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Il faisait nuit noir quand l'allemand ressortit de sa soirée de torture. La cafétéria était à présent un endroit qu'il bannirait à jamais de sa vie, déjà qu'il n'y avait que très peu mis les pieds, refusant de manger à côté de personnes dont il ne tolérait pas la présence. Et de présence, il en aurait bien eu besoin durant cette soirée d'Halloween ! Oh oui, un beau mâle bien fort et grand qui aurait repoussé le malade en costume de ce soir. Mais faute de mieux, il avait dû compter sur la blondasse geek et une autre blondasse casse-couille. Au final, l'air qu'il respirait maintenant qu'ils e retrouvait à l'extérieur lui était d'un grand secours, son vrai sauveur. Il allait commencer par s'allumer une clope lorsqu'il aperçut au loin un visage qui ne lui était pas inconnu. Et là, c’est un grand sourire satisfait qui s'afficha sur les lèvres du vampire, puisqu'il venait de dénicher une proie qu'il chassait depuis quelques temps déjà. Calypso. Cette fille lui donnait du fil à retordre, déjà car elle était partout et que sa présence lui était insupportable, mais aussi e surtout car elle était la promise d'Elio. Et là, ça coinçait forcément puisqu'Eugene était fou de son Elio. Ce mec était d'une perfection que Calypso ne pouvait mériter et il s'était juré de se mettre au travers de ce mariage arrangé. Elle était déjà mariée avec une fille, sa meilleure amie apparemment, donc elle allait devoir s'y faire ! Clope à la bouche, le garçon réfléchit à un plan d'attaque. Son cerveau tournait à fond les ballons et il ne lui fallut que quelques minutes avant de trouver une tactique d'approche. C'est qu'il en avait bavé durant cette soirée, alors c'était au tour des autres maintenant ! D'un pas décidé, il se dirigea vers elle, lança sa clope sur le bitume, arracha le masque de zombie d'un gosse qui passait par là et se mit à courir jusqu'à elle. Arrivée à sa hauteur, il la prit dans ses bras et la fit tourner. « Je t'ai euuuuu ! » scanda-t-il tout fièrement avant de la reposer par-terre. Derrière son masque, il se sentait fort. « Ah, c'est ton mari chéri, si t'avais pas deviné » fit-il avec un humour qui ressemblait bien à celui de son pote, entre la blague et la candeur. Ouais, il joue à un jeu bien dangereux l'allemand !
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