Chase & Priape & Léonora => This my life, this my job and you not make me change my mind

This my life, This my job and you not make me change my mind. ♡

Pseudo, Pseudo, Pseudo & Pseudo
Il ne fallait jamais dire à une personne dont ses ancêtres faisaient partis de la même carrière, de choisir une autre voie. C'était sa destinée et personne ne pouvait la changer. Il n'y avait que cette personne qui avait le choix de suivre la voie de ses parents ou de ne pas la suivre. Léonora n'avait pas eu le choix, elle le voulait depuis toujours. C'était à cause d'un accident à son école primaire qu'elle voulait devenir chirurgienne orthopédique après avoir vu le pompier aider sa camarade de classe à retirer son bras d'une barre dans le petit air de jeux de la cours de récréation. Léo' avait admiré le courage des pompiers et elle s'était même penchée vers eux pour prêter secours à sa camarade de classe, même s'il ne l'aimait pas. Malgré son côté turbulent, Léo' était déjà mature par rapport à tout ça. Elle mettait sa rancœur de côté pour aider une personne qui en avait le besoin. C'était une battante. La preuve, elle a soutenu sa meilleure amie jusqu'au bout avant de se battre dans ses études de médecine. Elle en avait gros sur la patate, et en avait parlé avec Priape. D'ailleurs, c'était le seul qui l'avait vu pleurer et la réconforter pour lui faire oublier ses remords. Léo' tentait d'avancer sans Romy, mais ce n'était pas une chose facile. On ne pouvait pas changer une personne du jour au lendemain.
Léonora marchait dans les couloirs de l'hôpital, elle venait de rendre visite à Juliet. Juliet était une patience atteinte du virus du SIDA. Léonora passait quelques minutes auprès d'elle et lui parlait de la vie de tous les jours. Elle faisait comme si tout allait bien, mais elle lui parlait aussi du SIDA. La jeune femme était toujours attristée en sortant de la chambre de la demoiselle. Elle était si jeune et elle perdrait la vie d'ici quelques mois voir quelques semaines comme Juliet était en phrase terminale. Léonora passa une main sur son visage et souffla fortement en poussant la porte de la salle de pause. Elle y trouva ses comparses, Harry Potter et Ron Weasley. Non, Priape Zacharias et Chase Walton. Ils étaient assis sur des gros fauteuils, Léo' les regardait tous les deux et fronça les sourcils sans dire un mot. Elle leur tourna le dos et retira ses gants de ses poches pour les jeter à la poubelle. Elle en avait marre de les garder surtout qu'ils étaient abîmés, elle avait hérité de la dernière paire de gants du paquet une heure auparavant, mais elle ne voulait plus les garder. Elle rejoignit ses deux amis et s'assit sur le fauteuil libre. La tristesse se lisait dans ses yeux de biches. Ils pouvaient savoir ce qui n'allait pas, d'ailleurs, elle était sûre et certaine que Chase l'avait déjà vu rôder dans la chambre de Juliet et en sortir avec sa grande tristesse. Soudain, elle se courba pour poser ses coudes sur ses genoux et ses mains sur sa bouche en signe de prière. Léonora ferma les yeux et chanta une prière en amérindien en silence. Sa grand-mère faisait toujours cela lorsqu'il se passait quelque chose de grave en Amérique. C'était la mère de son père et elle adorait Léonora pour sa façon de prendre les choses en mains et protéger tous ceux qu'elle aimait. Léo' n'a sans doute jamais dit un « je t'aime » même pour dire qu'elle adorait la personne, mais tout le monde pouvait voir à quel point elle était capable de s'attacher aux autres. Ce sera une mauvaise soirée...

