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zoie&hedwige - down by the river

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Elles s’étaient quittées la veille, en décidant de se revoir le lendemain même, mais ces vingt-quatre heures avaient semblé durer une éternité pour Hedwige. Elle avait pensé à Zoie toute la soirée, une bonne partie de la nuit, et toute la matinée. Et lorsque Julia l’avait appelée ce matin-là, inquiète de ne pas avoir eu de nouvelles depuis la veille, Hedwige lui avait menti. Une sombre histoire de travaux de dernière minute et d’heures prolongées à la bibliothèque. Et cette sensation avait été si désagréable qu’elle ne voulait pas que ça se reproduise. Elle était prête à tout avouer, éclaircir sa situation auprès de Zoie et tout raconter à Julia. En tout cas, c’était ce qu’elle avait eu envie de faire toute la matinée, parce que lorsqu’elle arriva près de la Charles River ce midi-là, sa détermination était devenue bien fébrile. Elle était un peu en avance, et s’était installée au pied d’un arbre, changeant de position plusieurs fois avant de finalement se mettre dos à celui-ci, un livre de biochimie sur les genoux, et de la place à ses côtés, au cas où. Le fait de ne pas vouloir paraître nerveuse lui donnait encore plus la bougeotte. Se recoiffer toutes les deux minutes, retirer, remettre le chapeau noir qu’elle avait décidé de mettre pour se donner un air décontracté. Ca ne lui ressemblait pas du tout. Elle passa sa main droite sous son haut, au niveau de son épaule gauche, et se massa tout en touchant son tatouage, en découvrant un bout au passage. C’était sa façon à elle d’évacuer la pression et se rassurer depuis qu’elle avait quinze ans. Et c’était peut-être un peu futile et dépassé, mais ça fonctionnait.
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Zoie n'avait pratiquement pas dormi. Depuis le moment où elle avait tourné le dos à Hedwige la veille au soir, son cerveau n'avait pas cessé de remuer des tas de choses dans tous les sens. En plus, elle avait appris le matin même qu'Athina s'était barrée de Harvard sans rien dire à personne. Ca l'avait un peu blessée. Elle avait cru qu'il se passait quelque chose entre elles. Mais visiblement elle s'était fourvoyée. Peu importe maintenant. Elle était loin, et Hedwige, elle, était de nouveau là. Elle n'avait pas arrêté de penser à elles deux, à leurs souvenirs communs, au bonheur qu'elles avaient touché du doigt quand elles étaient ensemble. Le fait est qu'elle ne pouvait pas se défiler. Elle lui avait donné un rendez vous, elle devait y aller. Elle stressait, elle avait la boule au ventre. Parce qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait lui dire. Il fallait qu'elle lui avoue tout ce qui s'était passé. Mais pendant deux minutes, elle était décidée à le faire, et la minute d'après, elle changeait d'avis. Franchement, Hedwige devait être la seule personne au monde capable de la faire douter d'elle même à ce point. Allez, il était temps d'y aller. Un jean slim noir, des bottines camel, une veste cintrée noire par dessus une chemise blanche et c'était parti. Elle vit Hedwige adossée à un tronc d'arbre en arrivant. En train de se masser l'épaule. Et Zoie savait parfaitement ce que ça signifiait. Elle n'avait pas oublié les vieilles habitudes d'Hedwige. Au moins, elles étaient deux stressées. "L'endroit te plait ?" Pas de bonjour, une entrée en matière à la Zoie d'aujourd'hui.
