Motivée ? Oui, mais pas quoi ! ¤ Owen

La dernière fois que j'avais participé à un cour de sport, j'étais dans mon collège privé pour filles à New York. Nous avions une équipe féminine de crosse et il m'arrivait de jouer par moment. La seule activité sportive que je pratique autrement ne se déroule pas dans une salle ou un terrain de sport. Je ne pourrais donc pas expliquer ce qui m'avait conduit sur le terrain de basket en début d'année. Rien n'était en mesure de l'expliquer. Par contre, j'était en mesure de dire ce qui m'y avait conduit la semaine suivante, et encore celle d'après. Le prof de sport, était juste à tomber.
Combien de fois avais-je eu le droit de voir un homme viril, mature et sexy d'aussi près sans que cela me le soit reproché. Ou que cela ne soit à des fins quelque peu sournoise.

Si j'étais certaines que les équipes de cheerleaders avaient été créées afin que les filles puissent aussi fréquemment que possible surveiller et observer les joueurs, il n'existait malheureusement aucun poste pour baver sur leur entraîneur.
Ce dernier avait pourtant fini par gentiment me dire qu'il serait bon d'ajouter l'option sport à mes matières si je désirais assister à nouveau à un de ses cours. * Tiens donc ! Une invitation.* Avais-je pensé. Je m'étais donc renseigné sur le professeur Fletcher. C'est incroyable le nombre de choses que l'on peut trouver sur internet... Et voilà que je me retrouvais ici, dans cette salle de sport, vêtue d'un débardeur au dos nageur à moitié couvert par un sweet sans capuche. Mon bas était corsaire moulant mais confortable. Mais ce qui n'avait hélas rien de sportif dans ma tenue, était surtout mes accessoires esthétique. Boucles d'oreilles, bracelet, sac à main, chaussure à talon. J'étais entrée dans la salle de boxe, comme si je m'étais préparé pour faire un tour au centre commercial !

Je m'adossais sur les larges lassos élastique du ring qui contrairement à ce que j'aurais pensé n'était pas en hauteur. J'étais arrivée volontairement en avance en espérant de tout coeur que personne d'autres que moi ne suivrai ce cours. J'aurais ainsi le loisir de.... Oui mais le loisir de quoi ! C'était bien drôle de s'être inscrit à ce cours, mais je ne savais vraiment pas comment jouer dans la cours des grands ! Je ne savais même pas s'il était marié ! Bien que ce n'était pas le genre de chose qui m'arrêtait mais tout de même !!! Comment ferais-je alors ?
Au moment où je pensais filer en vitesse d'ici avant qu'on ne me surprenne, Monsieur Fletcher arrivait dans la salle.

(Invité)

« Il arrivait de temps à autres qu'un élève vienne voir Owen, pour la boxe. Tantôt pour être initié, tantôt pour être entraîné, tantôt pour voir ce qu'ils valent face à un ancien boxeur pro. Certains le connaissaient, de réputation, ou encore, pour ceux qui suivaient la boxe, certains l'avaient vu combattre, et même le suivaient depuis quelques années. Certains le voyaient comme une idole, chose qu'il n'appréciait pas vraiment. Après tout, son seul talent n'avait jamais été que de mieux frapper que ses adversaires, peut-on vraiment admirer quelqu'un pour une telle chose ? Lui était sûr que non. Il lui arrivait aussi quelques fois de recevoir des petits jeunes se prenant pour des caïds. Orgueilleux et sûr d'être des terreurs, ils étaient sûrs que le prof n'était qu'un mec qui avait raté sa vie, incapable de devenir pro ou aller aux JO. Bien que plutôt calme et bon en règle générale, cela, il n'arrivait pas à laissez passer. Alors, comme si de rien n'était, il montait sur le ring avec eux, avant de les humilier. Mais, plus rares encore, il y avait des personnes qui semblaient venir d'un autre monde que le sien. Des personnes qui semblaient n'avoir aucun rapport avec la boxe, et qui pourtant se présentaient devant lui pour vouloir apprendre. Ce fut le cas avec cette étudiante, une charmante russe du nom de Mickaela, qui venait régulièrement à la salle et observait en silence, jusqu'à ce que le prof lui propose d'essayer, elle accepta.

