MEAVE I-J. ROMANOVA ► eliza taylor-cotter

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Sparks et j'ai seize ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  ILH est un forum mythique et qui donne vraiment envie de jouer dessus alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Eliza Taylor-Cotter comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Thorns. Je fais environ aucun nombre, disons que je m'adapte mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲  :love2:  :love2:  :love2:
Je souhaite ▲
adhérer un flood d'intégration (?)

C'était un jour pluvieux qui était annoncé sur le ciel de la belle ville qu'est Moscow. De légères gouttes de pluie venaient tatonner le verre de la fenêtre de la chambre de Meave. Ses cheveux blonds étaient attachés en queue de cheval qui venait lui chatouiller la nuque à chaque mouvement de tête. Lunette sur le nez, elle tenait dans ses main un livre qu'elle devait lire pour son lycée. Il n'était que quinze heures trente et pourtant sa lampe de chevet était déjà allumée tant la luminosité était basse. Elle portait un pull bleu/gris avec un simple pantalon de jogging, il faisait froid, encore une autre journée d'hiver. Le doux bruit des gouttes de pluie sur le verre de la fenêtre et le toit de l'appartement lui résonnait comme une douce mélodie à ses oreilles. Elle quitta son livre des yeux avant de se focaliser sur l'extérieur. Les yeux rivés sur la fênêtre qui se trouvait devant son lit, elle regardait la belle vue que lui offrait le dernier étage du bâtiment. Il était possible d'appercevoir les magnifiques immeubles d'antant, Meave aimait cela. Elle aimait le fait que tout reste comme jadis il l'était, elle n'aimait pas tant que les choses soient rénovées pour être en accord avec l'époque ou autre chose. Les choses, aussi futiles soient elles ont des souvenirs, un passé et une histoire. Pourquoi essayer de les effacer quand il est possible de les conserver. A seulement quinze ans voilà qu'elle se retrouver à penser comme une adulte, ses parents étaient d'ailleurs souvent étonnés de ses réactions et de ses réflexions, des réflexions qu'ils ne jugeaient pas appropriés à son jeune âge. Elle entendit les pas lourds et sans délicatesse de son père claquer sur le parquet luisant de l'appartement. Meave releva alors la tête après avoir fermé son livre en ayant prit soin de délicatement marquer la page avec un marque page qu'elle avait acheté quelques jours auparavant. Le père de Meave ouvra la porte d'un geste brutal -ce qui n'était sûrement pas son attention, seulement il était du genre à âgir d'une façon brutale-. Meave leva le regard vers son père qui vint s'asseoir sur son lit. Meave croisa les jambes en se tournant vers son paternel. « Tu sais, tu pourrais frapper avant d'entrer. » dit-elle avec un petit sourire en coin. Ce n'était pas un reproche mais seulement une suggestion, Meave aimerait pouvoir profiter d'un peu d'intimité. Son père baissa la tête avec un petit rire étouffé. Il était gentil, c'était un père de famille aimant qui s'occupait bien des membres de sa famille et il savait montrer son amour. « Je sais bien, seulement c'est une vieille habitude. Je m'en excuse. J'y penserai la prochaine fois. » dit-il tout en frottant le dos de Meave de sa main forte et musclée. Tout en remettant ses lunettes en place, Meave releva vers la tête en direction de son père avec un air interrogatif sur le visage. Elle se demandait ce qu'il pouvait bien faire dans sa chambre, ce n'était pas dans son habitude d'arriver d'une telle façon sans rien demander. « Tu souhaitais me parler de quelque chose? » dit enfin Meave voulant satisfaire sa curiosité. Son père prit souffla, comme si il essayait de prendre du courage avant de parler de quelque chose de dramatique. « Tu sais bien qu'on part pour Cambridge la semaine prochaine. » Avant de laisser son père continuer, Meave baissa la tête en poussans un soupire, elle ne voulait pas partir pour les Etats-Unis, elle voulait rester dans son pays et dans sa ville. « Oui... » -  « Du coup je voulais savoir si tu étais prête. » Meave garda la tête baissée.  « Et à ce que je vois, j'en déduis que tu ne l'es pas. » Il serra sa fille dans ses bras, Meave de bougea pas, disons qu'elle ne voulait pas en parler. « Tu voudrais en parler? » Meave fit un signe négatif de la tête, elle ne souhaitait pas parler de ce qu'elle ressentait, elle savait que cela ne servirait à rien et qu'ils ne resteraient pas en Russie, autant éviter de gaspiller des arguments. « Je te laisse dans ce cas. » dis son père avant de déposer un baiser sur le dessus du crane de Meave, elle regarda son père avec un petit sourire au coin des lèvres. Lorsque son père fut sorti de sa chambre, elle soupira à son tour avant de se tourner en direction de la fenêtre de sa chambre mouillée de l'extérieur par la pluie. Ellle regarda la ville qui l'entourait. Elle ne voulait pas quitter la ville où elle a vu le jour, elle voulait rester dans son confort et son petit monde, son dernier souhait était de tout changer. Malheureusement elle n'avait pas le choix.

Elle y était. Elle ne pouvait plus reculer, elle n'en avait plus la possibilité. Sa rentrée à Harvard était aujourd'hui. Elle en avait rêvé, elle en avait fait des cauchemards aussi. Elle avait passé des nuits à se demander comme ça aller se passer, comment elle allait intégrer et surtout si elle serait à la hauteur pour cette grande université à la grande renommée. Anxieuse, elle avait la boule au ventre. Elle inspira et expira lentement pour essayer de calmer son stress, seulement elle se doutait que cela n'allait pas être facile. Elle se tenant debout dans la rue en face de la magnifique bâtisse. Elle voyait des personnes entrer et sortir abondamment. Les jambres tremblantes et la boule au ventre, elle se décida d'avancer pour entrer dans l'université. Elle manquit quelques fois de rentrer dans d'autres personnes en vue de la présence de beaucoup d'étudiants. Elle se doutait qu'elle faisait une scène pour pas grand chose mais malgré ses excellentes notes et sa capacité à s'intégrer rapidement, elle n'aimait pas arriver dans un nouvel établissement, encore plus lorsqu'elle ne connaissait absolument personne. C'est tout de même avec fierté et impatience qu'elle posa le pied pour la première fois en tant qu'étudiante à part entière dans cette grande université. Elle se doutait qu'elle allait passer les plus belles années de sa vie et qu'elle allait accéder à ses rêves grace à cette opportunité. Harvard, elle en rêvait depuis qu'elle était une enfant. Elle ne voulait pas quitter la Russie seulement elle avait entendu parler des mérites de cette université formeuse de génies. C'est alors en se mettant en tête qu'elle allait pouvoir y accèder qu'elle s'est persuadée de ne plus être triste de son départ de Russie. Elle partait peut-être de son pays natal mais elle allait pouvoir avoir accès à son nouveau rêve, et elle en avait eu accès. Un grand sourire aux lèvres, elle regarda tout autour d'elle. Tout semblait plus grand, plus prestigieux. L'une de ses craintes était maintenant située sur le fait de ne pas être à la hauteur des exigences de cette université. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle se mit en tête de faire tout son possible pour réussir, sans pour autant se priver, bien évidemment.