A day everything goes well, an other one everything goes wrong pv Joan

- A day everything goes well, an other one everything goes wrong

( ft. Bonnie & Joan )

Voilà plusieurs semaines que j'avais emménagé à Harvard. Mes habitudes restaient inchangées. J'avais beau être loin de chez moi, il me restait une part de réalité en tête. Harvard n'était qu'une passade, en endroit de refuge. Ma vie ne ressemblait en rien à un fleuve tranquille. Le silence était mon seul repère. En tant qu'étudiante, je devais me fondre dans la masse. paraître la plus banale possible, attirer l'attention ne me ressemblait pas. J'étais tranquillement assise sur une table. Un texte sous les yeux, je lissais un livre qui nous avait été donner par notre professeur de théâtre. Je ne faisais pas vraiment attention aux personnes qui m'entouraient. Bien au contraire, j'étais tranquillement plongé dans mon livre avant de finalement entendre une voix. Je plissais des yeux avant de relever la tête. Joan. J'affichais un sourire en la voyant arriver vers moi. Une fille que j'appréciais et que je pouvais détester à d'autre moments. Une relation complexe qui ne manquait pas de piquant. Je refermais délicatement mon livre et lui fis : " Lindley " dis-je en souriant avant de lui demander : " Comment vas-tu ? "

Joan se sentait vieille, elle avait beau avoir intégré la Lowell House rien qu'à la rentrée, elle connaissait déjà la confrérie sur le bout des ongles manucurés. Depuis sept ans qu'elle était à Harvard, elle commencerait presque à se lasser. Elle voyait les nouveaux étudiants, émerveillés par le charme de la plus grande et prestigieuse université des USA. Finalement, ce n'était que dans ses rencontres avec les nouveaux arrivants que Lindley piochait la nouveauté de sa vie d'étudiante chaque année. Tenez, Bonnie, voilà un éclair de jeunesse dans sa vie de vieille harvadienne aigrie. C'est clair qu'elle pouvait compter sur la blonde pour mettre du piment dans sa vie, à vrai dire, trouvait ça même fatiguant de la fréquenter. Un jour, elle trouverait tout un tas de qualité à la blondinette débarquée peu de temps auparavant dans la Lowell House, l'autre fois elle se demandait qu'est-ce qui l'avait poussée à décider d'adresser la parole à cette horrible personne. Joan ou la schizophrénie d'une vie. La brune s'approcha de la table où la jeune femme semblait plongée dans la lecture d'un livre. « Allô allô Bonniiiiiiie. » et Clyyyyyyyde Joan tira une chaise pour s'asseoir à côté de la blonde avant de lui sourire. « On fait aller et toi ? » Du moment où elle lui répondait que ça allait bien, depuis sa rupture, la jeune femme avait appris à s'imprégner des humeurs positives des gens aux alentours, si c'est pas beau ça.

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( ft. Bonnie & Joan )

Étudier, étudier et encore étudier s'avérait à un moment donné déroutant. Joan tombait d'ailleurs au bien. J'avais besoin de m'aérer l'esprit. J'appuyais mon coude sur la table alors que la jeune brune s'approcha de moi et me fit " Allô allô Bonnie " je me mis à sourire avant de finalement me tourner vers Joan. " Allez vas-y je sais que tu en as envie " dis-je en lui faisant un grand sourire. Bonnie and Clyde s'étaient connu et pour tout vos dires je l'entendais très souvent. Elle s'installa à côtée de moi et me répondit : " On fait aller et toi ? " rentrer dans les détaille ne me ressemblaient pas. Non pas que je n'étais pas curieuse disons juste que je n'aimais pas partager mes problèmes. Il était donc normalement que je ne sache pas ce de Joan. Je ne lui disais rien sur ma vie et elle ne me disait rien sur la sienne. Un marché qui me plaisait beaucoup. " J'en ai marre de réviser... ma tête va exploser " dis-je en grimaçant avant d'enchainer à nouveau " Je t'offre un chocolat chaud ? " dis-je en penchant la tête légèrement sur le côtée espérant lui donner envie de quitter cet endroit à la fois trop calme et trop frais.

La jeune femme sourit, même s'il lui arrivait de ne pas savoir cerner la blonde, trouver des côtés qui lui faisaient apprécier Bonnie, malgré l'espèce de mystère qu'elle cultivait autour d'elle et qui avait tendance à agacer Joan. Elle n'était pas comme ça elle, elle trouvait ça totalement ridicule et idiot de vouloir cacher ce qu'on est. Un sourit naquit sur ses lèvres, avant de se transformer en petit rire. « Bonnie and Clyde, non sérieux je me moque, mais c'est un prénom superbe. » La brunette acquiesça, elle-même commençait à voir les révisions lui sortir par les trous de nez. Depuis qu'elle avait trouvé sa petite vie de célibataire, elle s'était replongée corps et âme dans ses études, ce qui avait tendance à lui faire péter un câble. Par expérience, elle savait que du moment où on commençait en avoir assez de réviser, c'est que plus rien ne rentrerait autant arrêter. La Lowell lui proposa de lui payer un chocolat chaud, histoire de changer des cahiers et des cours. « Je suis bien d'accord, puis tu vas exploser si tu restes là. Moi aussi, on sort ! » dit-elle en se levant, attendant Bonnie avant de sortir.

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( ft. Bonnie & Joan )

" Bonnie and Clyde ,non sérieux je me moque, mais c'est un prénom superbe " je me mis à sourire. Je faisais partie des rares personnes qui aiment leur prénom. Mes parents avaient fait preuve d'originalité et je leur en étais redevable. Je finis par lui répondre : " Joan-France c'est superbe aussi, nos parents avaient du goût " dis-je en hochant la tête pour finalement déposer mes coudes sur la table. Je ne connaissais que très peu Joan. Cela ne me dérangeait pas puisque nous n'étions pas obligées de parler de nos vies et cela m'arrangeait grandement. Après avoir fermé mes livres, je lui avais proposé de partir pour d'ici. Une idée qui semblait elle aussi la ravir. " Je suis bien d'accord, puis tu vas exploser si tu restes là. Moi aussi, on sort " je finir par rigoler et lui dit : " quoi sa se voit autant ? " dis-je avant de rejoindre Joan. Nous marchions tranquillement avant que je lui dise : " Ça fait longtemps que tu es à Harvard ? " dis-je en la regardant.