Ce jour-là, l'écossais eut quelques instants de retard, ayant dû récupérer un matériel adéquat pour une personne de sa stature. En effet, généralement, les gants sont fait pour des hommes d'une certaine masse, alors une jeune femme si légère devait avoir des gants plus léger et fin. Lorsqu'il arriva, la demoiselle était au centre du ring, habillé court, mais avec … Trop de choses. Il la salua avec un large sourire avant de poser les gants au sol, pour pénétrer sur la terre sacré des boxeurs. Il la regarda quelques instants avant de soupirer et ôter son sweat, pour le laisser torse-nu, dévoilant une musculature parfaite, mais aussi un habit simple de boxeur. Un simple short et de hautes chaussures. Il tira des bandelettes de son sac qu'il commença à enfiler avant d'enfin prendre la parole.

« Honnêtement, je ne m'attendais pas à ce que tu viennes. Tu es … La plus étrange élève à laquelle j'ai eu affaire durant mes cours. »

Il rit un bref instant.

« Enfin, pas dans le mauvais sens, mais … Disons que tu sembles ne rien avoir à faire dans ce genre de lieu. Dans tous les cas, il va falloir te mettre à l'aise. Les bracelets, les boucles, le sac, et les talons, c'est le meilleur moyen pour se faire mal. Très mal. Certes, c'est très joli, mais pas pratique pour bouger et éviter les coups. Je te laisse te mettre à l'aise. »

Toujours souriant, il s'échauffa, tournant dans tous les sens et faisant craquer ses membres, attendant que la belle soit fin prête. »

(Invité)

Il était là, face à moi. J'en revenais à peine.
*Je vais l'avoir à moi toute seule pendant toute une heure.* J'espérais ne pas rougir, je ne voulais surtout pas avoir l'air d'une gamine inexpérimenté. Et pourtant il avait du en connaitre d'autres. Plus mûre, plus belle, plus séduisante, plus vieille ! Je me surprenais à ressentir une émotion qui m'étais jusque là étrangère : La jalousie. Ce n'était pas pour rien qu'elle faisait parti des sept péchés capitaux. Ce sentiment - j'en étais sur - avait éteins le feu qui s'était allumé sur mes joues.
Je répondais volontiers à son sourire et l'observais silencieusement. Observer... Quel mot bien faible pour décrire la contemplation dans laquelle j'étais. Je le déshabillais carrément du regard avant qu'il ne le fasse littéralement. J'ouvrais d'abord de grand yeux que je clignais ensuite à plusieurs reprises - surprise - avant de détourner le regard, cherchant à poser mes yeux bleus partout ailleurs sauf face à moi. *Avait-il le droit de faire ça ?* J'étais gênée, intimidée, puis je me rappelais que ce n'était pas pour moi qu'il était à demi nu, mais que c'était la tenue dans laquelle tout boxeur, faisait ses entrainement.
Je me surprenais alors à respirer de nouveau - car oui, je ne respirai plus depuis qu'il s'était privé de son tee-shirt - et à fermer la boucher - puisque ciel ! elle était ouverte. Lui aussi semblait avoir eu le temps de m'étudier du regard. Un regard, distant, j'hésitai entre de l'amusement et du désespoir. C'était un regard presque froid... Professionnel ! Il soupirai. * Pour quoi ? Pour qui ? Moi, qui d'autre ! Qu'avais-je fait ? Ou plutôt que n'avais-je pas fait.* pensais-je en m'alarmant presque. Je pus ensuite, enfin entendre sa voix. *Il me parlait à moi !! Rien qu'à moi.* Je jubilais intérieurement souriant en apparence. Ce sourire que je perdis pourtant bien vite. Je me mordais la lèvre à ses mots. *Aurait-il préféré que je ne vienne pas ?* Il riait à présent tandis que je fronçais les sourcils, quoique ravie de l'entendre rire.

Il n'avait pas tord, je n'avais rien à faire ici. Absolument rien, d'ailleurs, il avait su le voir. Je le soupçonnais presque de m'avoir demandé de participer en espérant que cela me dissuaderait d'assister aux séances qu'il donnait. Le séduisant professeur de sport me rassurait ensuite, m'indiquant ces premières recommandations. *Donc il me trouvais jolie ?* avais-je conclu mentalement. Je touchais alternativement les bijoux qu'il cita avant de baisser les yeux sur mes chaussures.
Je me pinçais la lèvre avant de m'excuser timidement

Je retirai mes boucles d'un coup de main. Mon bracelet le rejoignais dans une poche de mon sac à main. Je serrai mon collier contre ma paume et le détachait de mon cou pour l'accrocher à ma brassière avant de glisser le médaillon entre mes seins. Je ne tenais pas vraiment à m'en séparer. Aussi décidais-je de le cacher là en espérant qu'il ne le remarquerait pas. J'ôtais ensuite mes chaussures pour dévoiler mes pieds manucurés eux aussi.

