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Oups, mauvais endroit

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Adonis



Oups, mauvais endroits
Le défis


Bryan avait passé une mauvaise nuit, il avait été réveillé par une série de petit bruit divers et varié en passant par un plancher qui craque, une porte qui claque ou des objets qui tombaient. Certains étudiants avaient sans doute eu des envies nocturnes variées en fonction de chacun. Ce n’était pas totalement la faute des autres, il y avait des jours ou il avait un sommeil plus lourd et d’autre ou son sommeil était plus léger comme celle-ci. Il s’était donc levé un peu endormi, il s’était cogné plusieurs fois aux meubles de sa chambre, visiblement ce n’était pas sa journée non plus. Il avait eu l’eau glacée à la douche, sa réveillait mais pas assez. Il avait du reprendre à trois fois avant de bien savoir boutonnée sa chemise… bref, on va passer les petits détails catastrophes non-intéressant.

D’une humeur fatiguée (mentalement plus que physique vu la douche), il descendit prendre le petit déjeuner avec les autres. Il se prépara un jus d’orange, un café et des tartines avec du choco à tartiner. Il se dirigea vers une des tables mais trébuchât sur quelque chose qu’il ne détermina pas et qu’il n’avait pas vue, forcément, le contenu de son plateau s’étala sur le sol mais aussi une des personnes assises sur une des tables, un jeune homme, et notamment à l’entre-jambe de celui-ci. Il devint assez rapidement blême se rendant compte de l’effet que cela pouvait faire, il s’empressa de prendre des serviettes et de les posées sur la zone mouillée ne réfléchissant pas sur l’instant, ne réalisant pas que cela pouvait être encore plus gênant. Il bredouilla même, d’une manière plus au moins compréhensible.

- Pardon, je suis sincèrement désolé, j’ai trébuché sur…. Un truc indéfini en fait…. Si tu veux je laverais ton pantalon, oh comme je suis maladroit, ce n’est pas ma journée aujourd’hui !

Il ne se rendait pas compte que son attitude en ajoutait en plus au ridicule de sa situation mais aussi pouvait fortement déranger le jeune homme. Trop ennuyé de sa bourde, il tentait d’essuyé le pantalon comme il pouvait. Il soulevait le tissus et appuyait avec les quelques serviettes à sa dispositions.

(HJ : Désolé c’est court mais les débuts sont toujours difficile)
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Quelle nuit difficile… Il me semblait avoir entendu de la pluie sur mon volet. Elle m’avait réveillé à 2h du matin. Après, impossible de me rendormir. M’habillant chaudement, j’avais décidé de faire un tour dehors. Il fallait que je me change les idées. A peine passée la porte, la migraine qui m’assaillait assez régulièrement ces derniers jours refit surface. Je prenais appuis contre le mur de la Winthrop House, la tête dans les mains. Je retenais un gémissement. Elle devenait de plus en plus violente, je devrais sans doute aller consulter un médecin au plus vite. Rapidement, je pris un cachet dans ma poche que j’avalai sans eau. Je me redressais progressivement. Oui, la pluie tombait. J’avançai la main dans sa direction. Voilà que ça recommençait… Je voyais ma main en double. Je fermai les yeux et me frottais les paupières. Quelle plaie ! Finalement, je me mis tout entier sous la pluie. A cette heure-ci, personne ne me verrait. Et puis si j’étais déjà malade, un peu plus ou un peu moins ne changerait pas beaucoup la donne. Levant mon visage vers le ciel, je savourais le contact frais des gouttes sur mon visage. Elles me lavaient de mes pensées obscures. Je n’attendis pas d’être trempé avant de rentrer. Je me fis un chocolat chaud dans ma chambre. Les mains autour du mug, je contemplais la légère fumée qui s’en échappait. Je le bus à petites gorgées. Je me levai pour aller le poser dans la salle de bain pour faire la vaisselle, mais soudain, ce fut comme si mon bras n’était plus connecté à mon cerveau, et la tasse m’échappa. Elle rebondit sur le sol, heureusement sans se casser. Je fronçai les sourcils. Qu’est-ce qui se passait ? Je récupérais le mug et le posait sur le lavabo : plus tard la vaisselle.

