JAY WARREN COOPER ► Rafael Lazzini

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Little Crimial et j'ai 18 ans dans 7 mois et 2 jours . Je suis québéckwése et j'ai connu le forum grâce à internet, duh? .  Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de Dixie P. Hawson (+mather house). J'utilise Rafael Lazzini comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par bazzart, j'ai oubié d'regarder.... Je fais environ 100 à 600-800 mots mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ WARREN EST LÀ LES FILLES (Livette, je t'aiiiiiiiiiiiiime  :kissme:)
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Fier. Bombe-toi le torse. Relève la tête. Soutiens son regard. C'est ce que se répétait tous les jours le petit bonhomme âge de huit ans seulement, nommé Warren, avant de recevoir la fessée, ou bien même des coups de fouets dans le dos. Les années 2000 n'étaient pourtant pas les années 1800, mais semblait-il que les parents Cooper ne s'en rendaient pas vraiment compte. À huit ans, un petit garçon ne devrait pas avoir à passer ses journées dans un bain chaud pour soulager ses blessures. Il ne devrait pas non plus subir ses blessures pour protéger sa petite soeur de cinq ans qui ne comprenait rien à ce qui se passait. Un petit garçon de huit ans devrait recevoir de l'amour de ses parents, s'amuser avec ses amis, faire rire sa petite soeur et voir la vie d'une innocence dont seuls les enfants font encore preuve. Mais à huit ans, Warren voyait déjà la vie au travers des yeux d'un adulte. Un adulte venu trop tôt dans ce monde, qui survivait sans amour et qui ne repartirait plus jamais.

'' Allez, fait ta valise, ma chérie, on déménage encore. Dépêche-toi, les nouveaux parents sont déjà arrivés. '' Les Cooper s'étaient vus retirer la garde de leurs deux enfants en même temps, les perdant d'un seul coup. Warren et Lydia, sa petite soeur, changeaient de famille d'accueil comme ils changeaient de sous-vêtements, ce qui était, en d'autres termes, plutôt fréquents. Il leur fallu faire huit familles, et seize mois pour tomber sur la dernière, un couple riche qui ne cherchait à avoir des enfants que pour améliorer leur image publique qui semblait se détériorer. Maintenant enfants du maire et de la femme du maire, Warren et Lydia ne reçurent plus jamais de coups, mais ne reçurent jamais d'amour non plus. Et pourtant, jamais ils ne s'opposaient à ces deux adultes insignifiants et pour le moins intimidants. Toujours ils les faisaient les corvées, tels deux servants. Et jamais ils n'étaient impolis. Quoi demander de mieux? Ou plutôt, que demander de pire?


Ils quittèrent la maison dès que Warren eut atteint la majorité. 18 ans et ce fut fini. Jamais il n'abandonnerait sa soeur, qui n'avait que 15 ans à l'époque, c'est pourquoi il l'emmena avec elle dès qu'il le put. À ses 19 ans, il reçut un téléphone annonça que leurs deux parents adoptifs s'étaient tués dans un accident de voiture, et que toute leur fortune lui était léguée. Jamais il ne fut tant heureux, puisque ses maigres moyens lui permettaient à peine de l'envoyer à l'université et de payer les cours au lycée de sa soeur. Il bossait, travaillait dur pour ses études à l'université de l'état de l'Ohio en études pharmaceutiques, était heureux d'avoir sa petite soeur à ses côtés. Mais tout bascula lorsque l'on diagnostiqua le cancer à sa soeur. Heureusement que sa nouvelle fortune lui permettait de payer les traitements et opérations de sa soeur. Mais tout ne servit plus qu'à rien, puisque l'année de ses 23 ans, sa soeur venait d'atteindre la vingtaine et ne pourrait plus voir le jour de ses vingt-et-un. Elle mourut dans son lit d'hôpital et c'est ainsi que Warren la retrouva : morte. Inerte. Warren tenta de se suicider quelques temps après, puisque Lydia était toute sa vie, son seul amour, la seule qui l'aimait : c'était sa soeur quoi. Et maintenant, sans elle, la vie était sans couleurs, lasse, difficile, impossible à continuer. Quelqu'un l'empêcha de se suicider, ce qu'il refusa d'admettre au début, voulant tenter de nouveau, mais son sauveur le surveillait de près, presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ce qui avait le don de l'énerver.

Malheureux, il enferme néanmoins ses peines dans le sport. Tous les sports. Et dans les filles et les mecs. Le sexe, quoi. Dès qu'il peut se trouver quelqu'un, il le fait. Il a vécu quelques histoires d'amour qui se sont terminées en queue de poisson et qui l'ont rendu encore plus malheureux qu'il ne l'était déjà, mais ça il ne le montre pas. Du moins, il le montre par son silence et son manque de conversation. D'ailleurs, Warren s'enferme dans ses bouquins aussi, car il est autant sportif qu'intellectuel et il cherchera toujours à satisfaire et à prouver à sa soeur qu'il réussit encore à vivre avec son absence, quoique c'est difficile, et qu'il atteindra ses rêves peu importe ce qui lui arrive.


25 ans et toujours découragé par la vie. Elle est partie. Elle s'est enfuie loin de toi, et t'es comme en état de choc. On aurait presque dit que t'avais assisté à un grave accident de voiture et que t'avais sous les yeux un corps démembré et sans vie, plein de sang. Non, c'était bien pire. Olive Bambi Shark t'avait abandonné comme un con, le cul sur le sol, pendant qu'tu croyais que tout allait bien et qu't'avais enfin réussi à lui balancer c'que tu ressentais. Parce qu'avec une fille comme elle, aussi désagréablement chiante (non, très agréablement chiante), c'était loin d'être chose facile. Tu savais qu'elle t'aurais envoyé bouler, comme à son habitude, comme à ses aises habituelles, rien que pour te montrer qu'elle avait le dessus. Mais tu l'avais jamais laissée faire, non plus, car toi aussi t'étais chiant. Oh, c'est comme ça qu'vous vous étiez rapprochés, après tout, non? Enfin, la conne, elle était partie. Tu la traites de conne, parce qu'elle te manques terriblement, que tu comprends pas ses motifs, ses intentions. Elle te manque. Tu te fais de fausses idées sur les raisons de son départ, tu te convaincs que ce n'est pas trop pire, alors que la situation est horrible et qu'elle ne veut rien savoir de toi et de ton amour. Elle te manque. T'as entrepris des recherches depuis la jour d'après son départ. Ou plutôt, trois jours après sa fuite. Oui, t'croyais qu'elle avait simplement disparu un, puis deux jours, comme n'importe quelle personne l'aurait fait pour prendre de l'air et sortir un peu des merdes de sa vie. Mais là, une semaine, et puis deux, et puis une troisième. Puis un mois, même un peu plus qu'un mois, c'tait trop, et c'est toujours aussi dévasté chaque jour qu't'avais réussi à la retrouver... à Boston. Wut? De la famille là-bas, p'têtre? T'en savais rien. Tu savais pas ces trucs de sa vie. T'la cernais même pas encore complètement et pourtant, t'étais fou d'elle. Merde, fallait que tu la retrouves, t'avais envie d'la serrer contre toi pour te dire que ce n'était qu'un horrible cauchemar et qu'elle n'était pas partie. Ou que si elle était partie, ce n'était pas pour te fuir, toi et tes horribles sentiments. Olive Bambi Shark, je te déteste. Aime-moi. J'en ai marre de toi, mais j't'aime. Harvard, me voici. Je suis con, ouais.