Voilà... affirmais-je en laissant mes bras le long de mon corps. J'aurais le droit à des bandages moi aussi ? demandais-je en montrant mes mains

Je n'étais même pas certaines que j'employais le bon terme, mais comme il l'avait dit : Je n'étais pas du tout de ce monde ci

(Invité)

Il n'y avait pas à dire, la demoiselle semblait vraiment venir d'un autre monde. D'une autre planète que lui même. Certes, elle était élancée, fine, et semblait donc faire du sport pour garder cette jolie ligne, mais … La boxe. Non. Pourquoi était-elle ici ? Pourquoi était-elle venue tant de fois assister aux cours en silence, à l'abri des regards ? Owen avait beau chercher, il ne trouvait pas la moindre hypothèse à tout ça. En plus de quoi, elle était bel et bien venue à son invitation pour monter sur le ring. Toute mignonne, quelques peu gênée, mais toujours souriante, ce qui faisait sourire l'étranger. Malgré tout, la belle n'avait pas une tenue appropriée. Elle s'était plus habillée pour … Aller faire du shopping entre copines. N'étant pas des plus doués pour le relationnel, notre ami se concentra le plus possible pour trouver les bons mots afin de lui expliquer calmement qu'il fallait enlever tous ses artifices, que cela pourrait être dangereux, très dangereux même. Il serait idiot de se casser une jambe, ou se faire arracher une oreille juste pour être chic non ? Dans tous les cas, la slave s’exécuta la mine basse avant de s'excuser timidement. Elle retira un à un tout ce qu'elle avait pour le poser dans son sac, sauf quelque chose qu'elle glissa entre ses seins et qui dépassait légèrement. Un médaillon sans doutes.

Une fois terminé, elle semblait ne plus savoir où se mettre, un peu comme si … Elle se sentait nue sans tous ses accessoires. Elle était … Très mignonne ainsi démunie. Le professeur se surpris à sourire béatement devant ce spectacle avant que la demoiselle ne vienne le sortir de ses songes avec sa douce voix, demandant si elle avait elle aussi le droit à ses bandages, tout en montrant ses mains. Cela le fit doucement rire. Néanmoins il se pencha vers son sac pour sortir un jeu de bandelettes neuve encore dans leur sachet. Il en retira une et s'approcha de la jeune femme pour lui prendre une main avec une infinie délicatesse, lui souriant ensuite avec douceur pour prendre la parole.

« En boxe, nous appelons ça des bandelettes. C'est un détail, cependant, cela permet de bloquer le poignet et de protéger le poing. Cela peut sembler … Étrange pour un néophyte, mais, sans cela de nombreuses blessures peuvent arriver, il faut donc éviter. C'est aussi le meilleur moyen de cacher quelque chose que l'on ne veut pas se séparer, comme un médaillon ou je ne sais quoi. »

Owen sourit doucement, montrant la bosse sur la paume de sa main que l'on voyait sans mal à travers le tissus bombé.

« Moi aussi je ne peux pas me séparer d'un précieux souvenir. Mais … Là où tu l'a « caché » ce n'est pas une bonne idée, il risque de tomber, et, tu risque de l'écraser. Tu t'en voudras sûrement à vie. Alors … Si tu permets »

Avec précision, il retira le fameux médaillon de son index et de son pouce, sans même toucher un seul bout de peau de son élève. L'écossais retourna alors délicatement la main de Mickaela pour poser le médaillon au creux de sa main, et commencer à bander le tout lentement.

