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Halloween est enfin passé.. C'est même passé trop vite, bien que je sois assez friand de cette fête je dois dire que je suis content. Content parce que ces foutus étudiants seront moins barbants, moins crevants, et moins têtes à claques que d'habitude. Effectivement, dès qu'il y a une fête ils sont tous excités comme des puces, descendant à un âge mental de 2 ans voire même moins. Je suis bien décidé à me rendre toute la journée en cours, ça fait longtemps d'ailleurs que je n'ai pas assisté une journée entière. Je demande les cours à mes camarades lorsque mon emploi du temps très chargé ne me permet de suivre une heure de classe, enfin je leur demande je leur ordonne de me le donner et parce que je suis Phoenix Cartwith, craint de tous, ils me le donnent sans broncher. Enfin bref, je pousse les portes du Starbucks Coffee et là malheur. Quelqu'un est assis à ma place habituel, celle au fond de la salle, près de la fenêtre avec une vue magnifique sur le dehors. Je me pose là quand j'attends un de mes hommes, ou bien juste pour savourer mon café tranquillement. Je m'avance alors vers cette silhouette brune, que je n'ai pas reconnu de loin. Et lorsque je suis enfin en mesure de voir à qui j'ai affaire, je fais la grimace. C'est cette petite Calista, qui s'amuse à me tenir tête.. Je soupire alors croise les bras sur mon torse musclé et lui lance d'un ton froid, désinvolte et méchant « T'es assise à ma place furoncle. » Je ne la quitte pas du regard, regard sombre qui lance cependant des éclairs pour témoigner de mon mécontentement.
(Invité)
Assise parmi toute cette foule d'étudiants, je sirotais tranquillement mon frapuccino en lisant un magazine. J'avais récemment pris l'habitude de me rendre au starbucks coffee avant les cours, histoire de bien commencer la journée et tenir le coup jusqu'à la fin. J'avais un peu de mal ces temps-ci à me mettre dans le rythme. Mes études me pompaient l'air plus qu'autre chose. Sans doute parce que je m'y étais trop focalisée en début d'année et que j'avais besoin de lâcher prise. Enfin bref, mon attention était portée sur cet article à la une plus ridicule qu'autre chose, ne voyant pas ce qui se passait autour de moi. C'est comme si j'étais seule. Enfin, c'est l'impression que j'avais jusqu'à ce qu'une voix ne s'adresse à moi sur un ton désagréable. « T'es assise à ma place furoncle. » Quelle élégance dans ces paroles. Je levais les yeux en la direction de cette personne, remarquant alors à qui j'avais affaire. Evidemment, Phoenix, le maître de l'univers. Je roulais les yeux vers le ciel, reposant aussi tôt mon regard sur mon magazine. "C'est dommage." dis-je en parfaite provocation. "Je ne vois pas où c'est écrit que c'est ta place." Je fis mine de chercher avant de hausser les épaules. S'il pensait récupérer sa place, il se mettait les doigts dans le nez. S'il pouvait effrayer certaine personne avec son caractère hautain, je restais complètement indifférente, et je savais à quel point il n'aimait pas qu'on lui tienne tête. Et d'ailleurs, heureusement que j'étais là pour lui faire comprendre qu'il ne régnait sur rien du tout.