Th storm is away now (feat. Aaliyah, Joanna & Léonora)

Quelle soirée des plus merdiques quoi ! Le jeune homme s'était toujours dit qu'il ne participerait jamais à une soirée d'Halloween mais pour la première fois de sa vie qu'il acceptait d'en faire une, ça se passait super mal ! En effet, même s'il devait saluer et féliciter tous les efforts de l'Université pour avoir si bien recréé l'univers du film culte "Massacre à la tronçonneuse", ce n'était nullement ce à quoi le jeune Duc s'attendait ! En effet il s'était passé tellement de choses qu'il n'arrivait pas à penser normalement mais toujours est-il qu'il avait passé sa première mais également la pire soirée d'Halloween de sa vie... Pire ? Eh bien il se trouvait à l'heure actuelle à l'arrière d'une ambulance des pompiers parce que Liyah venait de faire une crise de panique et qu'elle était tombée dans les pommes alors qu'il se trouvait à ce moment-là un peu plus loin... Il essayait tant bien que mal - et ce malgré sa peur du noir - de retrouver Léonora qui s'était quant à elle lancée à la poursuite du type qui les terrorisait depuis le début de la soirée. D'ailleurs en parlant de Léonora, c'était étrange mais agréablement surprenant de voir à quel point leur relation avait évolué en l'espace d'une soirée quoi ! Ils étaient censés se détester mais en quelques heures à peine, cette animosité mutuelle avait laissé place à une possible amitié... Il lui était reconnaissant d'être présente à ses côtés, tout autant que Joanna d'ailleurs. Tous ensemble, ils étaient là pour Aaliyah qui était sur un brancard. Le jeune Duc n'avait pas lâché sa main une seule fois depuis qu'ils étaient montés dans le véhicule. Pendant le trajet, il se tournait vers Joanna et Léonora. [color=sandybrown]" Est-ce que ça va les filles ? Il faudra que vous soyez examinées aussi non ? "[color] s'enquit-il légèrement avant de reporter son attention sur Liyah : " Restes avec nous ! Ne lâches pas prise ! On est bientôt arrivés ! "

Je venais de faire une crise de panique en plein milieu d'une fausse forêt. Je savais que je n'aurai jamais due mettre les pieds à cette soirée. J'avais pris en plus le parking qui était redécoré en remake du film "Massacre à la tronçonneuse". Tout ces cris, ces bruits de tronçonneuse, ce mec qui n'arrêtait pas de nous attraper pour nous emmener je ne sais où. Et puis, Darnell qui voulait des explications sur ma relation avec Andrew. C'était beaucoup trop pour moi. Beaucoup trop de pressions, beaucoup trop de stress. Je n'avais pas supporter tout ça. J'avais tellement mal au ventre mais je n'avais rien dit à personne. Puis, ils étaient tous partie, soit derrière Léonora, soit à une autre soirée, me laissant totalement en plan, seule, au beau milieu de cette forêt. De ce décor glauque. Et la douleur l'ayant emportée sur ma volonté de ne rien montrer, de rester debout, je m'étais écroulée au sol, perdant connaissance pendant quelques minutes. En me réveillant, Léonora, Andrew et Joanna étaient de retour, mais pas Darnell. Je n'avais plus de nouvelles depuis son départ. Ce qui me stressait d'avantages. Mais Andrew était là, tout du long. Il me soutenait, me rassurait alors que j'avais mal et surtout, peur pour nos enfants. Et quand Léonora me dit de ne pas paniquer, que les secours allaient arriver, je fis une crise de panique. Ironique non ? Mais le plus marrant et surprenant dans tout ça, c'était Léonora. Elle s'était montrée présente, calme, douce, attentionnée, câline même avec moi. Je n'en revenais pas.
Et me voilà à présent seuls avec un docteur ou je ne sais quoi de l'hôpital. Et dire que c'était en quelque sorte mon domaine, mais j'étais totalement paumée, paniquée. Il voulait m'examiner, me faire une échographie pour me rassurer et me montrer que les petits foetus que je portais allaient bien. Je le stoppais de ma main. Je ne voulais pas faire ça seule. Appelez d'abord Andrew Rosebury ! C'était un ordre en effet, je l'avais dit très froidement, mais je voulais qu'il comprenne que j'étais sérieuse et que je ne voulais pas qu'il me touche si Andrew n'était pas là. Il dit à l'une des infirmières d'aller l'appeler et je fixais la porte, jusqu'à ce que je vois mon Winthrop la passer.

