Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility[Flashback] Konrad & Ace - I'm sexy and I know it.
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[Flashback] Konrad & Ace - I'm sexy and I know it.

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Vingt-deux heures. Pour certains il était l'heure d'aller se coucher, pour d'autres, l'amusement commençait tout juste. Moi ? Je faisais partie de la deuxième catégorie. Je n'étais pas un enfant, je ne me couchais pas avant minuit, je faisais la fête jusque tard pour ensuite me réveiller tôt et avoir l'air d'un zombie en cours. Ce rythme de vie était crevant mais il me correspondait : je vivais la vie à toute allure, j'agissais sans vraiment penser aux conséquences, j'essayais de saisir l'instant présent. Et c'est exactement pour cette raison que j'envoyais un message à Konrad, un de mes amis, pour qu'il rejoigne en boîte. Ce soir, j'allais m'éclater. Ce soir, j'allais me lâcher. Ce soir, je n'avais plus aucune responsabilité. J'étais de bonne humeur et avais l'impression que rien ne pourrait changer ça. Alors, avant de changer d'avis, je fonçais à la boîte de nuit, il me fallait de l'alcool, des femmes, de la musique pour une bonne ambiance. Arrivé là bas, je cherchais du regard Konrad : il n'était pas encore arrivé apparemment. Tant pis, les verres d'alcool me tiendraient compagnie le temps qu'il se ramène. Un verre. Deux verre. Trois verre. Ma vision des choses commençaient à devenir étrange mais j'arrivais tout de même à penser à peu près correctement. Mon regard se baladait aux alentours, admirant les silhouettes de quelques femmes intéressantes, tentant de me trouver ma prochaine proie. Cependant, aucune d'elle ne me tapait vraiment dans l'oeil, j'avais envie de changement. Je voulais une qui me fasse vibrer rien qu'à la regarder. Alors je restais là, à boire un verre. De toute manière, je ne pouvais pas commencer sans Konrad. Je n'allais pas me barrer avec une femme avant qu'il arrive donc j'attendais. Boire encore et encore. Jusqu'à maintenant. Il était là dans la boîte, je venais de l'apercevoir. Avec un signe de main, je lui suggérais d'approcher. « Alors t'as repéré quelqu'un d'intéressant ? Quelqu'un qui est assez bien pour te satisfaire ? » lançais-je un sourire moqueur sur le visage. La soirée pouvait commencer.
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Vendredi soir, ce qui veut dire que je laisse la pression des cours et des révisions, même si dernièrement j'ai rien foutu, pour me consacrer à ma belle vie, profiter d'être en weekend-end pour faire la fête et surtout profiter de chaque seconde de cette soirée. Ace m'a demandé de le rejoindre là-bas, j'allais arriver un peu après lui mais sur que lui et moi on allaient s'éclater comme deux fous, une fois prêt me voilà parti pour le Republik, fumant ma clope sur la route puis arrivé devant la boite, je passais devant tout le monde et le videur me laissait entrer comme d'habitude. L'ambiance était déjà bien entamée, il n'était que vingt-trois heures, c'est pour dire que ça montait crescendo quoi, et ça me faisait sourire puis je vis Ace qui d'un signe de la main voulait que je le rejoigne, je m'exécutais puis il m’accueillait avec une sorte de provocation Non pour le moment tu m'empêche. je rigolais lui donnant une petite tape sur l'épaule puis arrivé au comptoir je nous commandais deux shooters, histoire de débuter la soirée comme il se doit.
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Je rigolais en entendant sa réponse. Pour que je trouve une blague comme celle ci aussi amusante : il fallait que l'alcool commence à sérieusement agir sur mon cerveau. Mais je m'en fichais, du moment que je m'amusais. Konrad commanda deux shooters, c'était tout lui de faire honneur à la soirée comme ça. Un sourire se dessina sur mon visage accompagné d'une petite plaisanterie : "De toute manière t'arriverais à choper personne si j'étais pas là". Je voulais le provoquer un peu, une soirée tranquille ne m'intéressait pas. Des surprises, du choc, un scandale; voilà ce que je désirais. Le désir, ce sentiment qui nous contrôlait, qui nous faisait accomplir n'importe quelles actions. C'était peut être pour ça que je buvais autant, ou peut être parce que j'avais besoin de changement. Commandant d'autres verres, je me tournais vers Konrad : "Allez bois, c'est moi qui offre". Un clin d'oeil, un sourire en coin aurait fait tomber n'importe quelle femme. Mais là c'était pas une femme, c'était Konrad et chercher à le séduire serait totalemet idiot. Cependant l'alcool était là, la boisson circulait dans mon sang, me faisant faire des choses dénuées de sens.
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