Toc toc toc ¤ Tate

Toc-toc-toc !

ft. Mickaela & Tate

C’était un vendredi soir comme les autres ! Ou presque. Les Cabots faisaient une soirée et ma colocataire m’avait fait promettre de ne pas y venir trop tard. Elle me connaissait, j’adorais passer mon vendredi soir en ville lorsque je ne retournais pas à New York pour le week end. Aussi, je ne m’étais pas privé de filer après avoir passé mon après-midi à réviser. Sortir pour décompresser un peu était juste ma récompense, même si j’étais certaine de m’amuser avec les filles. Ce n’était pas pareil, je me plaisais à garder mes petites habitudes. Et puis cela faisait de moi quelqu’un de mystérieux : J’adorais ça !
Je m’étais donc retrouvé dans un bar au centre ville, où j’avais sympathisé avec un type du nom de Jamie, Johnny… « J » quelque chose. Son nom n’avait pas la moindre importance, il avait un pote qui – le pauvre – avait perdu à la courte-paille et devait passer la soirée sobre tandis que le reste du groupe boirait pour vingt jusqu’au petit matin. Chacun d’entre eux était plutôt cool. Mais en même temps, qui ne l’était pas avec 3 grammes d’alcool dans le sang ! Je m’étais donc, laissé entraînée par ce groupe d’ami qui semblait faire la tournée des bars de Cambridge. J’aurais dû savoir que ce n’était pas une bonne idée. J’aurais dû savoir que ce genre de plan craignait à mort. Je le savais d’ailleurs, ou du moins la Mickaela sobre le savait. Car dans l’état dans lequel j’étais – euphorique, joyeuse, ivre – toutes les idées étaient juste aussi brillante qu’hilarante. Et puisque j’adorais m’amuser…

Je croyais apercevoir le levé de l’aurore lorsque je toquais à la porte de Tate. Les événements de la soirée se noyaient dans un flou vaporeux, pourtant j’avais sans doute assez lucide pour ne pas rentrer chez les Cabots dans l’état pitoyable dans lequel je me trouvais. Et aussi assez Lucide pour me rendre chez la seule personne qui ne jugerait pas.
Après un moment je me m'étais même à "chanter" son nom comme ferait un enfant pour appeler sa mère.

Taate ?... Taaaate..... Taaaaaaaaaate.... TaaaaAAAAAaaaaaate.....

J’insistai longuement, frappant d’ailleurs sans interruption en attendant qu’on m’ouvre. J’empestai l’alcool, j’étais tout bonnement décoiffée, j’avais perdu un talon, mon collant s’était effilé et on pouvait voir du sang sur le côté de ma lèvre inférieur. Je le savais au goût métallique que j’avais en bouche.
Lorsqu’il m’ouvrait enfin la porte. Sa mine renfrognée – compréhensible vu l’heure – laissa bien vite place à de la surprise-inquiétude et autre chose que je ne parvenais pas à décrire.
Je riais doucement.

Tu devrais voir ta tête !... Je peux entrer ou…

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Toc toc toc

It's a dangerous situation darling...