« Essaie de retenir comment je procède, il faudrait que tu puisses y arriver seule. »

(Invité)

Comment pouvais-je lever les yeux vers lui, sans être troublée par sa toute nouvelle tenue ? *Concentre toi Mecky ! Ce n'est pas le premier mec que tu vois torse nu. * Certes, ce n'était pas le premier, mais combien pouvait-elle en compter avec un corps d'Homme, mature, virul et aussi musclé que le sien. *Non décidément ma pauvre tu ne t'en remettra pas de si tôt !* pensais-je encore. Monsieur Fletcher riait tout bas à ma question. De toute évidence - ou du moins comme je m'en étais doutée - il y avait un gros problème de vocabulaire !
Je le suivais du regard, il attrapait quelque chose dans ses affaires. Quant à moi je penchais légèrement la tête sur le côté. *Mais qu'est ce que c'est ?* me demandais-je en voyait l'emballage plastique se défaire sous ses mains avec aisance. Mes mains dépourvues de bijou était toujours là, face à moi. Il m'était presque étrange de les voir ainsi... Je me sentais comme nu... Mais qu'importe elle serait bientôt caché par ces gants de boxe. * Tu vas vraiment faire de la boxe pour passer du temps avec un prof ?...* je me posais la question à moi même et me donnais même le temps de la réflexion. Oui oui ! Il n'était pas question que je fasse marche arrière. Certainement pas maintenant qu'il était à demi nu exposant sa musculature, et s'approchait de moi... Si près... Tellement près. J'avalais ma salive. * ... Mickaela tu es désespérante*

Ses paroles me ramenais à la réalité. *Ecoutes un peux ! Tu voulais un cours, bah tiens prends ça* Ma conscience me sermonnait sans cesse, mais je faisais mine de ne pas l'entendre. Elle finirait par se fatiguer.
Je hochais docilement la tête à ses premières phrases. Puis je pensais lui répondre que le plus étrange pour moi, fut qu'il soit torse nu, mais je redoutai trop qu'il ne se rhabille. Peut-être le devrais-je ! Cela me permettrait d'être plus concentrée. * Non-non. Laisse-le ! Tu te mettrai à l'aise toi aussi après tout !*
J'ouvrais de grand yeux lorsqu'il évoqua un médaillon caché. Donc il m'avait vu. Donc il allait me le subtiliser. Je n'avais pas écouté, mon regard commençait à dévoiler un semblant de panique. *Concentre toi Mecky * m'ordonnais-je. Je me répétai ses dernières phrase afin de les assimiler tandis qu'il me montrait sa paume. Je m'apaisais aussitôt. Lui aussi, avait un objet qu'il ne souhaitait pas quitter.
Comment avait-il deviné ?... En même temps il ne fallait pas être fakir pour savoir que si je ne tenais pas à laisser mon collier et son pendentif dans mon sac, c'était parce qu'il avait une valeur sentimentale. Je me demandais aussitôt ce que c'était et pourquoi ou pour qui il le gardait. *Pitié faites que ça ne soit pas une alliance !* Je préférai ne pas lui demander et baissais les yeux vers ma poitrine. En effet, mon pendentif n'était pas tellement caché.
Ma respiration se coupait à nouveau lorsqu'il approcha sa main de mon corps pour reprendre ce que j'avais tenté de cacher dans ma brassière. *J'aurais du prier plus fort pour qu'il me touche.*

Je regardais le pendentif au creux de sa paume ne pouvait que lui rappeler son frère. Ce dernier lui répétait souvent que le soleil c'était la liberté. Alors que mon professeur couvrait lentement ma main en cachant par la même mon collier. Une fois qu'il eut terminé de protéger sa main gauche, je prenais la deuxième bandelette dans sa main.

Je vais essayer...

Je tentais de reproduire, ce que j'avais vu faire sur ma main. Mais d'une seule main et de la gauche, ce ne fut pas une mince affaire. Après quatre tentatives - sourcil froncé, lèvres dévoilant une légère moue - je parvenais enfin à enrouler la fine bande autour de ma main sans qu'elle ne glisse. Ce n'était une reproduction parfaitement exacte mais mon poignet semblait aussi bien protéger que l'autre. Je me redressai affichant un sourire triomphant.

Alors ?...

Je lui tendais ma main fière de moi la lui laissant un instant qu'il puisse vérifier ce que je considérais comme un exploit. Mon regard allait se perdre sur le matériel qu'il avait emmené. Peut-être que nous l'utiliserons tout à l'heure. Reportant mon attention sur mon prof' je demandai presque impatiente. Je retirais mon sweet en veillant à ne pas défaire ce que je venais de réaliser. *Pfff tu aurais dû y penser avant!*

On commence par quoi ?

Pourquoi je n'avais pas tout simplement été le voir après les cours pour lui proposer de boire un verre. Ca aurait été tellement plus simple. Non pas que cela me déplaise d'être ici. Au contraire. m'intéresser à ce qui le passionnait, je trouvais ça plutôt plaisant en fin de compte.

(Invité)

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