Aaliyah & Léonora => Merdasse, je suis dans la merde...

Merdasse, je suis dans la merde... ♡

Léonora & Aaliyah
Les fêtes d'Halloween étaient achevées, parties en poussières. Les enfants ont reprit l'école, les étudiants reprirent les études. La soirée d'Halloween a été un cauchemars pour Léonora. Elle avait rejoint un tout petit groupe d'étudiants sur le parking du campus. Le parking était décoré en Massacre à la tronçonneuse. Mais jamais, Léonora n'aurait cru vivre un cauchemars. Le groupe a été divisé en deux parties. La partie du groupe de Léonora a été attaqué par un étrange individu qui a fait un traumatisme crânien à Léonora et sa cousine paternelle, Joanna. Tout ça parce qu'Andrew a voulu jouer les héros et Léo' n'a pas été mieux. Elle a voulu attraper l'agresseur dans le noir, mais au moins, ils ont aidé Aaliyah qui s'est évanouie dans la forêt artificielle. Léonora n'avait pas pensé à ses blessures à l'instant où elle a découvert Aaliyah inconsciente jusqu'à-ce qu'elle revoit son père à l'hôpital. La jeune femme avait même prêté sa veste à Aaliyah, mais elle ne l'avait plus croisée depuis ce soir là. De plus, il n'y avait pas que des blessures physiques qui faisaient mal à Léonora, mais psychologiques aussi. Nathan l'avait ramené chez elle et elle s'est mise à l'embrasser sans raison...Enfin si, mais elle n'a pas su se contrôler. Elle ressentait un sentiment bizarre envers lui et elle craignait que ce soit l'amour. Elle n'était pas d'accord. Elle ne le voulait pas et lui non plus par dessus le marché. Elle était complètement perdue.
Aujourd'hui, elle se trouvait devant la maison d'Aaliyah. Léonora avait revu Andrew qui lui a donné l'adresse exacte de l'habitation de la jeune Cabot. Il fallait qu'elle récupère sa veste et tout ce qu'il y avait dans ses poches : portable, paquet de cigarette, boite de comprimés pour les maux de têtes...Bref, Léonora était la pharmacie ambulante. Le souvenir où Nathan le lui a dit ça, revint et rendit Léo' assez triste. Elle appuya sur la sonnette et tenta de se ressaisir. Mais elle ne le put lorsque la porte s'ouvrit tout d'un coup...
-Salut, fit-elle sur un ton poli. Je viens chercher ma veste..

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Un démon à ma porte
w/ Léonora

Ne parlons pas de cette semaine qui se passait horriblement mal alors qu'elle ne faisait que commencer. C'est comme si Halloween portait la poisse. Après plusieurs jours d'absence au sein de ma propre maison, j'avais finalement décidé d'y retourner et surtout, d'affronter Darnell. Chose que j'aurai sans doute due m'abstenir de faire. Me voilà de nouveau célibataire, mais je m'y attendais. Je m'étais montrée au final très honnête avec lui. Je n'avais pas gardé tout ça pour moi jusqu'à ce qu'il le découvre par quelqu'un d'autre. J'avais tout dit. Mais je le regrettais à présent. Je regrettais d'être honnête, d'avoir tout dit et d'avoir perdu pour de bon l'homme que j'aimais.
Mais on me sortait rapidement de mes rêves et surtout de mon chagrin. La sonnette de ma porte d'entrée retentit. Je me levais d'un bon du canapé, m'approchant assez rapidement de la porte. E fait, peu importe la personne se trouvant derrière, je voulais m'en débarrasser au plus vite et retourner broyer du noir dans mon salon. J'ouvrais la porte d'un geste sec et rapide. Je fus surprise de voir Léonora debout, droite comme un I sur le pallier. Je la regardais de la tête aux pieds. Salut ! Elle allait droit au but, ça me plaisait bien. J'allai pouvoir m'en débarrasser super vite, comme prévue. Je lui souriais rapidement, écoutant ce qu'elle voulait. Sa veste... sa veste ? Ah oui, celle qu'elle avait mit sur mes épaules pour que j'ai moins froid le soir d'Halloween, pendant que je faisais une crise de panique. Le jour où elle m'avait surprise, étonnée et m'avait fait un peu changer d'avis la concernant. Elle s'était montrée si douce, caline, proche de moi. Je ne me serai jamais attendu à ça de sa part et pourtant... Entre, je vais te la chercher ! Il faisait froid dehors et puis, ce n'était pas poli de la laisser poiroter là, devant la porte. Je laissais donc la porte ouverte pour qu'elle rentre pendant que je montais à l'étage afin de prendre sa veste pour la lui descendre. Je restais là, debout devant la porte de ma chambre, à observer ce grand vide depuis qu'il avait enlevé une grande partie de ses affaires ce matin. De quoi déprimer d'avantages. Je pris la veste de Léonora, posée sur le dossier de ma chaise de bureau et je ferma la porte avant de la rejoindre. Une fois face à elle, je lui tendais son vêtement. Voilà, c'est tout ce qu'il te fallait ? Je haussais les épaules. Je ne savais pas quoi dire de plus. Et je ne voulais pas parler en même temps, je n'étais pas d'humeur. Puis, une petite chose me vint en tête. Ah euh oui... merci pour ton soutient le soir d'Halloween !

