JACEY BROOKS ► kyrie irving

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Justboy et j'ai 23 ans. Je suis français et j'ai connu le forum grâce à Addison (Gaëlle).  Je trouve le forum toujours aussi bien, d’où mon DC ! Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de Ashton J. Irving (Mather House). J'utilise Kyrie Irving comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par moi-même. Je fais environ 400-1500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ J’espère que mon petit Jacey vous plaira, ça fait un moment que l’idée trottait dans ma tête ! Et puis si vous avez besoin de liens, n'hésitez pas! La fiche est pas finie, il faut que je fignole quelques trucs encore!  :rvmp:
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Maman, pourquoi je suis noir ?
L’école et la cour de récré sont une vraie jungle. On croit trouver ses meilleurs amis quand on rentre en école primaire avec son nouveau cartable, ses vêtements achetés spécialement pour la rentrée, et puis, on se rend bien vite compte que la vie, ce n’est pas ça. Le petit Jacey l’a appris à ses dépens. Jacey, il a pourtant une belle histoire…

Sa maman était une gouvernante sans-papiers qui travaillait pour les Brooks depuis quelques années. Ils en étaient si satisfaits qu’ils l’hébergeaient chez eux, lui donnant un travail, et la considérant presque comme un membre de la famille à part entière. Elle s’occupait de tout, elle était si douée, mais elle craignait que le service d’immigration finisse par retrouver sa trace. Elle mit au monde Jacey le jour du printemps 1992, une belle journée qui s’était soldée par un seul mot : le bonheur, le vrai. Les Brooks furent enchantés de cette nouvelle, bien qu’ils n’aient pas demandé qui était le père, ils avaient pris pour habitude de lui laisser le droit à une vie privée. Jacey, c’était leur rayon de soleil à tous les trois. Cet enfant était toujours souriant, intéressé par tout ce qui l’entourait, et Leann et Martin adoraient s’occuper du petit bout qui grandissait vite. Un jour, pourtant, alors que Martin partait travailler, il remarqua que Jacey se trouvait dans le salon à regarder la télévision, il aurait pourtant être à l’école. C’était l’hiver 1995. Martin soucieux, demanda au petit garçon : « Jacey chéri, où est ta maman ? » Le petit garçon haussa les épaules : « Partie faire les courses ! » Mais elle revenait toujours pour déposer son fils, où était-elle passée ? Plutôt que de laisser l’enfant s’abrutir devant la télévision, il le pria de se dépêcher et l’emmena à l’école. Mais après une journée de dur labeur, le PDG de Ford ne trouva aucune trace de Abbey. Il reçut en revanche un appel de sa femme Leann qui s’inquiétait parce que l’école venait d’appeler et que ça faisait plus d’une heure que Jacey attendait devant les grilles. Il fit un détour pour passer prendre l’enfant qui ne disait rien, qui ne posait pas de questions sur la disparition soudaine de sa mère. « Désolé du retard bonhomme, je n’ai pas vu l’heure. » Dit-il simplement à l’attention de l’enfant bien sagement installé dans son rehausseur et qui regardait la vitre, rêveur. Le soir-même, c’était la panique chez les Brooks. Martin s’agaçait de ne pas avoir de nouvelles d’Abbey, et Leann s’inquiétait. Quelque chose s’était produit. Ils s’occupèrent de Jacey pendant plus de deux mois, avant de recevoir une lettre des plus touchantes :

Ma chère Leann, mon cher Martin,

Je n’ai qu’un mot à vous dire : pardon. Pardon de ne plus avoir donné de nouvelles, pardon de ne pas vous avoir dit au revoir. J’y ai été contrainte. Les services de l’immigration m’ont trouvée et m’ont rapatriée dans mon pays, au Congo. Je n’ai rien pu faire, je n’ai pas pu vous passer un appel. Je suis tellement désolée.

Je vais surement vous paraitre folle, mais j’aimerais que vous fassiez une chose pour moi, vous qui avez été si généreux, si aimants. S’il vous plait, adoptez Jacey. Donnez-lui la vie qu’il mérite. Offrez-lui votre amour. Je ne veux pas qu’il grandisse au Congo, je ne veux pas qu’il vienne ici, ce n’est pas un endroit pour lui. Si vous le souhaitez, je peux même vous verser une pension en guise de gratitude pour tout ce que vous avez toujours fait pour moi. Je sais que vous avez également votre fille, votre merveilleuse petite fille, mais donnez une chance à mon fils. Je vous en supplie, je sais qu’avec vous il sera heureux, il vous aime tellement si vous saviez… Je ne vous oublierais jamais tous les deux, et j’espère pouvoir vous revoir un jour au moins pour vous serrer dans mes bras et vous dire adieu.

Que dieu vous bénisse tous les deux,

Abbey, votre gouvernante dévouée.

A la lecture de ces mots, Leann fondit en larmes. C’était terrible et il n’y a rien qu’ils puissent faire pour l’aider, c’était trop tard. Elle se blottit dans les bras de son mari qui lui souffla : « On va garder Jacey, j’espère juste qu’elle s’en sortira. » Et évidemment, le couple se battit pour obtenir la garde de ce petit, non sans appui d’un ami haut-placé qui leur permit d’avoir gain de cause. Jacey grandit comme leur propre fils, le souvenir de sa mère étant presque trop lointain pour lui. Leann n’eut jamais de nouvelles d’Abbey, mais elle vivait dans l’espoir qu’elle s’en soit sortie.


