andrew & doryan ₪ à poil, dans une ruelle avec ton meilleur ami. WTF ?!

Evacuate The Dancefloor ϟ Turn up the music let's get out on the floor. I like to move it come and give me some more. Watch me getting physical and out of control, there's people watching me. I never miss a beat.

➜ Quand tu fais la fête, tu ne sais jamais t'arrêter. Il faut que tu ailles toujours plus loin, tu n'es jamais jamais satisfait. Comme avec Lydie, quoi qu'il arrive, il faudra que tu la trompe. Ce soir, tu n'allais pas bien. Elle te manquait, tu ne savais pas quoi faire, tu t'ennuyais, tu te doutais qu'elle était entrain de te tromper. Tu souffrais et tu as décidé de te venger. C'est pour cette raison que tu as appelé Doryan, ton meilleur-ami, dans l'espoir qu'il te fasse oublier cette souffrance. Tu lui as proposé de sortir en boîte et de vous défoncer comme il le faut, il n'a pas hésité et à accepter. Il sait parfaitement que tu as besoin de ça pour survivre. Vous vous êtes retrouvé dans le hall de votre fraternité et vous avez discuté, vous avez parler de tes problèmes, il t'a dit qu'il était désolé et tu voyais bien dans ses yeux qu'il était triste pour toi, qu'il te mettait en garde contre cette jolie blonde dont tu étais amoureux. Ce n'est pas vraiment de ta faute, tu n'y peux rien. Vous sortez de l'université et vous vous dirigez vers Cambridge, bien décidé à vous amuser. Tu as repéré une petite boîte où il y a un tas de jolie fille qui n'attendent que vous. Vous vous amusez, l'alcool et la drogue coulent à flot. Tu essaies de te changer l'idée mais tu vois bien que tu n'y arrives pas, Doryan n'est pas du dupe et te propose une plus forte dose. Tu acceptes malgré l'envie de débarquer dans la chambre de ta petite-amie pour la surprendre avec cette homme. Tu soupires, tu es jaloux, tu as mal au cœur comme jamais. C'est sans doute pour cette raison que tu acceptes avec grand plaisir et que tu en prends plus que proposé. T'es idiot de te droguer, tu le sais que c'est mal, tu sais que tu vas le regretter le lendemain quand tu vas te rendre compte que tu l'as trompé mais tu en as besoin, si elle ne te trompait pas, tu n'aurais pas besoin de te venger... Vous êtes débiles. Vous aimez souffrir ? Tu n'en sais rien mais tu supposes que c'est la vie et qu'entre vous deux, ça ne sera jamais autrement.