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Léonora & Aaliyah
Léonora n'était pas une fille comme les autres. La jeune femme était riche grâce au métier de son père et à sa grande réputation. Alexander Lockhart était l'un des premiers neurochirurgien à être le mieux payés de toute l'Amérique. Qu'elle soit riche ou pauvre, cela l'importait peu. Mary, son ancienne nounou, lui a toujours apprit à avoir le dos droit et non bossu. Elle ne voulait pas que sa protégée devienne la seconde Bossue de Notre-Dame. Léonora avait toujours eu ce caractère rebelle et garçon manqué. Elle ne changeait pas vraiment jusqu'à aujourd'hui. Enfin plutôt depuis qu'elle était chez les Mathers. Elle redevenait plus douce, plus protectrice et autres qualités qu'on ne s'attendait pas à voir chez elle. La brune était comme ça. Mais elle ne s'était jamais imaginée en train de pleurer pour un garçon. C'était son pire cauchemars. Les souvenirs de vendredi soir restaient en mémoire, et ça n'allait pas vraiment.
La porte s'ouvrit en grand sur Aaliyah qui fut surprise de voir Léonora sur le palier. Léo' la salua et lui demanda sa veste. La gêne était présente chez Léonora, mais elle faisait tout pour la dissimulée. Une lueur de tristesse était présente également dans son regard. Non, la petite Lockhart n'allait vraiment pas bien et sa carapace de dure à cuire se cassa de plus en plus. C'était un problème à résoudre au plus vite. Aaliyah lui demanda d'entrer à l'intérieur puisqu'il faisait froid.
- Merci, répondit-elle poliment
Léonora frotta ses pieds sur le sol avant d'entrer à l'intérieur de la maison. Comme quoi, Léo' pouvait se montrer polie et propre devant les gens qu'elle est censée ne pas aimer. Elle regarda autour d'elle et trouva la maison très jolie. Mais elle sentit chez Aaliyah que ça n'allait pas fort non plus. Léo' regarda la Cabot s'en allait dans la chambre et fronça les sourcils. Qu'est-ce qui s'est passé ? Les bébés allaient biens ? Elle s'en inquiétait un petit peu. Elle voulait pas le montrer à Aaliyah le soir d'Halloween, mais elle s'inquiétait. Soudain, Aaliyah descendit les escaliers et la sortit de ses pensées et la Mather observa la brune s'avancer vers elle avec sa veste. Léonora prit sa veste et hocha la tête.
- Merci beaucoup.
Elle entendit sa question en pénétrant son regard dans le sien. Aaliyah avait l'air triste tout comme Léonora, cette dernière le voyait dans ses yeux. C'était bizarre quand même.
- Toi, tu ne vas pas bien.. Je voulais prendre de tes nouvelles et de tes enfants... Et je voulais savoir ce qui s'est passé...
Ça se voyait sur l'expression du visage de Léonora qu'elle s'inquiétait un peu de l'état de santé d'Aaliyah. Elle entendit les remerciements de la jeune femme et secoua la tête.
- Ne me remercies pas. C'est tout à fait normal de s'entraider. C'est humain, lui dit-elle calmement avec un petit sourire chaleureux.
Aujourd'hui, elle avait l'air douce et gentille. Mais elle était triste et perdue dans tout ce qui se passait dans sa vie. Elle ne connaissait rien en l'amour, ni même les émotions. Elle n'avait pas comprit ce qui se passait dans sa tête et dans son corps. La jeune femme était complètement perdue, et cela se voyait dans ses yeux. L'inquiétude se voyait par les plis de son front. Elle n'avait quasiment pas dormis du week-end. Non seulement c'était sa tête et ses genoux, mais par le chagrin et l'inquiétude qui l'empêchaient de dormir sans arrêts.

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Un démon à ma porte
w/ Léonora

