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Te protéger de moi

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L’automne ressemblait à une berceuse. Les feuilles tombaient lentement, la terre commençait à veiller, les animaux à sommeiller avant la période du grand repos hivernal. Il commençait à faire froid cependant. Pour ne pas aggraver ma santé déjà mauvaise, j’étais chaudement couvert, un bonnet sur les oreilles et une écharpe qui couvrait plus de la moitié de mon visage. Les mains gantées, je saisis la clé dans ma poche pour ouvrir la porte de l’appartement de Lukas. Il n’était pas là. Chez lui, il faisait chaud. Je me déshabillai donc, laissant ma veste sur un dossier de chaise et le bonnet sur la table. Je gardais néanmoins mon écharpe. Soudain, une migraine me frappa. Je me retins au canapé pour ne pas tomber. Mais maintenant je savais quel était le problème.

-Ca va passer… Ca va passer… me répétai-je tout bas.

Heureusement, je pris un comprimé et la douleur finit par passer. Je m’assis sur le canapé en attendant Lukas. Pris de vertiges, je m’allongeais. Je cogitais sur ce que j’allais dire à Lukas. J’étais décidé, mais je savais que lorsque je serais face à lui, je perdrais tous mes moyens. Je ne voulais pas le blesser mais le protéger. Je n’étais pas sûre qu’il comprenne. Je tournai et retournais mes propos dans ma tête. Comment faire passer la pilule ? Déjà qu’il était bizarre ces derniers temps. Au début, je pensais qu’il buvait trop, mais je repoussais bien vite cette idée ; il ne sentait pas l’alcool. Mais quelque chose ne tournait pas rond.

Toutefois, j’étais en mauvaise posture, et il fallait que je me coupe de toutes les personnes qui pouvaient compter pour moi. Je ne voulais pas qu’elles me voient dépérir comme je m’apprêtais à le faire. Et pour ça… Je devais quitter l’appartement, ne plus voir Lukas ni Matthew, finir mon année à Cambridge et partir dans une autre école peut-être, ou alors profiter de ce qu’il me restait. Car le pire était à venir. Mais pour l’instant, il fallait seulement que je parle à Lukas…
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Je venais de passer une dure journée. J’avais eu un entretien avec une revue de Boston pour un photoshoot, mais je n’avais pas passé l’étape de sélection, car j’étais trop sous l’influence de la drogue. J’étais impulsif et j’avais dit des conneries. Heureusement cela n’affecterais pas trop ma carrière. J’avais bien l’intention de me rendre à la maison et boire un peu. Je pris quelques lignes dans la salle de bains de la maison d’édition du magazine avant de conduire sous l’influence de la drogue jusqu’à chez moi. Je montais les escaliers en quelques minutes jusqu’au Penthouse du 37ieme étage. Je cherchais les clefs dans mon manteau et entendis du bruit dans l’appartement. L’adrénaline me monta au cerveau. C’était la cocaïne qui me faisait parano.

J’ouvris la porte et entra sans faire un bruit. «Je suis armé, ne bouger plus» Je n’avais pas pensé un moment à Adonis, car il m’avait dit qu’il travaillait. Je cherchais dans la maison et je vis Adonis qui semblait surpris. « Que fais-tu ici? J’aurais pu te tirer?» Je m’approcha de lui et lui donnai un bisou sur le front. J’étais très excité. Je courus vers la cuisine et sortis une bière du réfrigérateur. «Tu fais une de ces tête Ado» Je ne savais pas la gravité de la situation et encore moins je n’étais pas dans l’état de l’entendre.  
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J’entendis la porte grincer et la voix familière de Lukas. Il me prévenait qu’il était armé. Quelle charmante attention. Il ne semblait pas dans son état normal cependant. C’était comme s’il était devenu parano. Il devait bien se douter qu’il n’était pas traqué comme une bête sauvage ayant commis des dégâts dans la voie publique… A moins qu’il ne se soit récemment attiré des ennuis auquel cas je n’étais encore pas au courant. Mais en y réfléchissant, un mannequin plein de fric et charmant comme pas deux ne devait pas avoir beaucoup de soucis. Il s’approcha de moi, qui n’avais toujours pas bougé, allongé sur le canapé. Je lui lançai un regard et il me demanda ce que je faisais là.

-Je t’attendais pardi.

Jolie demi-vérité mais passons. Il se pencha et j’inclinai un peu plus la tête en arrière, m’attendant à ce qu’il s’empare de mes lèvres mais il se contenta de quelque chose de plus chaste, un modeste baiser sur le front. Bon d’accord. Il se précipita dans la cuisine comme si je n’étais qu’un dérangement devant sa conquête du graal. Il ouvrit le frigo et en sorti une bière. Je m’étais redressé et le regardais faire, tirant une tête de dix pieds de long. Il me fit d’ailleurs aimablement la remarque. Je me sentais un peu évincé…

-Lukas… Je vais partir de l’appartement. Les clés sont sur la table de la cuisine. Je vais quitter Harvard, tu ne vas plus me revoir. Je m’en vais.

J’avais débité mes quelques phrases longuement réfléchies d’une traite, très rapidement, en espérant que je ne m’interromprais pas, ce qui avait heureusement été le cas. J’avais lancé l’ultimatum. Maintenant, il fallait voir ce que les dégâts engendreraient. Je retenais mon souffle. Au fond, je savais que Lukas n’était pas quelqu’un de violent, mais j’avais peur de sa réaction ; il n’était pas dans son état normal.
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Je ne m’attendais pas a voir Adonis dans l’appartement à cette heure. Même si nous habitions ensemble, j’étais surpris de la voir. C’était surement la drogue qui me rendait dans cet état. Normalement j’aurais été content de le voir, mais en ce moment, j’aurais préféré être seul et me saouler. Je lui donnai un petit bisou sur le front avant d’aller rapidement à la cuisine pour me prendre une bière. Adonis n’avait pas l’air enjoué non plus. Sans attendre je reçu un énorme coup de poing dans le visage quand mon amoureux et le seul homme qui pouvait m’aider dans ma dépendance me dit qu’il me quittait. Qu’il quittait l’appartement, Harvard et même la ville. Il rajouta même que je ne le reverrai plus.

-Il se passe quoi Adonis? Je veux savoir. Dit moi? Je ne suis pas assez bien pour toi? Tu vois quelqu’un d’autre? Ton frère ta gonflé la tête?

Je commençai a m’énervé et je n’avais pas envie qu’il me fasse attendre. Je ne savais pas trop quelle émotion bouillonnait en moi. De la rage, tristesse, joie. Je n’en avais aucune idée.  Je pris une gorgée de ma bière et un petit sachet de cocaïne dans la poche et allai vers la salle de bain. Je verrouillai la porte derrière moi et préparai au total sept lignes de cocaïne et bus ma bière au complet. C’était beaucoup pour moi et je n’allais être bien. Je fouillai encore dans mes poches trouvé un petit sac avec de l’ecstasy. Je pris plusieurs capsules en les avalants avec de l’eau du lavabo. Je sortis rapidement avant d’ouvrir une autre bière et la boire d’un coup aussi. La tête me tourna. Je n’avais rien dit à Adonis et je ne savais pas quoi lui dire. Je commençai à trembler un petit peu sans savoir pourquoi.
 
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