Tu te drogues, tu bois. La soirée se passe bien et puis... c'est le trou noir total. Tu te réveilles dans une ruelle, non loin de la boîte. Tu vois flou, tu as du mal à retrouver tes esprits. Tu ne sais pas ce qui se passe, ça te perturbe. Tu passes une main dans tes cheveux, ils sont collants et mouillés, c'est pas franchement agréable. Tu fermes les yeux et les frotte avant de te rendre compte qu'il ne te reste plus que ton boxer et qu'il est à moitié descendu. Tu essaies de te relever mais tu n'y arrives pas, tu as mal à la tête et tes jambes ont du mal à te tenir. Tu as du forcer sur la dose. Tu tentes de te souvenir de ta soirée mais tu n'y arrives pas... Tu passes une main sur ta nuque et pose ta tête contre le mur, derrière toi. C'est horrible, tu te sens mal. Tu ne sais pas où sont tes vêtements, tu ne sais pas où tu es et tu ne sais pas comment tu y a atterri. Tu prends conscience que Doryan n'est pas là, tu ne l'as pas vraiment cherché. Tu n'as pas vraiment le courage d'ouvrir les yeux, tu te dis qu'il ne doit pas être loin, qu'il a du rentrer... on, il ne t'aurait pas laissé comme ça, c'est pas son genre. Tu soupires. Tu entends quelqu'un bouger à côté de toi. Sans doute la responsable de ce massacre, tu ouvres lentement les yeux, c'est encore flou mais tu peux distinguer une silhouette. Tu te figes quand tu reconnais Doryan. Il est en boxer, lui aussi. Tu espères avoir un flash sur la nuit dernière mais rien du tout... Tu l'observes, les yeux ronds. Il te regarde de la même façon. Vous ne comprenez rien, c'est clair. Vous avez couché ensemble ? Cette idée te vient tout de suite à l'esprit, tu manques de t'étouffer, tu tentes de t'éloigner. Toi, coucher avec un homme ? Non, tu aimes trop les femmes pour ça. Même drogué, bourré, ton côté homophobe ressort, même plus. Il faudrait que tu sois vraiment défoncé et encore... Tu soupires, tu te frottes les yeux. C'est bien Doryan, tout est net. Aucun de vous deux n'osent parler, la situation est vraiment trop étrange. Tu regardes autour de toi, t'es vêtements ne sont pas là. Tu as une sorte de pâte verte visqueuse sur le torse. L'envie de vomir te prend mais tu te retiens, sans doute l'alcool que tu as bu hier. Ta tête te dit de prendre un cachet, ton cerveau te dit de t'enfuir et ton cœur te dit d'aller implorer le pardon de Lydie. Tu essaies de te relever mais tu n'y arrives vraiment pas et c'est pour cette raison que tu restes assis. Tu aperçois un préservatif par terre, mon Dieu. Ton cœur loupe un battement. Il est... explosé. Tu n'aperçois rien par terre qui pourrait indiquer que vous avez mais... voilà. Tu jures de ne plus jamais te droguer et de ne plus jamais boire même si tu parfaitement que jamais tu ne tiendras cette promesse. Tu ouvres la bouche pour parler mais aucun son ne sort, c'est comme si tu étais, traumatisé. Tu inspires lentement, tu expires de la même manière. « Je... - tu ne sais vraiment pas quoi dire et lui non plus. - On a... ? » Tout est flou, tu ne sais pas si il est mieux informé de toi. Vous allez sans doute devoir partir à la pêche aux informations pour savoir ce qui s'est vraiment passé. Tu soulèves légèrement ton boxer comme pour vérifier que oui, on ne t'a pas volé ton sexe durant la nuit. Tu pousses un soupir de soulagement à sa vue. Tu essaies de te débarrasser de la gelée verte collante qui s'est tapé l'incruste sur ton torse et tes multiples tatouages. Une bonne douche et tout sera oublié, tu l'espères.. Une chose est sûre : il faut tirer l'affaire au clair.

J'étais tranquillement installé dans ma chambre en train de me fumer un petit joint. Je pensais à Zytha. La sonnerie de mon téléphone me tira de ma rêverie, je maudis intérieurement, la personne qui m'arrachait à ma rouquine avant de voir que le numéro sur mon téléphone était celui d'Andrew. Je fronçais les sourcils. Putain, à cette heure-ci il pouvait avoir besoin que d'une chose : oublier la blondasse qui lui servait de copine. Je décrochais. C'était tout à fait ça. Quelques minutes après je le retrouvais dans une boîte de Cambridge. J'avais apporter presque tout ce que j'avais en stock, je savais que dans ses moments là, c'est ce qu'il fallait. J'avais de l'ecstasy, de la weed, du cannabis, enfin bon tout ce qui se fumait ou se sniffait. On en a bien profité d'ailleurs parce qu'après un moment, c'est le trou noir pendant la soirée.

Quand je me réveille le lendemain le premier truc que je perçois c'est une odeur infecte. Un mélange de vomis, de pisse et d'essence. Beurk. En ouvrant un peu plus les yeux, je me rendis compte que j'étais dans une ruelle juste derrière la boîte. J'avais mal à la tête. Putain, mais qu'est-ce que j'avais foutu merde ?! Je me redressais doucement avant de chercher mon meilleur ami des yeux. J'aurais peut-être pas dû. Il était à deux mètres de moi son boxer à moitié descendu avec une espèce de pâte verte gluante sur le torse. C'était pas très beau à voir. Enfin bon se qui me surpris le plus c'est que moi aussi j'étais en boxer et que j'avais un coeur dessiné sur le torse avec un I love you à l'intérieur. Nom de dieu ?! Mais qu'est-ce qu'on avait fait bordel ?! Le pire m'est alors venu en tête. Si nous avions couché ensemble ?! Je suis devenu aussi rouge qu'une pivoine. Je savais qu'Andrew était homophobe et si nous avions fait ça, c'était la fin de notre amitié qui venait de se produire. J'essayais de me souvenir de la soirée, mais je n'arrivais à rien. "Je...non...on a pas pu...on a pas pu faire ça, n'est-ce pas ??" J'avais comme un putain de gros doute. J'étais même un peu paniqué pour tout dire. Il fallait qu'on comprenne ce qu'il c'était passé, c'était même une question de vie ou du mort là !