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« Cousins by blood,
friends by choice. »
friends by choice. »
Toute famille est remplie de conflits, on ne peut pas le nier. Moi, par exemple, et sans même avoir de très grands liens avec la famille partant un peu plus loin que mes parents, j’ai réussi à entrer en conflit avec ma cousine. Mais certes, ces tentions remontent à bien longtemps, et pour une histoire bien idiote – pour ne pas dire qu’un homme était au milieu de tout ça, un peu comme dans toutes les disputes de filles après tout. Mais le plus important là-dedans, c’est que malgré plusieurs années où on ne pouvait plus se voir, dès qu’on s’est retrouvées ici, à Harvard, c’est un peu comme si tout était oublié. Je me suis excusée tout comme elle l’a fait, et j’ai finalement tiré un trait sur ces histoires de gamines pré-pubères. Et miracle : depuis ce moment, Cherry et moi, nous nous serrons les coudes, et je crois même qu’elle veille en partie sur moi depuis que je suis en couple avec ce pseudo-rebelle. On a beau faire partie de la même maison, rien ne nous empêche de nous voir – assez souvent – à l’extérieur, ce qui est sans doute très logique d’ailleurs. Alors aujourd’hui, nous avions planifié de nous rejoindre au parc, le Cambridge Common, afin de nous faire une sorte de petit picnic en « mini-famille ». Mais non, je n’avais pas préparé de panier plein de nourritures ; un simple petit sac m’avait suffit à mettre ce que je pensais important. Mais après tout, un picnic à deux n’a pas besoin de trois-milles aliments, alors tout est dans la logique pour ne rien gaspiller.
Alors j’étais là, depuis dix bonnes minutes, couchée dans l’herbe à fixer le ciel tout en attendant ma chère cousine. Et non, ce n’était pas elle qui était en retard, mais moi qui m’étais mise en tête que je me devais d’être là bien en avance pour être certaine d’être prête à tant. Puis je me demandais ce qu’on allait bien pouvoir faire après avoir mangé quelques trucs ; peut-être qu’on pourrait un peu faire les magasins ? Après tout, nous sommes des filles et c’est dans nos gênes, même lorsqu’on n’est pas des fans absolues de ce « sport »… Ou peut-être qu’on rentrerait ensemble à la maison, ou chacune nous partirions de notre côté pour faire je ne sais quoi. Peut-être que je pourrais retrouver Keylan après ça… Mais non, je le voyais déjà bien assez souvent, alors je devais profiter de mon dit temps libre pour voir d’autres personnes, et d’autres choses par la même occasion. Toujours encore couchée dans l’herbe, je vis l’ombre d’une personne à côté de moi, sans pour autant distinguer son visage, ni même son physique. Haussant alors un sourcil, je pris la parole, me demandant bien si c’était elle. « Cherry, assieds-toi~ » Je disais ça comme si j’étais certaine que c’était elle alors que… non, pas du tout. Cela pouvait très bien être une autre personne, que je connaissais ou non ; alors je n’avais plus qu’à prier que ce soit bien ma cousine pour ne pas risquer de me faire violer… Bon, ça va, je rigolais ; pour ne pas risquer de me ridiculiser, oui.
Alors j’étais là, depuis dix bonnes minutes, couchée dans l’herbe à fixer le ciel tout en attendant ma chère cousine. Et non, ce n’était pas elle qui était en retard, mais moi qui m’étais mise en tête que je me devais d’être là bien en avance pour être certaine d’être prête à tant. Puis je me demandais ce qu’on allait bien pouvoir faire après avoir mangé quelques trucs ; peut-être qu’on pourrait un peu faire les magasins ? Après tout, nous sommes des filles et c’est dans nos gênes, même lorsqu’on n’est pas des fans absolues de ce « sport »… Ou peut-être qu’on rentrerait ensemble à la maison, ou chacune nous partirions de notre côté pour faire je ne sais quoi. Peut-être que je pourrais retrouver Keylan après ça… Mais non, je le voyais déjà bien assez souvent, alors je devais profiter de mon dit temps libre pour voir d’autres personnes, et d’autres choses par la même occasion. Toujours encore couchée dans l’herbe, je vis l’ombre d’une personne à côté de moi, sans pour autant distinguer son visage, ni même son physique. Haussant alors un sourcil, je pris la parole, me demandant bien si c’était elle. « Cherry, assieds-toi~ » Je disais ça comme si j’étais certaine que c’était elle alors que… non, pas du tout. Cela pouvait très bien être une autre personne, que je connaissais ou non ; alors je n’avais plus qu’à prier que ce soit bien ma cousine pour ne pas risquer de me faire violer… Bon, ça va, je rigolais ; pour ne pas risquer de me ridiculiser, oui.
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