si je sais faire ce genre de choses, tu sais le faire aussi. C'est logique après tout." je me doutais bien qu'il y avait un rapport avec le bizutage. Puis chez les mathers, les bizuts se faisaient martyriser, aha! Non, c'était pas comme chez nous quoi. Je te souriais légèrement. "Pourquoi j'ai fait ça ? J'en ai marre d'entendre des rumeurs à tout bout de champs ou encore à voir une fille qui est contre quatre autres qui l'emmerdent sans arrêts. C'est énervant et je trouve ça pas très loyal, vois-tu ? Surtout qu'elles sont censées être tes « soeurs » dans ta confrérie...Enfin je ne sais pas, une confrérie, c'est une famille pas un concours ! Voilà pourquoi je déteste votre maison ! De un, parce que tout est rose alors que la vie ne l'est pas du tout. De deux, parce que vous êtes toutes sages alors que d'autres sont de véritables pestes au point que j'ai une grosse envie de les claquer contre un mur...Ensuite, il y a ce truc où vous n'êtes pas loyale ! Bon sang de bon soir ! " hein? Mais... Je te fixais "Je les connais pas ces filles moi, et elles sont pas chez les cabots, t'es dingue! On prends pas des pimbêches comme ça..." on était peu de cabots, mais au moins, on était pas salopes l'une envers l'autre, c'était comme ça. Jamais une rose ne m'avait déçu ou jugé. Je soupirais légèrement "Mais je ne te déteste pas. C'est juste que je me méfiais de toi par rapport à ce que je t'ai fait." j'acquiescais d'un fin sourire en te demandant alors "Mh. D'accord.. Tu vas bien toi? Tu n'as pas cours?"

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