Jacey n’avait manqué de rien, il avait été choyé pendant près de trois ans, et son premier jour à l’école élémentaire l’enchantait lui qui avait découvert plein de choses durant les vacances d’été où il avait traversé le globe jusqu’à l’Australie avec toute sa famille. Mais les choses ne se passèrent pas comme prévu. Ses parents adoptifs avaient tenu à l’accompagner jusqu’à la classe, et déjà plusieurs petits murmuraient à leurs autres camarades des propos racistes à son encontre. Une fois ses parents partis, une pluie de questions dérangeantes vinrent le troubler. Un petit garçon particulièrement impoli vint l’importuner en lui posant cette question dérangeante : « C’est pas tes vrais parents pas vrai ? » Jacey ne comprenait pas et s’indigna : « Si c’est mes parents ! » L’autre ricana d’une façon machiavélique. « T’es un menteur, tes parents peuvent pas être blancs et toi noir ! Elle est où ta mère, esclave ? » L’enfant fut choqué, et ne sut quoi répondre d’autre qu’une répétition de ce qu’il venait de dire : « Si ce sont mes parents je te dis ! » Et évidemment le gamin qui s’appelait Peter rétorqua immédiatement : « Tu trouves que tu leur ressembles ? Regarde-toi dans une glace pauvre naze ! » Les larmes coulèrent le long des joues du petit Brooks qui quitta immédiatement la salle, courant à toute vitesse pour rattraper ses parents déjà partis. Un adulte le croisa et lui demanda ce qui n’allait pas, et tout ce qu’il demanda, c’était d’appeler sa mère. Elle revint quelques minutes plus tard, affolée, prenant son fils dans ses bras, toujours en larmes, impossible à calmer. « Oh mon amour, mais qu’est-ce qui t’es arrivé ? Pourquoi tu es dans cet état, t’as pourtant l’habitude de l’école ! » Il secoua la tête, il ne voulait plus y retourner. « Pourquoi je suis un noir et pas toi maman, maman ? Pourquoi ? » Il ne lui en fallut pas plus pour comprendre. Un gamin immonde avait osé le discriminer, et si elle sentait la colère lui monter, elle préféra rassurer son fils : « Tu n’es pas un noir, Jacey, tu es un petit garçon tout ce qui a de plus normal. Regarde : tu as deux mains, comme moi, tu as une tête, des yeux, une bouche, un nez, comme moi. Et… » Jacey la coupa, se fichant bien des points communs : « Mais toi tu es blanche, regarde ta peau, pourquoi j’ai pas la même ? Il a dit que tu étais pas ma mère ! » Il n’avait donc aucun souvenir de sa mère biologique. Ils avaient décidé de ne pas aborder le sujet pour ne pas le contrarier, mais il était nécessaire de le faire à présent. « Ta maman ne pouvait plus s’occuper de toi, alors on t’a adopté avec papa, et quoi que les autres en disent, tu es notre fils. Tu le seras toujours, parce que tu es là et moi je suis là. » Dit-elle en pointant leurs deux cœurs respectifs, et elle le prit dans ses bras. « Je t’aime Jacey, n’en doute pas. Maintenant, on va aller voir le directeur, et on va s’occuper du vilain petit garçon qui t’a mis dans cet état. » Et puis la psychiatre de renom tint à mettre les choses au clair avec le directeur de l’établissement. Il y avait intérêt à ce que des sanctions soient prises, ou elle écrirait directement à son supérieur hiérarchique et qu’elle n’hésiterait pas à prendre des mesures. Le crime de racisme ne devait pas rester impuni, aussi jeune soit celui qu’il l’ait commis.

Depuis le temps, Jacey a bien grandi. Il a évolué au milieu des critiques, les a essuyées, s’est relevé, pour devenir un jeune homme plutôt admirable. A se battre contre tous depuis son plus jeune âge, Jacey a eu de la suite dans les idées et a entamé des études de droit à la prestigieuse université d’Harvard. Son examen d’entrée ? Il l’a réussi haut la main, voire même trop facilement, si bien qu’ils ont émis des soupçons à son sujet, mais le jeune Brooks est juste brillant. Et s’il pouvait s’avérer un véritable mort de faim dès qu’il s’agissait de défendre quelqu’un dans un procès, d’une élocution parfaite avec laquelle il mettait tout le monde d’accord, le garçon était bien différent dans la vie de tous les jours. Il n’avait pas perdu ce sens de la passion pour de nombreuses choses depuis son plus jeune âge : Jace adorait la musique, le chant, la danse, et il excelle dans ce domaine. Il s’est inscrit dans ce club qui rassemble les passionnés, dès sa première année, et il n’est pas rare de le voir s’illustrer dans les couloirs. Jacey est heureux de vivre, et il le fait savoir, il se tourne en dérision sans arrêt, il est le premier à se moquer de lui-même, et à faire des blagues. Si vous le connaissez dans le milieu du palais de justice, vous serez forcément étonnés de son comportement une fois les lieux quittés. A 22 ans maintenant, il prend la vie comme elle vient, et profite à 100% de sa vie d’étudiant sans négliger ses études, ça va de soi.