Le soleil pointait difficilement derrière les nuages. Je quittais à nouveau mon lit ; je ne m’étais pas rendormi, j’avais beaucoup réfléchis. Je m’habillais et me rendis au réfectoire. Je trouvais une table vide. Je m’y assis, seul. On ne pouvait pas vraiment dire que j’attirai la sympathie des gens. Je me concentrai sur mon petit déjeuné, un bol de céréales noyées dans du lait. Je mangeais sans appétit, j’avais plutôt la nausée d’ailleurs. Soudain, j’entendis un bruit. J’eus tout juste le temps de me redresser que je vis un jeune homme s’aplatir par terre, et le contenu de son plateau se déversa sur moi et au sol. Il fallait que ce soit à cet endroit. Et fallait que ce soit son café qui me brula. Il se précipita pour prendre des serviettes et essuyer, et alors qu’il se confondait en excuses, j’eus enfin une réaction : je me levai d’un bond alors qu’il pressait les serviettes contre mon entrejambe. Ma réaction fut u peu plus violente qu’elle ne l’aurait due : en plus de me lever, j’avais saisit son poignet pour qu’il arrête de me tripoter. Je ne me reconnaissais pas. Je sentis les traits de mon visage se fier dans une expression dure ; ça, ce n’était pas moi. Je le lâchai aussi brusquement que je l’avais saisi et me rassit dans un soupir, me décontractant enfin. C’était sans doute à cause de la brûlure du café que j’avais réagi ainsi.

J’aidais le jeune homme à se relever.

-Ce n’est pas grave, ne t’en fait pas, il y a pire. Ca va toi, tu ne t’es pas fait mal ?

Je me rendis alors compte que toutes les paires d’yeux s’étaient tournées vers nous.

-Il n’y a rien à voir, retournez à votre déjeuner ! déclarai-je, les poings crispés.

Je voyais bien leur mine narquoise, sauf que je ne tolérais pas qu’on se moque des autres.

-Vient, je te paye le petit dej. Ailleurs.

Je lui saisis à nouveau le poignet et je m’empressai de rendre mon plateau encore à moitié plein. Si on trainait, on allait nous demander de nettoyer à coup sûr. Pas vu pas pris !

Je traînais le jeune homme dans ma chambre. Je voulais me changer. J’ouvris la porte et le fit entrer. J’ouvris mon placard à vêtements et saisit un jean propre.

-Pour le petit dej, c’est dans le meuble sous la télé. Sers-toi. Il doit y avoir de la brioche, des biscottes, du chocolat. Pour la confiture, c’est dans le mini frigo, avec le jus de fruit. Par contre, je n’ai plus de café, désolé.

Sur ces mots, je me rendis dans la salle de bain et me dévêtis. J’avais un bruit désagréable dans les oreilles, je n’arrivai pas à m’en débarrasser. Soudain, je perdis l’équilibre et m’affalai sur le sol de la salle de bain. Heureusement, le tapis avait amorti ma chute et avec elle le bruit. Le jeune homme ne devait rien avoir entendu. Je me rassis progressivement. Le café avait laissé une marque ovale rouge écrevisse sur ma cuisse. Flûte. J’enfilai mon jean et me relevai pour le boutonner. Je ressortis et, m’installant sur mon lit, observais mon invité.

-Au fait, comment t’appelles-tu ?

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Bryan ignorait le temps qu’il faisait dehors, il n’avait même pas décidé de regarder par la fenêtre, il avait assez entendu la pluie tombée durant la nuit et il l’avait encore assez entendu alors qu’il se préparait ou qu’il descendait et puis ce n’était pas ce qui l’intéressait à la base, il était de ceux qui ont continuellement chaud et son capable de porter un t-shirt en hiver.  Mais le temps n’est pas le sujet.