La chose que je détestais plus que tout au monde, c'était le fait qu'on lise en moi comme dans un livre ouvert. J'avais horreur de ça. En gros, tu ne peux pas être triste et vouloir faire semblant que tout va bien pour éviter toutes les questions du style, "Qu'est-ce qui ne pas ?" car ça se voit sur ton visage que rien ne va. Mes émotions se voient à des kilomètres sur mon visage, sur ma façon d'être et j'ai une sainte horreur de ça. Mais elle voulait se montrer gentille et j'aimais tellement la Léonora gentille que j'allai profiter de ce moment pour me livrer un peu. Elle était sûrement la mieux placée pour savoir tout ce qui m'était arrivé dernièrement. Elle était présente au centre commercial, puis dans cette forêt. Elle devait sûrement se douter qu'il y avait plus que ce que l'on montrait Andrew et moi en public. D'ailleurs, elle n'avait rien dit devant Darnell, alors que je me méfiais beaucoup d'elle. Je trouvais ça très noble de sa part. Les bébés vont bien, moi... je fais aller, merci ! Je ne savais pas si je devais entrer dans le vif du sujet. Parler de cette rupture qui semblait définitive. De ce sentiment d'insécurité, de solitude qui m'envahissait depuis le départ de Darnell. Je me demandais si j'avais fait les bons choix. Sincèrement, j'avais peur d'avoir choisi Andrew et que se soit le mauvais choix, que tout se retourne contre moi et de me retrouver seule surtout. Viens on va se poser dans le salon ! Vu tout ce que j'avais à lui confier, on allait tout de même pas rester debout. Surtout que j'en avais pas la force alors elle allait devoir me suivre. Arrivées dans la pièce, je m'asseyais sur le canapé juste devant moi, attendant qu'elle m'y rejoigne. Je ne savais pas par où commencer. Je ne savais même pas si c'était une bonne idée de lui en parler. Mais je savais qu'au fond, elle avait une bonne personnalité, un bon fond vu qu'elle avait su être là pour moi, câline et j'en passe. Alors, elle n'était pas si monstrueuse qu'elle en avait l'air au centre commercial. J'ai... besoin de parler d'Andrew et Darnell à quelqu'un qui a à peu près tout vu et tu es la personne en question ! Je n'allai pas me lancer tout de suite dans tout ça si elle ne voulait pas que je lui en parle. Alors, je préférais attendre sa réponse avant de me lancer.

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Léonora & Aaliyah
Léonora montrait souvent une mauvaise image de sa personne, mais c'était pour se protéger. On lui avait fait du mal en l'abandonnant à la naissance, la maladie de Romy l'avait emporté ainsi que la maladie de sa grand-mère paternelle. Ce n'était pas beau tout ça. C'était moche, archi-moche. Elle se méfiait de tout le monde, mais depuis il y a eu Priape, Nathan, Andrew, Joanna et peut-être Aaliyah, mais elle ne l'avait pas fait exprès de montrer sa véritable personnalité à la Cabot. Le problème c'était qu'elle jouait les médecins comme elle devait le faire, c'est tout. Elle était tout de même respectueuse par rapport aux histoires de couples. Elle ne voulait pas s'en mêler, mais si quelqu'un avait besoin de lui en parler comme Aaliyah à ce moment même qui lui disait que tout allait bien alors que ça n'allait pas. Léonora pouvait s'en inquiétait un petit peu, surtout que Darnell l'avait abandonné en plein milieu du massacre à la tronçonneuse. La Mather hocha la tête lorsque la Cabot lui disait de la suivre dans le salon. Léo' recommençait à redevenir la jeune fille d'autrefois quand elle écoutait les histoires d'amour de Romy. Cela lui manquait un petit peu et elle s'en rendait seulement compte. La brune s'installa sur le canapé aux côtés d'Aaliyah avant de la regarder. Aaliyah venait de lui dire qu'elle avait besoin de parler à quelqu'un à propos d'Andrew et de Darnell. Cela se voyait dans ses yeux qu'elle était perdue et triste. Léonora eut un petit sourire encourageant et se leva doucement. Elle eut les mêmes gestes que Mary, son ancienne nourrice à Dillon, lorsque Léonora n'avait pas trop le moral. Elle déposa soigneusement sa veste sur son canapé et s'accroupit doucement en face d'Aaliyah.
- Je n'ai jamais eu de petit copain, je n'ai jamais été amoureuse. Mais j'ai connu des personnes qui étaient amoureuses et j'en connais encore. Je pense que dans toute ma vie, j'en verrai. D'après tout ce que je sais, toutes les histoires d'amours sont réellement compliquées. La tienne l'est bien plus d'après ce que j'ai remarqué. Je te propose qu'on boive un chocolat chaud ou que l'on mange de la glace... Je faisais ça avec ma meilleure amie quand elle a attrapé le SIDA après que son copain l'a largué..
Quoi ? Pourquoi elle parlait de Romy ? Léonora ne s'était pas rendue jusqu'à-ce qu'elle stoppe sa phrase et elle baissa les yeux en se mordant la lèvre inférieure. Elle n'aurait pas dû en parler comme ça et pourtant c'était venu tout naturellement. Peut-être parce que Romy lui manquait énormément ? Peut-être...Elle se racla la gorge, se ressaisit et leva les yeux vers Aaliyah, elle lui sourit doucement.
- Je prépare le fameux meilleur ami qui n'est autre que le paquet de mouchoir ou ça va aller ? Et si tu veux pour que tu oublies un peu tout ce que tu vas me dire, on ira faire les magasins. Va falloir que tu restes fortes pour tes bébés et aussi préparer des vêtements, des doudous et tout ce qui suit, enfin je ne suis pas maman... Je ne le serai sans doute jamais. Mais j'espère que tu te battras, sinon tu auras un bon coup de pied sur le popotin, t'as compris Aaliyah ? Tu te bats!

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