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Lentement, sans faire de bruit, je fermai la porte de la chambre d'hôtel dans laquelle ma mère venait de s'endormir. Ma main resta un instant contre la porte, comme si je peinai à partir. Et c'était le cas. Je n'avais pas le droit de rester avec elle au-delà de 21h. Épuisée et fatiguée à cause de son état, ma mère s'endormait souvent tôt le soir.
Au bout de quelques secondes, je finis par m'éloigner en soupirant pour rejoindre l'ascenseur. Du travail m'attendait à la maison et je n'avais toujours pas mangé.
Je connaissais cet hôpital par cœur maintenant. C'était devenu comme une seconde maison pour moi, passant le plus clair de mon temps libre ici à veiller sur ma mère. Son état me préoccupait toujours plus de jour en jour.
Une fois dehors, je frissonnai et refermai le col de mon manteau. Les nuits étaient plutôt fraîches. Pourtant, j'avais pris l'habitude de marcher, la maison n'était pas si loin que ça. Les mains enfoncées dans mes poches, le regard baissé, je ne pus n'empêcher de penser encore à elle, priant intérieurement pour qu'elle guérisse. Et l'idée de me retrouver de nouveau toute seule à la maison me déprima. Mais je n'avais pas le choix.
Une fois rentrée, je me préparai à manger. Une simple salade, un yaourt aux fruits, puis un café pour terminer. J'avais besoin de tenir encore un peu pour travailler avant d'aller me coucher. Et cela me pris plus de temps que prévu. De toute manière je n'étais, même pas certaine d'avoir envie de dormir. Je pris un bain bien chaud pour me détendre et restai presque deux heures devant un bon film avant de rejoindre ma chambre. Il était tard. Heureusement, demain, il n'y avait pas cours. Cependant, j'avais toujours pris l'habitude de terminer mes devoirs dès le vendredi soir pour être tranquille le week-end. Lorsque je tombais dans les bras de Morphée, il était déjà minuit.
Le lendemain matin, je me réveillais aux environ de 9h. Je pris une douche rapide et enfilais une tenue décontractée. Un débardeur blanc fantasy un peu large, un jean noir et des bottines. C'est en prenant mon petit-déjeuner que je réalisais que j'avais quelque chose de prévu. En effet, j'avais demandé à un tatoueur de venir à la maison cet après-midi. Je voulais faire un petit tatouage qui illustrait l'amour que j'avais pour ma mère. Pour mes 18 ans j'avais déjà fait inscrire « let me be me » sur la nuque.
En attendant, je m'installais confortablement dans un fauteuil pour lire jusqu'au déjeuner. Puis, j'attendais le tatoueur en parcourant internet sur mon ordinateur. Enfin, la sonnette retentit.
Après avoir éteint mon ordinateur, je me dirigeai vers la porte d'entrée et l'ouvris. Je ne pus m'empêcher d'arquer un sourcil. Disons que je me l'étais imaginé... un peu plus vieux.
- Bonjour. Je suppose que vous êtes le tatoueur. Venez, entrez.
Je laissais la porte ouverte pour le laisser entre, l'invitant ainsi à me rejoindre dans le couloir. La décoration de la maison était assez originale. Elle mélangeait le moderne et l'art africain. Ma mère venait de là-bas et avait tenu à avoir quelques souvenirs de son pays natal. En tous les cas, c'était chaleureux.
Une fois qu'il fut à l'intérieur, je refermai la porte derrière lui.
Au bout de quelques secondes, je finis par m'éloigner en soupirant pour rejoindre l'ascenseur. Du travail m'attendait à la maison et je n'avais toujours pas mangé.
Je connaissais cet hôpital par cœur maintenant. C'était devenu comme une seconde maison pour moi, passant le plus clair de mon temps libre ici à veiller sur ma mère. Son état me préoccupait toujours plus de jour en jour.
Une fois dehors, je frissonnai et refermai le col de mon manteau. Les nuits étaient plutôt fraîches. Pourtant, j'avais pris l'habitude de marcher, la maison n'était pas si loin que ça. Les mains enfoncées dans mes poches, le regard baissé, je ne pus n'empêcher de penser encore à elle, priant intérieurement pour qu'elle guérisse. Et l'idée de me retrouver de nouveau toute seule à la maison me déprima. Mais je n'avais pas le choix.
Une fois rentrée, je me préparai à manger. Une simple salade, un yaourt aux fruits, puis un café pour terminer. J'avais besoin de tenir encore un peu pour travailler avant d'aller me coucher. Et cela me pris plus de temps que prévu. De toute manière je n'étais, même pas certaine d'avoir envie de dormir. Je pris un bain bien chaud pour me détendre et restai presque deux heures devant un bon film avant de rejoindre ma chambre. Il était tard. Heureusement, demain, il n'y avait pas cours. Cependant, j'avais toujours pris l'habitude de terminer mes devoirs dès le vendredi soir pour être tranquille le week-end. Lorsque je tombais dans les bras de Morphée, il était déjà minuit.
Le lendemain matin, je me réveillais aux environ de 9h. Je pris une douche rapide et enfilais une tenue décontractée. Un débardeur blanc fantasy un peu large, un jean noir et des bottines. C'est en prenant mon petit-déjeuner que je réalisais que j'avais quelque chose de prévu. En effet, j'avais demandé à un tatoueur de venir à la maison cet après-midi. Je voulais faire un petit tatouage qui illustrait l'amour que j'avais pour ma mère. Pour mes 18 ans j'avais déjà fait inscrire « let me be me » sur la nuque.
En attendant, je m'installais confortablement dans un fauteuil pour lire jusqu'au déjeuner. Puis, j'attendais le tatoueur en parcourant internet sur mon ordinateur. Enfin, la sonnette retentit.
Après avoir éteint mon ordinateur, je me dirigeai vers la porte d'entrée et l'ouvris. Je ne pus m'empêcher d'arquer un sourcil. Disons que je me l'étais imaginé... un peu plus vieux.
- Bonjour. Je suppose que vous êtes le tatoueur. Venez, entrez.
Je laissais la porte ouverte pour le laisser entre, l'invitant ainsi à me rejoindre dans le couloir. La décoration de la maison était assez originale. Elle mélangeait le moderne et l'art africain. Ma mère venait de là-bas et avait tenu à avoir quelques souvenirs de son pays natal. En tous les cas, c'était chaleureux.
Une fois qu'il fut à l'intérieur, je refermai la porte derrière lui.
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