Oh non il ne l'oublierait jamais cette horrible scène qui s'était offerte à ses yeux ! Voir Aaliyah allongée à même le sol couverte de sang, même si ce n'était que du faux sang - merci son costume d'Halloween - eh bien il avait cru revivre cette horrible scène de désolation lorsqu'il avait retrouvé Quinn après la tentative de suicide de celle-ci. Donc ouais c'était une horrible scène à vivre et il refusait pleinement et simplement de la revivre avec Aaliyah. Il était là pour elle et il ne l'abandonnerait jamais ! Plutôt mourir que de la laisser seule alors que son idiot de copain l'avait abandonnée à son triste sort parce que ce boulet était profondément jaloux. Drew préférait ne pas se retrouver en face de l'autre parce qu'assurément, il allait lui refaire le portrait pour avoir osé faire cela à la jeune femme. Il n'aimait pas ce genre de comportement digne d'un vrai lâche ! Qu'importe, il était bien content qu'il ne soit pas seul dans cette situation et la présence de Joanna et de Léonora l'aidait à mieux appréhender la situation quoi ! Il se trouvait dans le véhicule des pompiers et il ne lâchait pas la main de Liyah d'une semelle et ce même lorsqu'il demandait aux cousines si elles allaient un peu mieux. Ce à quoi la Mather lui avait répondu qu'il devait continuer de parler à Aaliyah et à la faire rire etc. " Merci de tes conseils Léonora ! " sourit-il avant de se mettre à murmurer de manière inaudible à Aaliyah qui semblait légèrement se calmer. Une fois qu'ils furent arrivés à destination, il avait laissé la jeune femme en compagnie des médecins puisque son job était terminé mais soudain on le tira hors de ses pensées parce que Miss Kovalevski réclamait sa présence à ses côtés. Se tournant vers Léonora et Joanna, il dit d'une voix calme : " Je reviens les filles à toute à l'heure ! ". Sur ces simples mots, il suivit l'infirmière qui le menait jusqu'à la salle de travail où se trouvait le médecin qui souhaitait examiner la Cabot. " Je suis là maintenant ! Tout va bien se passer ! " murmura-t-il avec douceur à l'oreille de la jeune femme.

Etait-ce un caprice de demander au médecin se trouvant devant moi, d'appeler Andrew pour qu'il soit à mes côtés ? Je ne pense pas et pourtant, j'avais l'impression de jouer à la petite diva. Mais finalement, on m'avait écouté et Andrew était avec moi. Donne-moi ta main ! dis-je tout doucement pour qu'il n'y ait que lui qui puisse m'entendre. Une fois ma main dans la sienne, je tournais la tête vers le médecin. Il devait nous trouver étrange habillés ainsi. Mais au vue de la date, nous étions tout à fait normaux et parfaitement apprêté pour la soirée. Allez-y ! Je m'adressais au médecin. Il pouvait commencer son travail. Il souleva ma belle robe blanche tâchée de faux sang. Appliquant un gel froid sur mon ventre, il commença à passer sa petite machine sur mon ventre. Et je ne sais pas pourquoi, mais je me mis à pleurer. J'évacuais sûrement tout le stress accumulé depuis quelques temps. Il nous dit alors que les jumeaux allaient bien et que moi aussi je me portais bien. Mais que cette fois-ci, je devais réellement me reposer, rester calme et surtout, ne pas m'énerver pour un rien. Disons que lors de ma dernière visite à l'hôpital, ma mère avait évoqué ce facette de ma personnalité. Je me tournais alors vers Andrew, Ils vont bien mon coeur... Mais je continuais de pleurer quand même.

S'attendait-il à ce que la Cabot réclame auprès d'elle pendant qu'elle se ferait examiner par le médecin ? Andrew ne s'y attendait pas du tout parce qu'il n'était pas le petit ami de la brunette mais uniquement le père des enfants qu'elle attendait depuis deux mois et quelques jours maintenant. Mais en fin de compte c'était peut-être le fait d'être le futur père qui lui conférait ce droit d'être présent à ses côtés ce soir... Quoique lorsqu'il était venu la voir la dernière fois à l'hôpital et qu'il avait promis d'être présent pour elle ainsi que pour les enfants, il tiendrait toujours sa promesse ! Jamais il ne l'abandonnerait comme l'avait fait son idiot de copain... Cet ancien Mather avait fait l'une des pires conneries et Drew ne lui pardonnerait jamais son attitude : C'était décidé ! Désormais il ferait en sorte que Liyah ne se retrouve plus avec ce mec... Un type pareil ne la méritait pas du tout quoi ! Il méritait d'être sévèrement châtié... Qu'il n'en reste rien... Même pas ses trous de nez ! Fin bref il se devait d'être calme et de ne pas paniquer pour sa Cabot... Il était vite arrivé dans la chambre d'hôpital et il lui avait pris la main tendrement... Il ne dit rien pendant tout l'examen puis il ressentit un immense soulagement lorsqu'on leur annonça qu'elle allait bien et les bébés aussi. Liyah dit une chose qui me perturbe mais il n'en laissa rien paraitre tandis qu'il se penchait pour effleurer ses lèvres d'un tendre baiser. " Vous allez bien tous les trois... "