Le jeune homme sur qui il avait renversé se leva d’un bon, cela ne l’étonna pas en soit, c’était normal après avoir été ébouillanté. Il s’en voulu encore plus, l’autre lui pris la main assez fort, il grimaça mais pouvait toujours comprendre, il ne voyait pas l’air dur du jeune homme. Et puis celui-ci se calma, sans doute la surprise venait de passer et puis le chaud diminuait rapidement, en somme, la réaction n’étonna pas tellement Bryan. Il regarda le jeune homme qui l’aidait à se relever avec beaucoup de gentillesse lui demandant s’il ne s’était fait mal. Il ne s’attendait pas à tant de gentillesse, il fit un sourire alors à cet adorable inconnu.  

- Merci. Non ça va, juste un peu le choc mais ce sera oublié d’ici quelques minutes. Je suis sincèrement désolée, aujourd’hui ce n’était pas ma journée et malheureusement cela doit se répercussionné un moment ou un autre sur les autres…. Euh ouais juste « répercussionné » ça ne se dit pas hein ?  J’ai parfois l’habitude d’inventer des mots, surtout quand je suis un peu stressé comme en ce moment.

Le jeune homme inconnu ordonna aux autres membres de la confrérie de retourner à leur déjeuner. Pour lui, il s’en fichait un peu des autres, il savait ce qu’il valait mais il trouvait mais il pouvait comprendre que cela ne plaisait pas à tout le monde de se faire observer comme des bêtes étranges surtout après la scène qu’il venait de faire. Il allait dire quelque chose quand son interlocuteur lui pris la main et l’entraina ailleurs en disant qu’il lui paierait un petit déjeuner ailleurs, il ne voyait pas pourquoi c’était à ce malheureux garçon de payer alors que c’est lui qui avait renversé son déjeuner sur lui. Il ne comprenait pas trop comment cela se faisait, pourquoi il voulait fuir ainsi. Il se posait des tonnes de questions et ne résista même pas, il comprit à peine pourquoi il se retrouvait dans une chambre. Il le vit se prendre un pantalon et lui indiquer ou trouver de quoi prendre un déjeuner, il n’allait pas dire non, il devait avouer qu’il avait assez faim. Il ouvrit alors la petite armoire pour prendre de la brioche, il n’avait pas envie de mettre quelque chose dessus, il n’avait pas envie de prendre un grand déjeuner surtout après toute ses maladresses. Il s’excusa de ne pas avoir de café, il allait lui dire que ce n’était pas grave quand le garçon disparu dans la salle de bain. Il soupira et coupa un morceau de brioche. Alors qu’il mangeait, il entendit un gros bruit sourd, il ne s’en préoccupa pas plus que ça, sans doute avait-il fait tombé tomber quelques choses. Il n’avait pas pensé un instant que le jeune homme avait pu tomber, d’ailleurs, rien ne le laissa paraître quand il revint en demandant son prénom.

- Bryan Kaining et toi ? Merci beaucoup de m’avoir invité à déjeuner chez toi. Tu n’as pas été trop brulé avec le café ?

Il fit une petite grimace et s’en voulait encore de lui avoir renversé le café dessus même si ce n’était pas de sa faute en réalité. Il pouvait parfois s’en vouloir pour une chose dont il n’était pas responsable, un peu comme en cet instant. Il continua de manger sa brioche avec l’air d’un petit chien battu qui mâchonnait son jouet, oui l’image était spéciale mais elle était très parlante et expliquait très bien la tête du jeune homme. Il se sentait un peu mal de manger le pain du jeune homme alors qu’il lui avait renversé le café dessus mais il avait trop faim et n’aurais pas su dire non et dans l’autre sens, il se voyait mal tenter de fuir la chambre comme ça alors que l’inconnu se montrer aussi hospitalier et gentil et puis c’était quelqu’un de sa maison, ce n’était pas comme s’il ne le recroiserait plus. Et puis même, c’était mal poli de filer comme ça sans rien dire et sans tenir compte de la gentillesse du garçon.

- Je me dis qu’en fait ce serait moi qui devrais t’offrir un petit déjeuner et pas l’inverse ! Si tu acceptais que je t’offre un verre ou un truc à midi, je serais plus à l’aise. Parce que j’avoue que j’ai l’impression que la situation est assez spéciale pour moi… enfin on me dit toujours que je suis bizarre, ce qui est fort probable en fait.