C'était un des vendredis soirs les plus merdiques depuis le début de l'année scolaire. J'avais plein de choses a faire pour les cours et le boulot également je venais de recevoir les dernières factures d'hôpital d'Ingrid et ca m'avait mis dans une humeur massacrante pas parce que c'était les frais hospitaliers élevés, sa je m'en fichais, j'avais amplement les moyens, c'était le fait je crois qu'elle n'était toujours pas guéri. Avant de m'enfermer dans ma chambre a la Eliot House, j'allais courir. L'activité que je préférais faire pour me changer les idées avant de revenir aux choses sérieuses. Je coura tout le campus avant de revenir dans mes quartiers et aller prendre une longue douche chaude pour m'attaquer a mes affaires. J'étais de plus en plus occupé et je pouvais moins sortir en boîte comme j'avais l'habitude de le faire mais je savais mettre mes priorités a la bonne place. J'enfila un jogging et un t-shit d'Harvard, signe que je pouvais être décontracter en m'appliquant au travail mais première erreur. Au lieu de m'attaquer a mon compte rendu sur la gestion d'entreprise et les contrats détaillés d'une entreprise de mon choix, je trouvais le sommeil dans mon énorme lit. Il semblait que parfois, ce n'était pas une mauvaise idée d'écouter le corps humain et quand ce dernier demandait une pause, il fallait l'écouter, règle d'or. J'avais le sommeil un peu perturbé rêvant a plusieurs choses et personnes en même temps, Blaise, Ingrid, mes parents, la Suisse et même le Summer Camp bizarre comme combinaison. Je me fis réveiller par quelqu'un qui héla mon nom? Qui était-ce? Je regardais l'heure et je voyais que c'était l'aurore! Wow, un sommeil réparateur portait bien son nom. Je me leva et alla voir a ma porte pour tomber sur Mickaela. Hmmm Intéressant vu notre relation qu'on partageait, j'étais étonné de la voir ici a la Eliot House et surtout je pouvais rapidement deviner qu'elle avait bu parce que j'avais l'habitude de faire sa aussi. Elle me demanda la permission de rentrer, je me demandais a ce qu'elle avait en tête...

''Oui aller rentre avant que tu réveilles toute la maison, petite coquine...''

Je l'attirais dans mon immense chambre que je partageais seul et referma la porte derrière moi. Je me retournais et demanda a Mickaela:

''Que me vaut l'honneur de ta visite? On s'est égarés?''

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Toc-toc-toc !

ft. Mickaela & Tate

L'état dans lequel je me trouvai ne laissait de place à aucun doute sur le fait que je souhaitais être ici. Nous savions tous que notre inconscient s'exprimait de manière totalement libéré sous l'emprise de l'alcool - ou autres substances d'ailleurs. En l'occurrence, je voulais être en sa compagnie. Il était vrai que nous entretenions une bien drôle d'amitié, mais j'avais suffisamment confiance en lui pour me présenter devant sa porte dans cet accoutrement.
Ce surnom m'allait bien, je souriais tout en m'exécutant. En passant, j'en profitais pour le frôler d'une main, touchant son torse et son bras de ma main. Aguicheuse, je l'étais même lorsque je n'étais pas enivrée. Mais je devais avouer que je ne me montrais pas si entreprenante dès les premières minutes.

Je t'ai réveillé ? demandais-je faussement innocente.

A cette heure, il n'y avait pas de doute, mais le jeune Eliot ne semblait pas éreinté. N'était-il donc pas sortie hier soir ? Le voilà qui me questionnait sur ma venue. J'ignorais moi même pourquoi mes pas m'avait instinctivement conduit ici. Oh ! oui c'est vrai !... Mon subconscient s'était dit qu'il était hors de question que je me présente ainsi chez les roses. La séductrice en moi désirait sans doute autre chose. J'allais m'adosser au mur, les yeux mi-clos. Un léger bourdonnement commençait à raisonner dans ma tête. Les prémices d'une future céphalée bien handicapante.

Je ne savais pas où aller...

*Faux ! Faux et archi faux ! Tu sais pertinemment où puisque tu es là * Mais j'étais convaincante et je poursuivais sur ma lancée.

Et je ne peux pas rentrer chez moi comme ça... Si une des filles me voyait ! Elle me questionnerait c'est sur.

Là je ne mentais pas ! C'était vrai. J'étais parvenue à conserver un minimum de mystère sur mes sortie, et celle ci c'était visiblement fini de manière assez désastreuse. Je n'en savais rien, je ne me souvenais pas, mais c'était l'impression que j'avais. En lui parlais je m'étais rapproché de lui tout en plongeant mes yeux bleus dans les siens.

Est ce que je peux prendre une douche chez toi ?

