JORDEN&CERCEI ◊ Mission OSCDICI

JORDEN FEAT. CERCEI

---

Ca fait quelques jours qu’est passé cette fête au centre commercial pour je ne sais quoi. Enfaîte j’y suis allé c’était juste pour trémousser mon p’tit derrière et regarder les gens, du moins ce qu’ils étaient devenus en l’espace de presque 2 mois. Je suis revenu à Harvard le 17 au matin et la fête a eu lieu le soir. Enfin peu importe. Cette soirée a été mouvementée dans pleins de choses. Il y a eu cette coupure de courant et tout ca qui a causé bien des malheurs. Notamment à cette pauvre Cercei. La pauvre s’est retrouvée au plus mal, vraiment dans un sale état à cause d’un gars louche qui a abusé d’elle. C’est genre horrible. Je me demande vraiment comment des connards pareils peuvent exister. Elle est en ce moment à l’hôpital et ma d’ailleurs envoyé un message pour me demander de la sortir de cet endroit. J’suis arrivé quelques temps après muni d’un p’tit nounours, une peluche un truc con pour lui offrir. J’suis entré dans la chambre avec un gros sourire. Ok j’vois l’délire. Elles sont vraiment glauque ces piauls.

Je sais pas combien de temps je suis restée ici, mais beaucoup trop à mon gout. Ils m'ont donné des trucs pour que je dorme, mais ça suffit pas à m'assommer, j'ai toujours cette douloureuse sensation. Mon corps tout entier est meurtri et quelque part je suis presque contente de sentir cette douleur physique elle m'empêche de penser à l'autre douleur, celle qui glisse le long de mon corps, celle de mon âme brulé. Je n'étais pas miss perfection, mais maintenant je me sens loin de ce que j'ai pu être et je ne sais exactement si la vie continuera. Je suis dans une chambre, partagée à plusieurs, et d'autre son en pire état que moi. enfin je ne suis pas regardée, j'y arrive pas. d'après les médecine l'hématome sur l'oeil va s'en aller, ainsi que ceux de mon visage. Mon nez va sera réparé, comme mes cotes. La douleur dans le bras devrait disparaitre comme les bras. Mais ils ne parlent pas de la douleur que je ressens en moi, celle qui est invisible mais d'une violence pas possible. J'ai envie de hurler j'ai arrive pas, j'ai pas envie... Je pensais encore passer du temps dans cette maudite chambre à ruminer mon malheur quand j'ai vu Jorden arriver d'un seul coup. Bordel de merde déjà ? Il compte me sortir de là avec une peluche ? Elle est trop cute en plus... Non ? J'ai pas envie de voir du monde, encore moins Jorden. Mais je sais pas... j'ai pensé à lui tout de suite pour envoyer le message aller savoir pourquoi... Mais je peux pas, j'arrive pas... « T'es déjà là ? avec une peluche ? » Il ne devrait pas me voir dans cet état là, personne ne le devrait, je ne suis pas miss perfection mais là bordel... J'en suis plus que loin. « Sors moi d'ici. » Je ne sais pourquoi je soufflais ses mots mais c'était plus simple que de continuer à voir cet endroit. Cet endroit froid qui me rappelait toutes les humiliations faites par les médecins et la police.

JORDEN FEAT. CERCEI

---

On sait tous ce qui s’est passé pour Cercei ce soir là. Du moins je suppose. Moi en tout cas je le sais et j’en suis malheureux. J’aurais préféré m’en passer franchement parce que savoir qu’une amie à subi un tel drame moi ca me dépite. Ca me dégoute. Je suis arrivé au plus vite suite à son message avec une peluche parce que des fleurs c’est cons et les chocolats y’en aura bien assez à noël alors.. La peluche c’est au mieux. En arrivant dans la chambre la première chose qui m’a frappé c’est cette ambiance glauque qui donne envie de se pendre, de se barrer. Disons qu’habiter le quartier et être sportif fait qu’on arrive vite sur le lieu de rendez-vous. Rigolais-je. J’lui ai tendu la peluche, un p’tit nounours brun avec un t-shirt violet dessus. RPZ lowell susu. J’ai regardé autour de moi faisans rapidement le tour de la chambre. T’as fait ton sac ? J’me suis approché de la fenêtre pour passer ma tête à travers de celle ci. Ah ouais ca fait un peu trop haut.. Enfin pour moi ca l’aurait fait, mais elle j’suis pas sur que sauter d’aussi haut ca le ferait. Bon j’te el dis t’as fait appel à la bonne personne. Les fuites en douce, ca me connaît. Disons que fuir la police à travers NY ou Toronto avec son jumeau au cul.. ca entraine.