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Une voix retentit, sa voix, et elle sursauta. Instinctivement, sa main avait quitté son épaule, replaçant son haut et recouvrant son tatouage. Elle tourna la tête vers Zoie, et sourit lorsque leurs regards se croisèrent. Ce n’était pas un mirage, et elle n’avait pas redisparu. Elle était venue, elle était bien là, et Hedwige vit une partie de son stress s’envoler. La brune lui faisait cet effet-là, parfois. « Oui, c’est très beau. Je ne connaissais pas, merci de m’en avoir parlé. » Elle n’avait jamais eu l’occasion de venir ici avant, et découvrait ce petit coin de tranquillité, loin de l’agitation du reste du campus. De toute évidence, c’était bien mieux qu’un café. Zoie était debout, elle assise. Elle hésita pendant un moment à se lever, mais finalement n’en fit rien, votant pour la décision plus sage de ne pas bouger. Elle posa de nouveau les yeux sur cette place qu’elle lui avait gardée, à ses côtés, et le souvenir de la veille de ses lèvres sur sa joue la fit frissonner. Elle referma le livre qu’elle avait sur les genoux, le rangea, puis se tourna de nouveau vers la jeune femme. « Tu viens souvent ici ? »
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"Contente que ça te plaise." Mais pas surprise. Le coeur de Zoie s'emballa une première fois en voyant Hedwige, et une deuxième fois quand elle lui sourit. Sans même s'en rendre compte, elle se mit à lui sourire aussi. Elle était contente de la voir. C'était impossible de le nier. Elle était même heureuse. La mather se décida à s'assoir à la place que son ex lui avait gardée. Juste à côté d'elle, contre cet arbre. Elle croisa ses jambes en tailleur. Leurs genoux se touchèrent. Zoie frissonna. "Assez. C'est un peu mon havre de paix." Plus paisible, c'était impossible dans tout Cambridge. Paisible certes, mais aujourd'hui, elle était tendue. Elle baissa la tête, réfléchissant à quoi dire pour rompre le silence. "Je suis contente que tu sois venue. J'avais peur que ..." Que quoi ? Qu'elle se barre ? Qu'elle l'évite ? Qu'elle décide de ne plus lui parler parce qu'elle avait changé ? Ou qu'elle ait quelqu'un d'autre dans sa vie et qu'elle soit obligée de le constater tous les jours ? "Que tu sortes de ma vie de nouveau." Techniquement, c'était elle qui était partie. Mais Hedwige ayant rompu la première, il y avait un point de chaque côté.  
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Hedwige frissonna de nouveau lorsque Zoie vint s’asseoir à ses côtés, et que leurs genoux se touchèrent. L’avoir ainsi à ses côtés, c’était presque irréel. Et en même temps, elle ressentait cette sensation de bien-être, la même qu’elle avait pris l’habitude d’avoir à chaque fois qu’elles étaient ensemble, à Montréal.  Zoie l’avait emmenée dans son havre de paix. Elle était touchée par cette attention, qu’elle savait particulièrement forte. Mais elle n’osait pas parler, n’osait pas aborder le sujet sur lequel elles s’étaient quittées la veille, et fut reconnaissante lorsque Zoie prit de nouveau la parole. Elle avait peur qu’elle sorte de sa vie ? Hedwige planta son regard dans le sien malgré elle, un regard mêlant surprise, tristesse, et surtout détermination. « Jamais. » Etait-ce une affirmation ? Une interdiction ? Une promesse ? Probablement les trois à la fois. Puis ce fameux regard s’adoucit, et se détourna, tandis que ses yeux bleus allèrent se perdre au loin, sur la rivière. « Je n’ai jamais voulu que ça arrive. Que tu t’en ailles… Je suis désolée. » Oh, oui. Elle était désolée. Elle n’avait jamais voulu rompre, jamais vraiment. Et elle avait été dévastée à l’idée que Zoie était partie à cause de ça. « C’est à cause de moi que tu es partie ? » Elles étaient entrées dans le vif du sujet. Sans introduction, sans préliminaires. Mais c’était tout ce qui les intéressait, n’est-ce pas ?
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Jamais. Le regard que lui lança Hedwige transporta Zoie dans un autre monde. Ses sentiments étaient en train de se raviver. Ils avaient toujours été là, quelque part. Mais ils reprenaient vie. Ils grandissaient, ils reprenaient forme. Elle se sentait comme une adolescente amoureuse pour la première fois qui était fascinée et intimidée à la fois. La gorge nouée, les mains moites. Il fallait qu'elle se contrôle. Sept ans avaient coulé sous les ponts, elle et Hedwige c'était terminé. Un peu de sang froid que diable. Puis elle s'excusa. Est ce qu'elle pensait que leur rupture était la raison de son part ? Est ce que ça voulait dire qu'elle n'avait pas vraiment voulu rompre à cette époque là ? Elle baissa la tête. Elle s'était complètement monté la tête. A un moment, elle s'était même dit qu'Hedwige avait du être soulagée de son départ. Que c'était bon débarras. Elle s'était inventé des choses fausses toute seule. Juste pour justifier sa colère. Sa colère contre le monde entier pour ce qui lui était arrivé. Pour essayer de se convaincre qu'elle était mieux sans Hedwige, et parce que la détester aurait soulagé la douleur de sa perte. Mais elle n'y était jamais parvenu. "Indirectement." dit elle le regard perdu dans le vide. Elle prend une grande inspiration. Il allait lui falloir une bonne dose de courage. "J'aurais tout fait pour te récupérer. N'importe quoi. Je n'étais rien sans toi. Renoncer à toi m'était insupportable, tu sais ça ?" Elle plongea son regard douloureux dans celui de celle qu'elle avait aimé plus que tout au monde. Elle reprit, tournant à nouveau la tête. "Alors l'après midi là, j'ai séché les cours. Je suis rentrée chez moi. J'ai ..." Sa gorge se noua. Elle déglutit. "Je leur ai dit. A mes parents. Que j'aimais une fille."  