Je détestais être dans cet état, j'espérais que mes souvenirs envolés le resterait. Je préférais ignoré ce qui c'était passé ce soir. *Promis je ne boirais plus un verre !*

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Toc toc toc

It's a dangerous situation darling...

J'étais content de voir Mickaela ici dans ma chambre dans l'Eliot House mais c'était sûr que j'aurais préféré dans d'autres circonstances que l'alcool. Lorsque je sentis sa main se balader sur mon torse, cela me fit sourire de plaisir car un simplement contact comme sa pouvait amener a des préliminaires plutôt torride mais je savais que je tenterais pas de faire quoi de soit avec Mickaela car elle était intoxiquée, l'occasion était belle pour moi mais pas pour elle, elle était vulnérable. Je me tassais de son chemin pour lui montrer qu'elle pouvait entrer et répondit a sa question.

''Un peu mais c'est pas grave. Je préfére que tu me réveilles même si tu es saoules plutôt que tu conduises jusqu'a la Cabot House.''

J'étais sûrement une sorte de refuge pour Mickaela mais ca me dérangeait pas car dans les murs de la maison bleu, elle pouvait être en sécurité. Alors qu'elle m'expliquait ce qui s'était passé, j'en profita pour ramasser derrière. J'étais pas de nature désordonée mais j'aimais que la propreté règne chez moi, le pire qu'on pouvait retrouver c'était des vêtements par terre et des verres de whisky. Je souria èa son monologue, faire bonne impression était ce qui comptait le plus pour chaque maison, je m'imaginais une armée de Cabots questionnés leur bizut sur ses agissements, je sais j'avais passé par la avec Skylar mais j'étais chez les Eliots, la meilleure maison sur le campus. J'avais fini de me ramasser mes trucs lorsque je sentis Mickaela derrière moi. Je me retournais et nos visages s'étaient dangereusement rapprochés, je pouvais me perdre dans ces magnifiques yeux bleus. Je lui souria de plus belle et répondit a sa requête.

''Bien sûr très chère. Je peux te prêter des vêtements si tu veux.''
J'avais presque envie de l'embrasser mais j'étais un bon garçon alors je la conduisis jusqu'a ma salle de bain qui était immense. Je pouvais tenir une fête simplement dans ma douche alors c'était parfait. J'alluma la lumière et me dirigea vers la douche ouvrit la porte vitrée et fit couler l'eau chaude. L'étagère avec mes serviettes étaient justes a côté alors je lui pris ce que je pensais qui serait nécessaire. Je voyais qu'elle m'avait suivit alors je lui indiqua:

-''Voila une bonne douche t'attends Mickaela, Les serviettes, le shamppoing et tout ce que tu as besoin est dans la douche, je vais aller te chercher des vêtements, besoin d'autres chose?''

(Salle de bain de Tate ; http://images.lpcdn.ca/924x615/201110/19/388488-salle-bains-principale-trouve-cote.jpg)

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Rassurée de ne pas être laissé sur le palier comme un vieux tapis de poussière, je retrouvais mon insouciance et mon enthousiasme. Même si l'alcool y était pour beaucoup. Tate me connaissait et savait qu'il ne me fallait pas grand chose pour délirer, faire la fête ou le charmer - en l'occurrence. Il aurait été tout à fait normal qu'il me secoue un bon coup en me disant que sa chambre n'était pas un dortoir et de m'en aller retrouver les Cabots mais il n'en fit rien. Il comprenait et je l'en remerciait grandement - intérieurement. J'attrapais sa chemise pour la secouer doucement.

Hmm... Tu es si gentil...

Je le suivais ensuite jusqu'à la pièce adjacente en hochant la tête pour lui répondre. En effet, il était plus sage de porter des vêtements propres mais masculins plutôt que mes vêtements sales et malodorants. Je le voyais se contenir, j'étais provocante, je le savais et lui aussi. En entrant dans sa spacieuse et belle salle de bain. J'avais presque l'impression de me retrouver chez moi à New York. J'avais eu tellement de chez moi que j'étais étonnée d'associer mon appartement à Manhattan comme un lieu de référence. Je me tournais vers Tate et lui souriait.