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This my life, this my job and you not make me change my mind

Léonora, Priape & Chase

Tout ce dont j'avais besoin à l'heure actuelle alors que j'étais en train d'assister l'un des meilleurs chirurgiens cardiaques de l'hôpital, c'était de retrouver mes deux comparses préférés. Mes amis de promotion qu'étaient Priape Zacharias et Léonora Lockhart... Ils étaient assurément ce qui se rapprochaient le plus des meilleures amis du monde, d'ailleurs, je considérais la brunette comme telle ! Oui elle était ma meilleure amie depuis quasiment notre premier jour tout comme Pripri quoi ! En fin de compte, s'il fallait décrire notre trio génial, je le décrirais comme étant le trio Harry Potter, Ronald Weasley et Hermione Granger ! Bien entendu Pripri c'était le Harry ! Ce type je l'admirais totalement, il était génial quoi tandis que Léonora c'était notre Hermione nationale ! Et donc il ne me restait plus que Ronald parce qu'il ne fallait pas se leurrer, j'étais aussi boulet que l'est le jeune Weasley quoi... J'avais juste l'intelligence hors du commun en plus mais sinon c'était mon double sauf que je n'étais pas du tout rouge ! Fin bref, c'était un trio de joyeux lurons ! Parfois je regrettais qu'on ne fasse pas partie du même service tous les trois parce que franchement ça aurait complètement donné ! Quoique j'avoue qu'on n'aurait pas été très bosseurs si on se retrouvaient ensemble ! Donc oui on se contentait de nos pauses pour se retrouver et tout ! Donc voilà j'avais vraiment hâte de les retrouver là surtout qu'être en observation c'était vraiment très chiant quoi... Je n'avais pas le droit d'opérer ni rien, je devais simplement voir les gestes, les assimiler du mieux possible avant de les reproduir le jour de l'examen pratique. En plus mon superviseur de la journée, c'était un vrai connard et il s'amusait bien à me saquer avec des questions qui ne portaient pas du tout sur l'opération actuelle mais heureusement que j'avais une mémoire édeitique donc je répondais à ses questions du tac o tac, ce qui ne plaisait pas à l'homme quoi ! Oh le râgeux en puissance ! J'avais hâte d'obtenir mon doctorat pour lui clouer le bec à ce type !

Fin bref, au terme de longues et interminables minutes voire peut-être des heures qui sait d'opération, je sortais finalement du bloc et je partais sans demander mon reste trop pressé de mettre de la distance entre ce type et moi. D'un pas vraiment pressé, je me rendais jusqu'à la salle de repos pour retrouver mes amis ! Il y avait déjà Priape, ce qui me rendait complètement mon sourire tandis que je le saluais : " Salut mon vieux ! Comment ça se passe dans ton service ? ". Je venais m'installer dans un des gros fauteuils à ses côtés tout en prenant du bon café bien corsé, bien noir pour me requinquer. Et alors que j'attendais patiemment la réponse de celui que je considérais comme l'un de mes meilleurs amis, la meilleure arriva enfin auprès de nous. En voyant la tête qu'elle faisait, je me demandai immédiatement ce qu'elle avait... Quoique je me souvenais de l'avoir vue rentrer dans la chambre de cette personne qui était atteinte du SIDA et en ressortir avec la mine très triste... Elle s'était mise à prier par la suite et comme je ne voulais pas la déranger encore, je ne disais rien mais lorsqu'elle eut terminé, je demandai d'une voix assez douce : " Léo est-ce que ça va ? "