Okay okay. La mission ON SE CASSE D'ICI est ouverte et tant mieux je ne supporterais pas de rester encore plus longtemps dans un tel endroit. C'est pas la peine. Je me redresse quand il est là, à la fois amusée et contente. Je peux toujours compter sur Jorden, c'est la seule valeur sur dans ma vie, cody aussi, naomi en faite... plus de personne que je croyais. Bref... Nous y voilà, mission faut s'en aller. « Ouep j'avais pas grand chose, par contre j'ai ça pour toi... » Je lui sors un pyjama d'interne que j'ai trouvé la dernière fois que je marchais, je me suis dis que ça allait toujours servir, et là tel était le cas. Je me redresse posant mes deux pieds sur le sol... aie... J'avais oublié que bouger était encore douloureux pour le moment. Mais ce n'est pas grave, ça ne me dérange pas. Je me sens pousser des ailes comme cela. enfin non rien tout ça. « tu m'expliqueras plus tard d'où tu es sortis en douce, là... je crois qu'on va pas avoir beaucoup de temps. » Je me pince les lèvres et je le regarde. « T'es trop canon pour être interne mais ça passera, faudra se trouver une chaise roulante, je pourrais pas marcher jusqu'à dehors. » J'étais prête à faire la folle, la psychopathe, à baver, à faire le légume mais tant que je pouvais sortir de ce trou j'allais le faire. Coute que coute. Je regarde la peluche, je le trouve trop beau, vraiment. Avec son petit t-shirt de la lowell house, muh... je dormirais avec lui ce soir, dans mon lit... Le nounous hein, pas jorden. Quoique il doit être doux aussi... STOP. Je reviens à moi et je le regarde. « Merci pour la peluche. » Lui avouais-je petit sourire en coin attendant qu'il se change... son habit dépendait de notre évasion.

JORDEN FEAT. CERCEI

---

J’ai passé un mois à l’hôpital, peut être un mois de trop dans ma vie. C’était le mois dernier d’abord quand je suis revenu estropié de la jambe droite après ce putain de crash d’avion. Bon apparemment on va être obligé de devoir monter ruse sur ruse pour pouvoir sortir sans attirer l’attention sur nous. Ca tombe bien, ca me manquait de ne pas respecter la loi un peu ! Bon cette fois il n’y a pas mon jumeau, m’est qu’importe. Elle m’a donné la combi dégelasse des infirmiers. Je l’ai prise en la regardant étonné mais a la foi tout content. J’ai jamais rêvé d’être infirmier mais je suis bon comédien je crois.. ! J’ai enlevé mon t-shirt laissant apparaître mon torse d’athlète ainsi que mon jean pour retrouver en boxer. J’ai enfilé la combinaison d’un espèce de vert bleu horriblement laid. Et franchement la tenue me va parfaitement. J’me suis regardé vu de haut. Depuis quand un infirmier c’est bien foutu comme moi ? J’ai ouvert la porte de la chambre pour récupérer le fauteuil roulant juste posté la dans le couloir. Voilà madame la princesse votre carrosse et votre beau cheval nommé Jorden est arrivé ! Elle m’a remercié pour la peluche. J’voulais prendre le nounours grandeur nature mais le gars n’a pas voulu du coup j’ai commencé à le menacer en disant que c’était pour une nana magnifique qui en valait la peine mais il a appelait les flic.. Du coup j’me suis barré en courant en prenant au passage p’tit nounours ici présent !

J'aurai surement du appeler Naomi pour faire un coup pareille ou Cody, mais étrangement j'ai pas le courage de les affronter. Ils me connaissent que trop bien et me voir dans cet état va surement les mettre furax. Je veux pas en arriver là, je veux juste rentrer chez moi et me cacher, être loin d'ici et tout oublier. C'est ce qu'il faut faire normalement c'est ce qu'on attend de moi. Mais voilà je peux pas le faire toute seule et la présence de Jorden n'était qu'un avantage. De un... Son physique parfait allait sans nul doute amadouer les infirmières, de deux... Il n'allait pas dire "ouai mais c'est pas raisonnable de faire cela" et de trois... ça valait le coup de faire ça vraiment... Je le regarde et je souris... « Dans une autre vie, j'aurai payé pour ça... Te voir pratiquement nu sous mes yeux, quelle injustice. » Je rigole difficilement de ma bêtise, parce que je ne suis pas certaine d'être capable de cela, mais il faut bien essayer de vivre non ? « t'es plus malade que je ne le suis... Et c'est un compliment. » Avec difficulté je prends mon sac avec mes affaires personnelles et je pars m'installer sur la chaise roulante. Je grimace en sentant toutes les parties de mon corps se nouer en moi avant de me redresser mon nounours posé sur mes genoux. « C'est partie, je suis prête à faire la folle que tu emmènes au service psychiatrie, à côté de la sortie... » Je lui fais un clin d'oeil, avant de m'accrocher et de prendre un air absent, je ne me connaissais pas comédienne mais pour sortir d'ici j'en avais plus que besoin.