J'ai besoin d'une douche... Pour le moment !

J'allais devant le miroir en attendant qu'il me ramène les vêtements propres dont il m'avait parlé. Je me considérais un instant, mes cheveux bruns en bataille, je remarquais enfin le côté de ma lèvre légèrement fendillé. Je fronçai les sourcils et me passais de l'eau sur le visage.
Tate revenait pour me déposer ma nouvelle tenue que j'attrapai en le remerciant avant qu'il ne me laisse de nouveau seule. La pièce autour de moi, ne tournait plus autour de moi. J'en profitais pour faire un saut aux toilettes (aha) avant de me glisser sous la douche et de me laver de toutes les frasques de cette soirée. La seule chose qui demeurait intact était sans doute mon honneur et mon vernis bleu électrique que j'avais mis spécialement pour l'assortir à ma tenue.
Moi qui était d'ordinaire si chic et si parfaite Tate n'avait pas dû me reconnaître. J'achevais ma douche après m'y être plongée depuis une bonne vingtaine de minutes. Une bonne part de mon ivresse avait coulé jusqu'au canalisation avec l'eau savonneuse. Je sortais de l'immense douche pour m'enrouler dans son peignoir, me séchant brièvement les cheveux. J'embarquais avec moi les vêtements que Tate m'avait prêté et regagnait la chambre. Je ne m'étais même pas excuser ! Etais-je à ce point sans gêne.

Je suis vraiment désolée de débarquer comme ça...

Sérieusement, qu'est ce qui m'étais passé par la tête. Je m'asseyais sur le lit, ma tête bourdonnait, je me sentais si pitoyable de m'être mise dans un tel état. Je passais mes mains sur mon visage et le regardais droit dans les yeux.

Tu me pardonnes ?

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Toc toc toc

It's a dangerous situation darling...

La nuit venait définitivement prendre un nouveau tournant même si on était déjà presque aux petites heures du matin. Après avoir montrer ma salle de bain à Mickaela, je l'avais laisser prendre une douche pour se rafraîchir les esprits. Moi je savais que sa fonctionnait sur moi quand j'étais bourré, il avait rien de mieux qu'une bonne douche froide pour me faire revenir à la raison. En attendant mon invitée nocturne, je retournais au lit et m'asseoyait un livre de lecture avec moi, ca saurait un peu trop mal poli de me recoucher entre mes draps surtout les chances que je retrouve le sommeill était assez élevé.

Je ne pouvais pas m'empêcher de rejouer la scène de l'arrivée de Mickaela à ma porte, plutôt amusant de voir quelqu'un qui a abusé d'un verre de tequila de trop quand c'était pas notre propre personne. Le plus grand risque quand une jolie fille venait à ta porte était évidemment le risque qu'elle allait passer la nuit ici, peut importe la raison mais j'étais un mec bien, j'allais pas profiter de la situation de vulnérabilité de la jolie Cabot pour en profiter pour tirer un coup.

J'étais concentré sur le monologue de Roméo dans le livre de Shakespeare que je n'avais même pas entendu Mickaela, sortir de la salle de bain. Je levais les yeux et remarqua les vêtements qu'elle avait avec elle et qu'elle portait mon peignoir. Mon côté mec ne pouvait pas s'empêcher de dire que ca lui allait bien.C'était presque mignon de la voir aussi gêner et timide devant moi, moi qui était habituer de la voir bien plus en possession de ses moyens que maintenant. Je refermais mon livre, le posait sur ma table de chevet et me rapprochait d'elle:

''T'inquiètes Mickaela, tu es pardonnée pas besoin de t'excuser voyons! Ca arrive à tout le monde. Mais question comme sa, pourquoi tu es venu me voir moi en premier? À moins que je suis ton deuxième choix ou ton plan de secours pour pas dormir dehors.''

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