Je me fichais pas mal d'aller bien pour le coup, du moment que les jumeaux se portaient bien eux. Je me disais même que s'il se passait quelque chose me concernant à cause de ma santé et qu'il y avait possibilité de choisir entre moi et les jumeaux, je préférai laisser les médecins les sauver plutôt que moi. Mais je m'avançais un peu trop. Pour le moment, j'allai bien, il me fallait surtout beaucoup de repos et de calme et éviter les situations stressantes. Enfin, c'était plus facile à dire qu'à faire avec tout ce qui m'arrivait dernièrement. Et disons que la façon dont Andrew se comportait avec moi n'aidait pas. On se croirait face à un couple et j'espérai que le médecin ne ferait pas l'erreur de nous considérer comme tel. J'ai déjà vu ça dans les films ou les séries. Que c'est gênant. Surtout quand ton petit ami n'est pas loin. Bon, ce n'est pas le cas du mien, mais, vous m'avez comprise. Par précaution, nous aimerions tout de même garder Mlle Kovalevski en observation pour la nuit. Moi, passer la nuit dans un hôpital ? Je voulais bien y rester pour accoucher, pour y travailler mais pas pour y dormir. J'ai une sainte horreur de ces endroits, en tant que patiente évidemment, et je ne voulais pas dormir ici. Ne serait-ce que pour une nuit. Je regardais de nouveau Andrew, murmurant, Je ne resterai pas ici une minute de plus Drew ! Au moins comme ça, c'était clair et net. Je regardais le médecin de travers. Pourquoi me garder en observation si je me portais bien selon lui.

Ils allaient bien tous les trois ! Andrew ne s'était jamais autant senti soulagé par de telles nouvelles mais là il le fallait parce qu'il s'agissait de la santé de ses enfants et de la mère de ceux-ci. Donc ce n'était pas tant le fait qu'elle l'ait appelé "Mon coeur" qui avait fait en sorte qu'il se penche ainsi pour l'embrasser tendrement. Non ce n'était pas uniquement cela, il y avait ce puissant soulagement. Il avait vraiment cru les perdre quoi or il n'était pas habitué à de telles doses d'émotions... Fin bref, ils pouvaient penser ce qu'ils voulaient ! Il avait bien le droit d'embrasser la mère de ses enfants non ? Quoiqu'il n'aurait certainement pas du à cause du fait qu'elle était en couple... Enfin l'autre connard ne la méritait pas ! Tout comme lui en fait ! Elle le chamboulait totalement alors qu'il était censé vivre une belle histoire avec Jackie mais au lieu de cela, il était complètement perdu. Il fallait qu'il y remédie quoi ! Il avait une très longue réfléxion à faire avec lui-même ! Le médecin disait qu'il allait garder la jeune femme en observation mais en voyant le regard de sa Rose, Drew sut immédiatement que celle-ci préférait tout sauf rester en ces lieux. D'ailleurs, elle lui murmura qu'elle ne voulait pas rester. " Tu ne resteras pas ici " murmura-t-il légèrement avant de se tourner vers le médecin à qui il dit d'une voix de diplomate : " Docteur, je me porte garant de Miss Kovalevski et je compte la ramener chez moi. Et n'ayez aucune crainte, elle sera bien surveillée " il avait rajouté cela en voyant que l'homme souhaitait répliquer... Il voyait bien que Drew ne plaisantait pas alors il battit en retraite préférant ranger ses affaires.