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Cette sixième année était plus que corsée. On nous en demandait toujours plus que ce soit en cours où nous devions assimilés un maximum de connaissances. La théorie avait son importance, mais la pratique l’était tout autant c’est pourquoi on attendait également le meilleur de nous à l’hôpital. J’avais l’intention de me spécialiser en pédiatrie, et les pédiatres du service m’attendaient au tournant. La visite n’en finissait d’ailleurs pas, le service regorgeant de petits patients aux pathologies variées. L’hiver arrivait, cela se faisait nettement sentir dans le nombre croissant d’hospitalisation. Lorsqu’enfin le chef finit de passer en revue le dernier dossier, il jeta un œil à sa montre avant de déclarer qu’il était l’heure de pauser. Il me laissa un tas de bilans à reclasser, au cas où sait-on jamais je m’ennuierais durant la pause, puis il disparut au bout du couloir. Je m’avançai vers la salle de pause et j’allais me jeter sur l’un des fauteuils confortables, les résultats de bilans dans une main, ma tasse de café dans l’autre. Je commençai à y jeter un œil lorsque Chase passa la porte à son tour. Si y’avait bien une chose qui me faisait tenir le coup dans cet hôpital, même lors des pires journées de garde, c’était bien lui. L’amitié avait son importance ici, nos pauses ensemble également. C’était le moment de tout repasser en revue, d’échanger, de se soutenir. J’étais content de pouvoir compter sur lui, ou encore sur Léonora à qui je m’étais beaucoup confié dernièrement.
Je remarquais que Chase avait l’air exténué. Je savais que les chir lui en faisaient baver en ce moment, le programme opératoire était particulièrement chargé. Cela n’empêcha pas mon ami d’arriver avec le sourire. Il se laissa tomber à son tour dans l’un des fauteuils libres, en me questionnant sur mon début de journée. « Oh tu sais je me suis fait vomir trois fois dessus. Les joies de la pédiatrie quoi ! » répondis-je avec humour, conscient que pour beaucoup de mes camarades de promo, la pédiatrie était la dernière spécialité qu’ils choisiraient. « Et pour toi ça a été ? » demandai-je avant d’être interrompu par la porte de la pièce qui s’ouvrit une nouvelle fois. Léonora fit à son tour son entrée, elle se contenta de nous jeter un regard rapide avant d’aller s’installer dans son coin sans un mot… Quelque chose n’allait pas. J’échangeais un regard inquiet avec Chase, qui la connaissait plus que moi. Qu’est-ce qui tracassait autant notre amie commune ? Chase me devança en demandant à la brune si ça allait, je relevais les yeux vers elle, attendant sa réponse avec attention.

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Tout le monde savait que la vie ne tenait qu'à un fil. Les grecques le savaient bien plus que toutes autres personnes par rapport aux trois comparses aveugles d'Hadès. Hadès était le dieu de la mort, mais ses comparses avaient l'habitude de voir l'avenir des personnes et de les assassiner en coupant le fil de la vie de la personne. Léonora voyait cette expression sur cette image morbide. Mais pour elle et ses origines amérindiennes, chaque êtres humains possédaient un animal totem. Dès que l'humain s'affaiblissait son animal totem était faible et perdait toute sa magie. C'était sa grand-mère qui lui en avait parlé et Léonora a toujours considéré chaque être humain comme des animaux. Mais elle n'était pas comme sa grand-mère, elle ne pouvait pas définir chaque animal totem à un être humain. Même si la magie n'existait pas, Léo' y croyait tout de même.
Léonora venait tout juste de terminer sa prière dans la langue natale de son père. Chase lui posa la fameuse question si tout allait bien, mais elle hocha la tête avant de se redresser. La tristesse se lisait dans ses yeux bruns et son cœur se déchirait petit à petit, mais cela ne se voyait presque plus grâce à sa petite carapace de dure à cuire. La jeune femme se tourna vers Chase et Priape et leur sourit, elle prit chacune de leur main pour les rassurer. Certes, ce n'était pas une seule tortionnaire, mais aussi, une jeune femme qui possédait un grand cœur.
- Ne vous inquiétez pas pour moi, les garçons, dit-elle avec son petit sourire. Je vais bien, c'est juste que ça ne va pas trop avec Juliet ; son état s'empire à chaque heure et la maladie l'emporte de plus en plus vite. J'ai un peu de mal à me détacher de cette patiente alors que je sais fort bien qu'il ne faut pas s'attacher aux patients, mais c'est plus fort que moi là... Elle me fait penser à ma meilleure amie et..Enfin voilà. Mais ça va aller.
Elle leur sourit légèrement comme si qu'Hermione Granger tentait de rassurer Harry et Ron. Ce n'était pas tous les jours qu'ils pouvaient se revoir pendant les pauses de gardes. Mais Léonora tenait à ce que ce soit biens et non tristes comme les confidences qu'elle faisait aux deux garçons depuis qu'elle les connaissait.

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