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Jaimeson Kane ► Simone Nobili

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Fiche Étudiant


   
C'est le 27 juillet 1993 à Kiev que suis né sous le nom de Kahn Avaneszko mais cette identité fut rapidement remplacée par celle de Jaimeson Kane après mon adoption. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Mathématiques appliquées et astrophysique depuis 3 ans ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Mather House ou les Quincy House.

   
Pourquoi MAISON 1 ou MAISON 2 ?
   
Mather House
   Avec son regard incandescent et sa mine refrognée, Jaime aurait parfaitement sa place au sein de la Mather House, non pas qu’il soit du genre à finir dans le caniveau chaque samedi soir mais il existe en lui une véritable tempête prête à tout dévaster sur son passager que ce soit en bien ou en mal. Jaime, c’est le trublion, celui qui motive les troupes et leur redonne le sourire, celui prêt à tout pour mettre un peu de fun dans sa vie et celle des autres quitte à le regretter le lendemain. Après tout, toutes les idées ont l’air bonnes dans la tête ! Si la bonne humeur est de mise chez lui, à la moindre contrariété, tout peut basculer et à ce moment là, Jaimeson devient méconnaissable.

   Quincy House.
S’il est vrai que Jaime est semblable à un volcan, on ne peut nier son altruisme exaspérant. L’égoïsme ? Cette notion est inconnue pour le garçon prêt à tout pour venir en aide aux autres et leur redonner le sourire. A vrai dire, il aime un peu le monde entier par défaut et il faut vraiment le vouloir pour se mettre Jaime à dos. Ce côté Bisounours fait de lui un parfait Quicy.
Mon personnage c'est le plus beau
   
(ajoutez "checked" pour cocher une case, 12 cases à cocher, sous la forme "l'un ou l'autre")
   
EXTRAVERSION (E) - INTROVERSION (I)
Expansifou Tranquille
Audacieux ou Réservé
Ouvert ouSecret

   SENSATION (S)- INTUITION (N)
   
Factuelou Abstrait
Pragmatique ou Innovateur
TraditionnelouOriginal
PENSÉE (T)  - SENTIMENT (F)
   
Impartialou Empathique
Détaché ou Compatissant
Logique ou Subjectif

   ORGANISATION (J)- ADAPTATION (P)
   
Structuré ou Souple
Circonspect ou Spontané
Conformiste ou Non-conformiste

   APRÈS LA BOMBE
  Dans sa courte vie, Jaime en avait déjà vu des choses mais quelque chose comme ceci ? Non jamais. A vrai dire, il n’était même pas sur le campus ce jour là mais il en fut bien vite informé par les passants, les sirènes…et le coup de fil de ses parents. Damn comment pouvaient-ils être au courant avant lui ? Non, il n’était pas blessé, non il n’était même pas sur les lieux. Non je ne sèche pas, un prof était absent. Voilà quelle fut la conversation à ce moment mais ce n’est que plus tard qu’il comprit la gravité de ce qui venait de se passer. Par chance, aucun de ses proches ne furent blessés.

   
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Awakening et j'ai 24 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Bazzart.  Je l'ai trouvé actif alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Simone Nobili comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par minljiva. Je fais environ 800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

   Mot de la fin ? ▲  Jaimeson Kane ► Simone Nobili 1839924927

   Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
   
adhérer un flood d'intégration (?)
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Il était une fois...
« La catastrophe a propagé dans l'atmosphère l'équivalent radioactif de 400 fois la bombe d'Hiroshima, ou de 0,5 fois une bombe nucléaire actuelle »