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Indirectement. C’était donc de sa faute. Un peu de sa faute. Elle attendit la suite, qui arriva bien trop vite pour que son cerveau ait le temps de correctement traiter toutes les informations qu’il reçut. Renoncer lui était insupportable. Oui, elle le savait. Elle l’avait su, en tout cas, elle y avait cru… Leur regard se croisa à nouveau, et Hedwige sentit toute la détresse et la peine que ressentait Zoie, qu’elle avait ressentie depuis ce jour-là. Son regard à elle n’était pas mieux à vrai dire. Mais il s’anima, se transforma, lorsque la mather lui expliqua qu’elle avait sauté le pas. Elle leur avait dit. Elle les avait confronté à la vérité, affronté leur regard, qui avait été tellement difficile à soutenir, pendant si longtemps. Elle l’avait fait… Pour elle. Son cœur s’emballa, et elle se retrouva sans voix. Après toutes ces années à se dire qu’elle n’avait pas été assez bien, qu’elle n’avait pas suffi, Zoie lui révélait finalement qu’elle avait eu tout faux. Qu’elle l’avait aimée. Tellement fort que même ses parents ne pouvaient plus être un obstacle à leur amour. « Oh… » C’était le seul son qu’elle fut capable de sortir, dans un premier temps. Trop de pensées se bousculaient, trop de choses à lui dire, qu’elle avait refoulées pendant trop longtemps. Elle voulait la remercier, lui dire à quel point elle était fière, à quel point elle l’avait aimée elle aussi. A quel point ç’avait été dur de la voir souffrir, lorsqu’elle l’avait mise au pied du mur. Elle aurait voulu être là, à ses côtés. Si seulement elle lui avait dit qu’elle le ferait… « Comment ça s’est passé ? »
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Hedwige eut l'air surprise. Franchement surprise. Quoi, ce n'était pas ce qu'elle voulait après tout ? Ce qu'elle avait espéré pendant si longtemps ? Qu'elle dise la vérité et qu'elles arrêtent enfin de se cacher. Est ce qu'elle pensait que Zoie ne l'aimait pas assez pour prendre le risque ? Parce que Zoie l'avait aimée au point de s'en rendre malade. De ne plus dormir certaines nuits. De ne plus penser qu'à elle. Quand Zoie était amoureuse, et ce fut la seule véritable fois, elle était prête à tout. Encore plus maintenant. On arrivait au stade de la conversation le plus difficile pour la mather. La scène suivante était la plus traumatisante de toute sa vie et elle était incapable de la raconter sans trembler. Il y eut plusieurs secondes de blanc avant qu'elle ne parvienne à formuler un mot. Son regard se perdait dans le vide. Elle allait revivre cette scène. Encore. "Mon père ..." Elle déglutit. "Il a dit ..." Sa voix commença à trembler ainsi que sa main droite. "Il a dit que j'étais un monstre. Que je n'étais ..." Son visage se déforma de douleur. "Plus sa fille." Une larme coula sur sa joue. "Ma mère était assise là, à me regarder avec dégoût." articula-t-elle avec une moue pleine de dégout justement, de dégout pour ses parents. Elle les haïssait. "J'ai essayé de bafouiller quelque chose, de leur dire que je n'avais pas choisi, je ... Je n'ai pas eu le temps." Plusieurs larmes coulèrent de plus belle. "Il a pris la batte de baseball qui était toujours dans l'entrée. Et il ..." Elle dut prendre quelques secondes, se mordant la lèvre, avant de parvenir à dire "Il m'a frappé. Dans le dos. Une fois. Deux fois. Trois ..." Elle avait l'impression de sentir la douleur irradier son corps, le bruler à nouveau. "Je me suis écroulée. Il a continué. Partout. Sur mes jambes, mes bras, ma tête même." Il l'avait massacrée. Comme une bête. "J'ai essayé de ramper, sous les coups. J'ai réussi à lui donner un coup dans le tibia. J'ai réussi à me mettre à quatre pattes et à aller vers la porte, il est revenu à la charge, j'ai essayé de me protéger avec mes bras, sans vraiment y arriver, et j'ai ..." Les souvenirs étaient flous à ce moment précis. "Je crois que je lui ai donné un coup de pied, quelque chose comme ça, et j'ai réussi à m'enfuir." Avant de s'écrouler cent mètres plus loin, une fois dans la ruelle à côté. La douleur était tellement vive qu'elle avait cru mourir.
