(+Silvia) Time of a night

Une main sur le guidon, l'autre sur la cuisse de Silvia, mon regard demeure concentré sur la route, bien que je pense d'avantage à ma partenaire du jour qu'à ce qui peut arriver devant moi. L'esprit ailleurs, je suis encore dans l'arrière salle de cette boite. Je suis déjà dans ma piaule avec. Je suis plusieurs semaines, plusieurs mois en arrière au moment de notre première rencontre. C'est pas que je deviens romantique mais j'atteins enfin le Mont Everest ! Le plus vertigineux des sommets du plaisir et du fantasme. Alors ouais, dans ma tête, ça se trifouille pour repenser un peu à tout ce que j'aurai du batailler pour finalement remporter la victoire ! Cette nuit, c'était Silvia et moi. Cette nuit, j'aurais la satisfaction de l'avoir dans mon pieu et de me dire qu'elle est ENFIN à moi ! Ce n'est pas avec un petit branleur de seconde catégorie qu'elle va se déchainer corps et âmes : c'est avec moi ! Putain, sérieusement, vous n'imagez même pas le kiff que cela représente ! Cambridge, je t'annonce que pour ton bulletin météo, il va y avoir un ouragan d'orgasmes qui va déferler chez Liam A. Arcker ! Mes doigts jouent quelque peu avec sa cuisse durant le trajet. Tantôt caresse douce, tantôt contact plus ferme, j'ai littéralement faim d'elle. Je le sens au fond de moi, comme si c'était l'explosion nucléaire. J'ai besoin que ça sorte, dans tous les sens du terme ! Et, entre nous soit dit, heureusement que j'habite pas à trois cents bornes de la boite, sinon le crochet via un motel miteux aurait été de mise, c'est moi qui vous le dis ! "Tu feras pas gaffe au bordel..." Dis-je en descendant de mon Harley, ôtant le casque de ma tête. "Pour une fois, je pensais pas possible de te ramener chez moi cette nuit..." Petit clin d'oeil taquin et volontairement suffisant. Que les choses soient claires, ce n'est pas parce que je ramène Silvia chez moi que je vais me transformer en gentil petit agneau, et que je vais oublier toute provocation entre nous... Justement, où serait réellement le plaisir sinon ? J'ai néanmoins le plaisir de m'autoriser de la rapprocher de moi en venant placer ma main sur ses fesses. Le compte à rebours est lancé, je me demande si je vais savoir me retenir avant d'atteindre la porte d'entrée de l'immeuble. Dix... Neuf... Huit.... Sept... Six... Cinq...

Quatre... Le pied quand on est motard ? Sentir qu'on se raccroche à vous comme à la vie elle-même. Et un pied magistral quand une bombe comme Silvia se serre et se tient à vous de toutes les forces de son corps. Comment ne pas littéralement kiffer d'avoir une merveille comme elle entrain de coller sa silhouette et ses formes contre vous sans pouvoir faire autrement ? Trois... C'est de plus en plus difficile de résister. Et je m'épate sincèrement de ne pas me jeter sur elle pour la dévorer de la tête au pied si tôt que je descends de ma bécane. Il y a notre jeu de provocation, certes, mais j'ai les hormones en train de bouillir. En temps normal, elle serait déjà nue, même sur le trottoir, si c'était pas sexy Sil ! Deux... Je vois qu'elle n'est toujours pas en reste de nos provocations, et j'avoue que je ne manque pas de sourire, à la fois amusé et à la fois lui accordant le point de la bonne répartie. "Confonds pas formule de politesse et mauvaise habitude non plus !" J'étais pas une fée du logis mais ça allait avec le personnage. Et puis j'assume totalement mon bordel. Disons que c'était juste pour mettre les formes. Un... Je suis dingue de ses fesses ! Tout son corps me donne envie mais j'adore le contact de son petit cul, de le sentir fermement tenu dans ma main. "Prends en bonne note pour la prochaine fois, ça pourrait te servir..." Rétorquais-je d'un murmure à la fois évocateur, suggestif et sur de moi. Oui, tu reviendras, ça je peux te le garantir ! Même si tu n'en n'as pas envie, ce sera pas la première fois que tu craques ! Voilà ce que mon regard laissait indirectement comprendre lorsque je la fixai dans les yeux. Zéro... Je sens sa main vagabonde. Je frissonne. Et là je sens que je contrôle plus, que ça va partir en vrille... Et je m'en fous totalement ! Ma main sur sa fesse, l'autre attrapant son visage, je la tourne entièrement face à moi pour revenir goûter chaudement à ses lèvres. Concrètement ? Le contact de sa bouche et la saveur de sa langue m'ont déjà manqué. Quand je parlais d'une sensation d'addiction comme à une drogue, je déconnais pas ! Preuve en est l'aspect passionné et gourmand avec lequel je retrouve le plaisir de l'embrasser. Ma main quitte sa joue pour se glisser sur sa nuque, pendant que je la fais reculer jusqu'au mur situé à côté de la porte de l'immeuble. Mon autre main abandonne ses fesses et atterrit près de son genoux, remontant déjà fiévreusement sa cuisse alors que mes lèvres réabandonnent déjà les siennes pour retrouver l'onctuosité de sa nuque affriolante et enivrante. Putain que je la veux !