JORDEN FEAT. CERCEI

---

J’suis enfin habillé en beau gay infirmer trop sexy, juste pour madame Cercei. Elle a l’air toute contente elle aussi didonc. J’ai levé la tête vers elle en arquant un petit sourire. Tu payerais ? Arrêtes j’me sens comme une pute là ! J’ai à peine ricané à ma vieille blague tellement habituelle pour mon cas. Elle s’est installée dans son fauteuil en prenant ses affaires et le nounours sur ses jambes. Tu l’aimes ce nounours hein ? J’ai souris en la voyant le redresser comme si c’était un p’tit être vivant. J’me suis accroupi devant elle en posant une main sur son genou, en la regardant dans les yeux et en souriant. T’es une fille super Cerceï ! Franchement t’es un amour et.. j’taime beaucoup. J’te lâcherais pas ok ? J’ai déposé un baisé sur son front avant de me relever et commencer à pousser le fauteuil roulant vers le couloir. J’la pousse dans ces couloirs peu remplis, de quelques membres de famille venant visiter surement. Une infirmière est passé en me jetant un p’tit regard charmeur. Je l’ai retenue par le bras pour lui demander où se trouve le service psychiatrie. Elle m’a gentiment indiqué le chemin avant de repartir dans l’autre sens sans chercher à comprendre. J’ai continué de pousser le fauteuil. On s’est retrouvé devant l’ascenseur qui mène rez de chaussés. L’ascenseur s’est ouvert pour que l’on puisse rentrer dans celui ci. Un médecin un peu moins sexy que l’infirmière est venue à coté de nous et m’a regardé d’un mauvais œil de bas en haut. Je lui ai lancé un p’tit sourire. Excusez moi qui êtes vous ?me dit-elle. J’ai regardé mon badge accroché à ma poche de devant sur la blouse. Dale Hawkins.. ! Ah vous êtes le nouvel infirmier, d’accord. Mais que faites vous avec mademoiselle Lawrence ? Elle devait rester dans sa chambre me semble t’il. J’ai avalé ma salive gardant mon air sérieux à la perfection. Un psychologue à demandé à ce qu’elle passe une soirée dans le service psychiatrie. L’ascenseur c’est ouvert par chance ! Ha excusez moi, on est déjà en retard ! J’’suis sorti de ce maudit ascenseur laissant le docteur toute seule.. Merde, elle fait chier celle là !

JL'évasion était sans nul doute, la meilleure de toutes mes idées depuis un bon bout de temps. J'allais pouvoir sortir de cet endroit morbide pour affronter le monde, certes désastreux, je le déteste celui là mais au moins, je ne resterais plus ici. Jorden s'accroupit devant moi, alors qu'il me regarde. Je me sens gênée, vraiment parce que je suis terrorisée de sortir, de sentir quelqu'un trop proche de moi. Je sers un peu plus ma nouvelle meilleure amie, la peluche contre moi. Je me crispe en sentant sa main sur ma cuisse. CALME TOI CECE ! Ce n'est que Jorden, il ne te fera rien. « Ok. » J'ai bien évidemment envie de le remercier pour ce genre de phrase, mais je suis pétrifiée par ma propre peur. Il embrasse mon front et nous quittons cette chambre. Tout semble bien se passer, les gens nous croisent mais ne font pas vaillent attention à nous, seulement dans l'ascenseur avec ce médecin. Je regarde droit devant moi, perdue dans mes pensées. Bon sang, elle en pose des questions. Loin de cette dernière je relève la tête vers Jorden. « Je savais qu'un comédien se cachait en toi. » Je souris avec difficulté à ma boutade avant de regarder autour de nous. « La sortie n'est plus très loin. » « ATTENDEZ ! » Je soupire. « Et merde... » Je vois le médecin de tout à l'heure qui cette fois-ci ignore complètement Jorden et me fixe avec insistance. « Melle Lawrence, rappelez vous de ce que nous avions dis, n'hésitez pas à me contacter au moindre soucis. » Elle relève la tête. « Monsieur. » Je déglutis avec difficulté et elle s'en va... Enfin. « Et bien, elle est vraiment tenace. » Je me mordille la lèvre avant de lui montrer l'endroit en question. « La liberté est au bout... » Je lui souris, accrochée à mon nounours.