Kahn Avaneszko est né un jour pluvieux dans l’hôpital public de Kiev, en Ukraine. Ce n’était pas une naissance prévue ni même une naissance souhaitée et il semblerait même que la poisse se soit invitée au-dessus du berceau de plexiglas du nourrisson. Né d’une mère tout juste âgée de seize ans, trop bête pour se protéger et bien vite abandonnée par son petit ami qui avait bien autre chose à faire que de subvenir aux besoins d’un mioche alors que lui-même avait encore du talc au cul, Kahn fut donc finalement confié aux services sociaux de l’hôpital afin d’être placé aux adoptions. Une seule faveur lui fut cependant accordée : sa jeune mère accepta malgré tout de lui laisser son nom pour qu’il puisse un jour la retrouver, si l’envie lui en prenait. La jeune fille, aussi désorientée que désespérée ne voulait pas que l’enfant erre des années durant à la recherche de sa véritable identité et de ses parents biologiques. Elle repartit quelques jours plus tard, laissant son premier enfant seul, confié aux bons soins de la nurserie impersonnelle. La plupart des bébés se faisaient rapidement adopter par des couples en mal d’enfants mais la Malchance ne quittait pas le bébé aux cheveux sombres. Celui-ci était aussi mignon que casse-pied car s’il y en avait bien un qui braillait pour un oui ou pour un non, c’était bien Kahn. Le bébé était également sujet aux apnées du sommeil et finissait rarement ses nuits, réveillant systématiquement tout l’étage. C’est donc avec soulagement que l’hôpital envoya l’orphelin morveux dans un orphelinat ou il pourrait casser d’autres oreilles en toute tranquillité. Et c’est ce qu’il fit allégrement et ce durant près de trois ans. En soi, ce n’était pas un mauvais petit garçon, il était même vif et enjoué malgré un caractère bien trempé, ne se laissant marcher sur les pieds par personne, osant même défier les dirigeants de l’établissement. Ce n’était pas personnel, le gamin était simplement turbulent et aurait bien eu besoin d’un cadre familial strict. Il avait besoin d’avoir quelqu’un contre qui se blottir le soir avant de s’endormir, quelqu’un qui lui tricoterait des écharpes et bonnets pour éviter ses nombreuses bronchites, quelqu’un pour le remettre à sa place quand il décidait qu’il était le chef, parce que Kahn voulait bien dire ce que cela voulait dire : le souverain. Mais à l’orphelinat, il n’y avait pas tout cela. Bien sûr, ils étaient traités avec respect et un semblant d’affection, mais ils n’étaient que des orphelins. Des petits humains vivant aux crochets de la société déjà bien difficile, partagée entre les conflits et la reconstruction biologique du pays après la catastrophe de 1984. Personne n’avait le temps de se consacrer à ces rejetons. Personne ? Pas tout à fait. Un jour, un couple d’anglais fit le tour des orphelinats des régions, touchés par la situation de ces milliers d’enfants abandonnés. Ils s’arrêtèrent à l’orphelinat de Kiev et après en avoir fait le tour avec la mère supérieure, ils avaient pu rencontrer un nombre important d’orphelins sages comme des images, la raie au milieu et des socquettes blanches, en train de jouer à la marelle ou à leur faire des petits coucous. Ils auraient pu tous les adopter s’ils s’étaient écoutés et pourtant, malgré leur attendrissement, leur attention avait été portée sur un gamin qui boudait dans son coin, après avoir été réprimandé. Il avait été mis au coin pour avoir piqué une crise sans raison apparente, et la règle d’or ici, c’était la discipline. Le gamin n’avait pas fait de coucous mais avait donné un coup de pied dans un caillou, les mains sur la tête en guise de bonnet d’âne. C’était d’un autre monde, une autre époque. Mais le couple d’anglais le désigna. « Pourquoi il est puni ? » La mère supérieur avait haussé les épaules. « Il est turbulent et pleurnichard. Si vous pouviez nous en débarrasser, allez-y ». Oh n’en soyez pas choqués, vous aussi vous seriez à bout avec un gamin qui ne finissait toujours pas ses nuits et qui rouspétait à longueur de journée, s’inventant mille bobos pour ne pas aller à la garde. La mère supérieur ne le détestait pas, elle y était plutôt indifférente et si le gamin pouvait laisser sa place à un autre, plus calme, elle en serait bien soulagée. Scandalisés, les anglais s’approchèrent du petit et lui demandèrent son nom. Il ne répondit pas, la mère supérieure fut obligée de lui faire les gros yeux. « Avaneszko Kahn Госпожа ». Les anglais se regardèrent. Un long chemin à parcourir les attendait. Pour commencer la barrière de la langue. Ce jour là encore, les premiers papiers furent signés.