Cette pulsion de jouer les mecs sages et raisonnables. De limite faire preuve de bienséance en l'escortant simplement, sans même la toucher, jusqu'à mon studio. Et, en contrepartie, de la dévorer là, tout de suite. Je dois reconnaître que je ne veux pas uniquement assouvir mon fantasme d'une nuit avec elle. Je crève d'envie de son corps, dans le moindre recoin, mais je ne cherche pas uniquement mon propre plaisir ! Plus que de la mettre dans mon lit, je veux la mordre. Je veux la marquer. Je veux y laisser mon empreinte. Je veux qu'elle soit grâvée par un tatouage sous sa peau, où tout son corps ne ferait plus qu'une seule chose : réclamer mon contact et ma présence ! Mon envie d'elle ? Elle n'a d'égal que mon désir de la rendre totalement dingue et demandeuse ! "Tu veux qu'on en reparle la prochaine fois que je te ramène ?" Voilà pourquoi je ne manquais pas d'audace et d'assurance. OUI, je LA ferai revenir ! Et le plus fou dans cette histoire, contrairement aux autres amantes que je culbutais à tout va, c'est que j'en avais la certitude avant même que nous passions à l'acte. Avec cette poupée, c'était vraiment particulier, y a pas à dire... Prenant d'assaut et savourant chaque contact que pouvait m'offrir son corps, je n'avais clairement pas envie de m'arrêter. Une part de moi-même hurlait au scandale de ne pas encore être dans le lieu approprié pour assouvir cette envie et ce besoin. Soyez-en certains, ce ne sera pas une visite salon de thé... Ou pas au début tout du moins ! "Je sais..." Rétorquais-je contre sa nuque, laissant mon souffle la caresser alors que je ne délaissais son corps nullement de mes mains, de mes caresses. "Disons que c'est ma façon de t'offrir un début de mise en bouche..." Je redresse mon visage face au sien, souriant, charmeur, joueur. Me détachant alors totalement de son corps, je lui offre une petite tape sur les fesses, comme pour marquer la reprise de notre cheminement jusqu'à ma piaule. Je n'ai pas envie de parler, je n'ai pas envie de faire du blabla inutile... D'un regard qui en dit long, qui veut tout dire, j'ouvre la porte de l'immeuble et la laisse galamment passé devant moi. Mes yeux ne manque pas de détailler ses fesses, de détailler ses jambes, ses cuisses... C'est pas humain d'être gaulée de cette manière !

J'en veux. Elle en veut. On est comme deux aimants qui ne parviennent pas à se décoller l'un de l'autre alors que, ironiquement, avant de se mettre à craquer, les forces qui nous unissaient étaient plutôt celles de l'opposition pure et simple. Toujours en 'conflit'. Toujours sur le pied de guerre pour savoir qui gagnera à la bataille de nos égos... Et qui cèdera en premier. Là où je prends mon pieds? C'est qu'aucun d'entre nous n'a gagné ou perdu. Ca nous a lâché d'un coup, nous positionnant au coeur d'un match nul de chaleur, d'envie, de désir et de passion. Oui, de passion. Celle qui va me faire exploser dans les prochaines secondes qui viennent! "Je te l'ai dis je sais pas combien de fois, Castiel. Arrête de poser des questions dont tu connais déjà les réponses!" Elle voulait continuer sur la taquinerie? Pas de problème, ma provocation n'est pas prête de partir d'ici demain! Puis, je peux pas nier que ça lui donne un putain de charme supplémentaire quand elle essaie de me tenir tête. D'habitude, les filles me tiennent pas tête. Je suis comme un papier tue-mouche, elles viennent se poser sur moi et restent coller. Fatalement, quand je vois une qui résiste et tient le coup, en plus s'il s'agit de LA bombasse du siècle, évidemment, mon sang ne fait qu'un tour! Et quand elle se montre aussi gourmande comme en cet instant, avant de monter dans l'ascenseur, mon sang n'en fait qu'un second tour encore plus rapidement!!! "Faut savoir prendre son temps pour mieux... savourer... certains appétits..." Et oui, non content de la mettre dans tous ses états, je la chauffe, je lui bouffe les lèvres et lui pétrit le corps... Et je viens lui parler de patience... Est-ce l'hôpital qui se fout de la charité? Clairement? Ouais! Mais ça va avec le personnage! "Non, je suis au troisième, mais..." Je la rejoins dans l'ascenseur, me tenant bien droit devant elle, de toute ma grandeur et de toute ma 'splendeur' "...figure toi que..." Mes mains glissent sur ses hanches pour la coller à la paroi. "...cet ascenseur..." Je détache aussitôt une main de ses courbes pour la tendre vers le panneau et tirer sur le bouton d'arrêt d'urgence "...a la fâcheuse tendance de tomber en panne!" Peut-être qu'on tiendra pas jusqu'au lit finalement mais, après tout, qu'est-ce qu'on en a foutre Je rabats mes deux mains sur elle. D'un coup, je la soulève du sol sans difficulté, la tenant pressée entre moi et la paroi de la cabine. Mes mains la soutiennent fermement par ses fesses pendant que mon visage se rue sur son décolleté. Sa peau, son buste... Territoire nacré et onctueux à souhait que je ne cesse de baptiser de mes lèvres et de ma langue... Je n'hésite d'ailleurs pas qu'à laisser un seul bras sous son fessier de rêve pour relever mon autre main et agripper soudainement, avidement, l'un de ses seins que je torture à nouveau avec ferveur et fermeté. Oui, c'est ici que je vais lui offrir son premier plat. C'est ici que je vais te prendre Sexy Sil'. Et fois confiance pour qu'il y ait plusieurs menus à la carte...!