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Zoie tremblait. Ce n’était pas le stress, ce n’était pas le fait qu’elles étaient toutes les deux si proches, ce n’était même pas le fait de devoir raconter son histoire. Elle était en train de la revivre, purement et simplement. Et elle avait embarquée Hedwige avec elle. Elles étaient revenues sept ans en arrière, dans la maison des Greyson, au moment où Zoie avait affronté le regard de ses parents, et où ils l’avaient reniée… Et battue. Hedwige était outrée, dégoûtée, et se mit même à haïr. Les parents de Zoie bien sûr, mais aussi elle-même. Jamais elle n’avait pu croire qu’ils auraient osé mettre la vie de leur fille en danger. C’était allé loin, beaucoup plus loin que les châtiments corporels dont elle avait déjà connaissance. C’était un degré de violence qu’elle ne pouvait tout simplement pas concevoir entre un père et sa fille. Et c’était de sa faute à elle, si elle n’avait pas compris. Si elle n’avait pas été là. Si elle avait poussé Zoie dans ce piège, toute seule, sans défense. Les parents de Zoie n’avaient jamais laissé transparaître le moindre indice, pas à elle en tout cas. Après son départ, ils étaient apparus froids, mais bien sous tous rapports. La petite famille parfaite allant à l’église tous les jours, moins une de leurs filles, mais rien d’important. Et elle s’était laissé berner. Se disant que tout devait bien aller, qu’ils avaient dû envoyer Zoie ailleurs, ou pire, qu’elle leur avait demandé pour pouvoir s’éloigner de Montréal et…d’elle. Hedwige s’en voulait, se détestait, se haïssait pour ne pas avoir vu tout ça, pas avoir su repérer le danger vers lequel elle avait poussé Zoie. Et la simple idée d’imaginer la jeune adolescente, seule, sans défense, s’enfuir de chez elle après avoir été rouée de coups, à moitié morte dans une ruelle… Hedwige fut dégoûtée d’elle-même. « Zoie… » Elle ne la lâchait pas du regard. Et elle aurait voulu la prendre dans ses bras, lui dire que c’était fini, que tout allait bien. Mais tout n’allait pas bien. Rien ne pouvait aller bien, pas après ça, et elle se détestait pour le simple fait d’aller bien, d’avoir réussi à aller bien alors que Zoie avait vécu cette horreur, par sa faute. Et ce sentiment d’impuissance la détruisait, la laissait sans voix. « Je suis désolée Zoie. » Lui dire qu’elle était désolée ne pouvait rien arranger, rien du tout, c’était beaucoup trop tard pour ça. Lentement, elle leva une main tremblante et la posa sur l’épaule de Zoie. Elle voulait la serrer dans ses bras, lui faire sentir qu’elle était là, mais la peur du rejet la paralysait. Et si Zoie ne voulait plus d’elle ? Si elle était dégoûtée par son comportement, son ignorance, sa naïveté ? Après tout, elle-même se dégoûtait.
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Voilà, la vérité était sortie, même si comme à chaque fois, elle n'en sortait pas indemne. Le traumatisme était ancien, et elle avait cessé d'y penser tous les jours, de cauchemarder la nuit, elle n'y pensait plus spécialement, même si ça faisait partie d'elle. Seulement dès qu'elle devait y penser, c'était toujours aussi violent. Elle redressa lentement la tête pour regarder Hedwige. Qui avait l'air de tomber des nues. C'est vrai que ses parents avaient toujours bien caché leur jeu. Mais quand même. Elle semblait ne s'être jamais douté qu'il y avait eu un soucis avec eux et que c'était pour ça qu'elle s'était volatilisée. La main d'Hedwige sur son épaule lui apporta un peu de chaleur. Et la force nécessaire pour terminer son récit. "Après ça ... j'ai erré dans les rues de Montreal pendant quelques jours. J'ai dormi dehors, je n'avais rien ... J'ai fait du stop jusqu'à Vancouver, et j'ai trouvé un travail dans un bar un peu mal famé, y avait un foyer pour les sans abris où je pouvais dormir. J'ai économisé pendant un mois et je me suis payé un billet d'avion pour Sydney. J'ai rencontré Matthew là bas, un winthrop, et il m'a protégée, et hébergée, et je lui dois beaucoup. J'ai travaillé comme serveuse dans un restaurant pendant un an, et je suis arrivée à Harvard la rentrée suivante." Voilà, l'histoire était complète. Plus de mystère. "Je ... Je voulais juste fuir. Changer de vie. Je suis désolée ..." De ne pas l'avoir contactée. Elle tourna enfin son regard encore embué vers Hedwige.
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