« Une seule enfance est supportable : la nôtre. »

L’extraction du jeune Ukrainien se fit sans trop de difficulté, les Kane correspondant parfaitement aux critères d’adoption des deux pays : mariés depuis huit ans, résidant à Manchester en Angleterre avec une situation plutôt confortable, Bridget et Liam avaient tout pour fonder la petite famille parfaite mais malgré de nombreuses tentatives, ils furent obligés de se rendre à l’évidence : Ils ne pourraient jamais avoir d’enfants naturellement. L’arrivée de Khan fut donc un véritable cadeau du ciel pour eux qui rêvaient que d’une chose : une grande famille nombreuse, avec pleins d’enfants courant partout. Et avec Khan ils allaient être servis. Rebaptisé Jaimeson Kane, l’enfant de trois ans du tout d’abord apprendre sa nouvelle langue, ce qui fut plus facile pour lui que pour ses parents qui n’avaient pas la moindre notion de Russe. Jaime lui n’y connaissait rien en Anglais, mais du fait de son jeune âge, il apprit très rapidement. Liam insista cependant pour que l’enfant puisse continuer à apprendre le russe et ils choisirent donc une nounou bilingue. Ce qui ne courrait pas à tous les coins de rue certes, mais ils finirent par trouver leur perle rare. Jaime s’acclimata très rapidement à ce nouvel univers qu’il n’avait finalement jamais connu, avoir deux parents aimants, une nounou lui rappelant sa langue maternelle et surtout, un tout nouveau niveau de vie. La mère supérieur n’avait cependant pas menti sur le compte de Jaime, c’était un garçon bruyant, énergique, turbulent et surtout hyperactif. Ils voulaient une famille nombreuse ? Jaime faisait office de dix gamins à lui tout seul. Il passait d’une activité à une autre sans jamais achever la première, ce qui posa rapidement soucis à l’école. Difficile de le concentrer longtemps et rester assis en classe ne lui convenait guère. Malgré son hyperactivité, le garçon avait cependant la santé fragile et enchaina les bronchites, rendant sa scolarité fastidieuse. La question de cours par correspondance se posa rapidement, pour qu’il puisse continuer à apprendre malgré ses absences fréquentes. Il avait alors environ cinq ans. Quand on lui posa la question, car Bridget était très attentive à l’avis de son fils, le petit garçon s’y opposa fermement malgré son jeune âge, car même s’il était turbulent, il aimait bien l’école et surtout, il aimait avoir des copains et pour être honnête, des copains, il en avait pleins. La barrière de la langue étant déjà surmontée depuis bien longtemps, en Angleterre, on tolérait mieux son comportement parfois trop enthousiaste et la maîtresse d’école proposa alors aux Kane de l’inscrire à un club sportif. Le choix fut vite fait : Football. Cela sembla être la solution miracle puisqu’en plus d’être doué avec le ballon rond, Jaime se dépensait tellement qu’il parvint à être plus calme le reste du temps. La famille s’agrandit quelques temps plus tard pour accueillir un deuxième petit garçon âgé alors de cinq ans également, issu du Liban. Son adaptation fut un peu plus difficile puisqu’il était plus âgé et ne connaissait pas un mot d’anglais mais très vite, les deux enfants se sont liés d’amitié et finalement, Jaime l’hyperactif et son frère le sauvage devinrent rapidement liés comme les trois mousquetaires ou encore comme les cinq doigts de la main. Leur complicité devenant une arme redoutable pour rendre leurs parents complètement chèvres et à force de faire des bêtises, le drame fut inévitable. Un accident de rien du tout qui marquera pourtant un tournant décisif dans la vie du petit anglais. Tandis que les gamins jouaient au foot sur le terrain communal, le ballon s’échappa du terrain et roula sur la route. S’ils n’avaient pas été des gamins turbulents et téméraires, si leurs parents n’avaient pas eu le dos tourné à cet instant précis et surtout, s’il avait écouté les consignes de sécurité, rien ne serait arrivé. Jaime était allé chercher le ballon en courant, sans regarder avant de traverser. L’accident fut inévitable, et une voiture le percuta. Pas fort, mais suffisamment pour lui casser le bras et provoquer un assez important saignement. Paniqués, ses parents l’emmenèrent à l’hôpital, son frère sur les talons et il fut quasiment immédiatement pris en charge pour remettre l’os à sa place. Pourtant, alors que l’opération s’était passée sans la moindre complication, les médecins y firent alors la découverte qui allait à tout jamais changer sa vie, lui, Jaimeson, neuf ans.