Etait-ce normal pour étudiante en médecine d'avoir peur des hôpitaux et donc de ses futurs confrères chirurgiens ? Non, je ne pense pas. Mais il faut dire que je leur fait si peu confiance. Je ne sais pas d'où vient cette peur mais je sais que je n'ai confiance qu'en ma mère dans ce domaine là. Je l'ai vu apprendre, sauver des vies, revenir heureuse après avoir réussi une opération et j'en passe. Même si je savais que l'on voulait juste me garder en observation ce soir, je ne voulais pas dormir ici. Mes quelques nuits dans cet hôpital après ma tentative de suicide me suffisaient amplement. Je fis part de mon souhait à Andrew et il dit ainsi au médecin qu'il se portait garant de ma personne. Tant mieux. Bien surveillée ouais ! Marmonnais-je. Je n'avais toujours pas oublier l'incompétence de l'un de ses gardes, vigiles, ou clowns. Appelez le comme vous voudrez. Je relevais donc lentement. Je pourrai avoir quelques chose pour m'essuyer messieurs s'il vous plaît ? Je tendais la main en leur direction. Je voulais essuyer ce liquide froid que le médecin avait mit sur mon ventre pou l'échographie. Je me montrais assez froide mais je venais de vivre l'une des pires soirées de toute ma vie, j'étais donc à bout, sincèrement. Je n'en pouvais plus. Je voulais rentrer et surtout dormir.

Cette soirée d'Halloween était bien la pire de toute ma vie. D'abord parce que Andrew nous avaient plaqués au sol avec ma cousine pour nous défendre d'un éventuel tueur en série et du coup j'avais des tournis tout le long de la soirée et un mal de crâne épouvantable. Puis aussi surtout le fait qu'Aaliyah ne se sentait pas bien et avait eu un malaise , nous avions tous eu peur pour elle et ses bébés. Du coup , le futur père , qui n'est autre que mon ex petit ami, c'était étrange de dire ça d'ailleurs , avait appeler rapidement les pompiers. Léonora , Andrew et moi avions tenter de la rassurer sur sa santé et ses bébés. J'avais tout de même très peur et m'inquiétait pour elle. Les pompiers étaient arrivés et nous montions tous dans son camion. Nous nous retrouvions enfin à l'hôpital et lorsque nous sommes rentrés à l'hôpital , ma cousine se comportait d'une façon étrange. Elle était censé être là en tant que patiente ou bien accompagnante de la patiente surtout et elle se comportait comme un médecin , en même temps c'est de son ressort et elle en est. Seulement je ne compris pas lorsqu'elle s'occuppait du patient , vraiment elle m'étonnait de jour en jour. Elle voulait aider et ça n'a pas plu à un médecin d'ailleurs. Normal , elle n'était pas là pour ça. Aaliyah fut transporté dans une chambre , ensuite un médecine st venu appeler le futur père. Pendant que je me retrouvais seule , j'allais en direction de ma cousine , je la regardais surprise. « Alors toi , tu m'étonnera toujours. » J'eu un petit sourire envers elle. J'ajoutais. « Tu va mieux? » Je m’inquiétais aussi pour elle qui n'allait pas bien toute à l'heure. Toujours est il que nous étions là dans cette foutue salle d'attente et le temps fut bien trop long pour moi. Je m'inquiète pour Aaliyah et je voulais savoir où en était son état , là le médecin qui s'occupait de la jeune Cabot passait et je l'attrapais demandant poliment. « Excusez moi. Je voudrais savoir où en est l'état d'Aaliyah? La femme enceinte que vous aviez transporté dans une chambre. » Il me regardait longuement et je ne pu m'empêcher , les nerfs montait comme si ma vie en dépendant , il ne me répondit pas et ça m'énervait au plus au point. Bordel c'est une question simple de toute évidence. J'ajoutais en m'énervant , haussant automatiquement le ton. « BORDEL ! Je demande une question simple ! Elle va bien? Je suis sa sœur ! J'ai tout les droits de savoir ! » Oui j'avais mentit , mais pas le choix car il n'était pas prêt à m'évoquer son état. « Excusez moi. Tout va bien pour votre sœur et ses bébés. Seulement , il faut qu'elle se repose et apparemment votre sœur ne veut pas rester ici une nuit , ainsi que son compagnon. Donc surveiller la bien. » De sa réponse , je ne pu m'empêcher d'avoir un petit sourire , tout allait bien c'est le principal. Je le remerciais alors. Ma sœur ? Je n'avait rien pu inventer d'autre et finalement ça me fit rire , nous n'avions rien de ressemblant. Bref , sa réponse me rassurera , il partit ensuite à ses occupations. Je retournais vers ma cousine lui annonçant la nouvelle. « Aaliyah et ses bébés vont bien , ils vont bientôt sortir elle n'a pas voulu rester une nuit. » Je souriais.  

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