Tandis qu’il était assis sur le lit d’hôpital avec son frère qui lui faisait son premier dessin sur le plâtre, le Médecin entraina ses parents vers la sortie de la chambre pour leur parler seuls à seuls. Bridget serra la main de Liam devant la mine sombre du médecin, les visages tiré par l’inquiétude. Celui-ci leur posa de nombreuses questions sur leurs antécédents familiaux au niveau de la santé jusqu’à ce qu’ils avouèrent qu’il était adopté et qu’au fond, ils n’avaient pas la moindre idée, son dossier médical étant bien maigre. Le médecin poussa un petit grognement puis commença à leur expliquer le fonctionnement des cellules mais fut rapidement interrompu par Bridget au bord de la crise de nerfs, celle-ci lui demanda sèchement d’en venir aux faits et c’est alors que le mot fut prononcé : VIH. Abasourdis, les anglais restèrent un long moment sans voix. Comment était-ce possible ? Il n’avait jamais été transfusé et n’avait pas l’âge pour avoir été contaminé sexuellement. Patient, le médecin leur expliqua alors un autre moyen de transmission : in utero. Leur monde s’écroula littéralement. A n’importe quel instant, le gêne pouvait muter en syndrome d'immunodéficience acquise. La nouvelle provoqua un véritable cataclysme au sein de la famille Kane. Comment vivre avec une telle épée de Damoclès au-dessus de la tête si jeune ? Comment expliquer à un gamin de neuf ans qu’il était contaminé, que sa vie devrait être partagée entre précautions et suivi médical et pire, qu’en très peu de temps, il risquait de développer la maladie…Ils le regardèrent un instant au travers de la vitre, tandis que son frère et lui riaient à gorge déployée, insousciants.

« God save the Queen..God saaaave the queen… »

« C’est ça votre putain de bonne nouvelle ? Vous me faites chier bordel ! » S’écria l’adolescent en se levant brutalement du fauteuil, comme monté sur des ressorts, se passant les mains dans les cheveux. Il avait tondu les côtés, ne laissant qu’une épaisse mèche sombre lui tomber sur le visage cachant en partie ses yeux noisette. Il marcha en rond dans le bureau, partagé entre l’envie de gueuler pour marquer son désaccord et celle d’étrangler le médecin, ça n’y changerait rien, mais ça le soulagerait. Il se tourna vers sa mère, mais celle-ci évitait son regard, gênée, il savait qu’il aurait dû se réjouir de la nouvelle, mais celle-ci ne faisait que confirmer que le virus avait beau sommeiller depuis des années sans jamais se manifester, il n’avait pas disparu pour autant. Il soupira et se laissa lourdement retomber dans le fauteuil, brutalement las. Six ans étaient passés depuis la découverte de sa maladie et pourtant, Jaime se révoltait toujours et encore contre cette injustice. « Jaimeson, je ne comprends pas pourquoi tu te mets dans ces états, tu es ALT autrement dit asymptomatiques à long terme et il y a bien des chances pour que tu ne développes jamais la maladie. Tu peux avoir une vie normale ! » expliqua le médecin d’une voix condescendante en posant ses lunettes sur son bureau, observant tour à tour l’adolescent et sa mère. Mais loin d’avoir un effet apaisant sur le jeune homme, il provoqua à nouveau un élan de colère en lui. C’était simple, Jaime avait une furieuse envie de lui écraser la tête contre le bureau, peut-être même lui cracher dessus. Selon l’humeur. Et laissant libre court à sa mauvaise humeur il donna un violent coup de pied contre le lourd bureau du médecin, le déplaçant légèrement. Le bruit retentit dans toute la pièce. Étrangement, il ne hurla pas mais se redressa légèrement. « Vous vous foutez de ma gueule en fait, c’est ça ? Vous croyez que c’est une putain de belle vie que je mène ? Youpi j’ai pas le sida encore, en attendant mes potes eux ils peuvent se cogner gaiement et baiser sans se poser de questions. Moi je suis le con qui se balade en gants Mappa de peur de contaminer le monde entier. Ouais nan désolé, je kiffe pas trop la vibe là. ». Le langage et l’attitude de Jaime devenaient de plus en plus agressifs sous la colère et le désespoir. Bien sûr que c’était une bonne nouvelle pour lui mais au fond, il avait toujours encore l’espoir qu’un jour le médecin lui dire « Ok c’est bon, t’es guéri ». Mais il ne le lui disait jamais et venait lui annoncer des fausses bonnes nouvelles du genre « Ah au fait, tu ne vas pas mourir dans les jours à venir, relax ». C’était toujours difficile pour Jaime d’entendre ce faux optimisme dans la voix du quarantenaire confortablement installé dans son cabinet de Londres, lui ne rêvait que d’une chose, vivre une vie normal. Agé de quinze ans, Jaime était un adolescent presque comme les autres, toujours partant pour s’amuser, rire et particulièrement attiré par l’interdit. Un garçon charmant et charmeur malgré son côté un peu bourru, capable du meilleur comme du pire. Il n’était pas franchement mauvais et même plutôt cool comme mec, mais son caractère n’était pas des plus simples devenant rapidement agressif, il avait aussi quelques tendances à s’imaginer maître du monde et que sans lui, le monde s’arrêterait de tourner. Par chance, le garçon ne se prenait pas trop au sérieux. Fêtard et joyeux, Jaime avait de nombreux amis et sortait beaucoup, mais s’il y en avait bien avec qui il était très proche, c’était bien ses coéquipiers au football à l’époque, quand il était gosse. Mais au fil des années, les aprioris avaient fini par prendre le dessus et il se faisait exclure. Le problème à Manchester c’était que tout le monde le connaissait comme le loup blanc, sa maladie était connue de tous ou presque et malgré son leaderships, la peur de la contamination était plus forte chez les jeunes de sa génération. C’était à la fois un avantage et un inconvénient puisque les gens se montraient constamment gentils et compréhensifs avec lui, ce qui avait le don de l’énerver davantage. Il ne voulait pas être le malade de service, surtout que lui se sentait loin d’être différent des autres et les attentions dont faisait preuve son entourage l’étouffait. Et Jaime avait tendance à réagir de façon radicale. Ah ouais ? Tu veux me protéger et me border le lit ? Ben attend un peu de voir ! Aimant jouer avec le feu, le garçon avait le chic de se retrouver dans des situations sans queue ni tête, se retrouvant par exemple pris dans une bagarre entre hooligans, par le plus grand des hasards. Oh bien sûr, il en profita pour rendre quelques coups et surtout, se faire casser le nez mais qu’importe. Il se nourrissait de cette sensation d’être pris pour un égal, malade ou pas, il se prenait sa dose de coups et pour la première fois depuis longtemps, il se sentit revivre. Bien sûr, le nez cassé, ce n’était pas nécessaire, mais il en garda malgré tout un bon souvenir et surtout, cela fit germer en lui une idée nouvelle, celle du nouveau départ.

« Wind of change »

Un nouveau départ, c’est ce qu’il voulait vraiment : Il ne voulait pas forcément devenir une personne nouvelle, son côté British un peu brut de décoffrage et grossier ne changerait pas, mais il voulait aller quelque part où il serait considéré comme Jaime et non pas comme « Le mec malade ». Et pour cela, quoi de mieux que de mettre quelques centaines de kilomètres entre Manchester et sa nouvelle vie ? Quand il rentra ce jour au domicile familial, décidé à partager sa décisions avec ses parents, ceux-ci eurent du mal à l’accepter, à la fois inquiets vis-à-vis de la maladie de leur fils mais surtout pour son côté sauvage et un peu fou. Prendrait-il correctement soin de lui ? Serait-il assidu à ses études et surtout, si les choses se passaient mal…il serait seul. Mais Jaime savait se montrer persuasif et finalement, ils lui cédèrent, une fois de plus. Bien sûr, les démarches furent longues mais après nombreuses paperasses, les Kane s’envolèrent pour les Etats-Unis et, quand il fut inscrit à l’université et installé, Bridget et Liam se retournèrent enfin une dernière fois avant de retourner en Angleterre, seuls. Jaimeson leur fit un dernier salut avant de se retourner, vers sa nouvelle vie.
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Bienvenuuuuuuuue sur ILH Jaimeson Kane ► Simone Nobili 3850463188
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Bienvenue parmi nous :)
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Bienvenue parmi nous ! :P
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bienvenue à toi Jaimeson Kane ► Simone Nobili 3850463188
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Bienvenue parmi nous Jaimeson Kane ► Simone Nobili 3850463188
Good luck pour ta fiche Vic
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bienvenuuuue et bon courage pour ta fiche hanwii
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Bienvenuuue. hanwii
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WELCOOOOOOOOOOOOOOMEEEEEEE Jaimeson Kane ► Simone Nobili 3850463188 Jaimeson Kane ► Simone Nobili 3850463188 Jaimeson Kane ► Simone Nobili 2511619667



bonne chance pour ta ficheeee Jaimeson Kane ► Simone Nobili 1688815589
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