Il le regarda toujours avec son petit air de chien mâchant son os. Il tenait sa brioche à deux mains, mordant par petit bout de temps en temps, limite le mâchonnant. La scène devait probablement être comique vu de l’extérieur mais Bryan n’avait aucune conscience de l’air qu’il pouvait donner, il se sentait juste un peu mal de la matinée qu’il venait de donner et estimait que c’est lui qui devait payer et se faire pardonner et pas à l’autre étudiant de payer son déjeuner et faire comme si c’était lui qui avait fait une bêtise, enfin c’était l’impression qu’il avait.
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Je sortais de la salle de bain après m’être changé. J’avais instinctivement fait confiance au jeune homme pour se servir dans mes placards, et pas une seule fois je n’avais songé qu’il puisse fouiller. Je m’assis sur mon lit et entamais la discussion avec lui. Je me présentais avant qu’il ne fasse pareil.

-Ravi de faire ta connaissance ! De rien. Nan ça va, ne t’inquiète pas, je dois être un peu rouge mais dans l’ensemble ça va !

Je le vis grimacer, mais je lui souris doucement en retour. Il en retourna à sa brioche et je m’allongeai su mon matelas, les mains derrière la tête. Je fermai les yeux. Je sentais les rayons du soleil sur mon visage. Tien ? Du soleil ? Il avait donc arrêté de pleuvoir. Pourtant je ne me sentais toujours pas au top de ma forme. Je ne savais pas ce qu’il se passait dernièrement, je n’arrêtais pas de tomber, j’étais fatigué mais je n’arrivais pas à dormir, les migraines, les nausées, les étourdissements, les faiblesses… Je mis la main sur mes yeux pour cacher la lumière. J’entendais Bryan manger non loin de là, mais lui non plus n’avait pas l’ai affamé. Il avait l’air de vouloir dire quelque chose, au bruit de sa respiration, mais il se ravisait à chaque fois. Finalement je me redressai et il prit la parole, m’avouant qu’il était mal à l’aise. Ces propos semblaient un peu embrouillés. Ou peut-être était-ce l’hésitation dans sa voix qui me donnait cette impression. Je croisais les mains et posai mes coudes sur mes cuisses, légèrement en avant.

-Ce n’est pas grave tu sais, tu n’as pas à te sentir mal. Je serai ravi de venir boire un verre avec la « bizarrerie » que tu es. Enfin juste un verre, je ne suis pas au top de ma forme, et je crains que ça ne s’arrange pas avec le temps. On verra du coup. Tu es disponible à quelle heure ?

Je m’abstins de lui dire que je ne mangerai certainement pas avec lui, puisque je risquai de ne pas manger du tout. Mais il ne m’avait pas proposé un repas, juste un verre.
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Bryan n’avait pas non plus pensé un seul instant à fouiller ses placards, il s’était juste servi ce que le jeune homme en allant là où il avait indiqué. Il ne trouvait pas l’utilité de fouiller les chambres, il n’était pas de ce genre-là, et puis, cela l’avancerais à quoi ? Bryan préférait voir comment les gens étaient plutôt que de voir à quoi ressemblait leur logement et cela ne changerait pas de sitôt, il ne voyait pas de raison de le faire.

Il observa le jeune homme s’allonger et fermer les yeux. Il le regarda faire, toujours mordillant dans la brioche comme un chien qui rongeait un os, il le vit se redresser et arrêta carrément son grignotage pour l’écouter, oui comme ça, ça fait très animal et ce n’était pas le style que recherchait le séducteur, enfin là, il ne jouait pas, il ne séduisait pas, il était … ce qu’on pourrait décrire comme : A l’état naturel. Il fit un petit sourire quand l’homme accepta son invitation mais fit une petite moue quand ce dernier déclara ne pas être au top de sa forme et qu’il doute que cela s’arrange. Il se sentait pas trop bien d’entendre ça, parce que de un cela lui rappelait des souvenirs qu’il voulait oublier et ensuite, il n’aimait pas trop quand les gens allaient mal et disaient que ça pourrait ne pas aller mieux. Il hésita un instant en se demandant s’il pourrait demander pourquoi il disait ça alors que l’autre continuait en demandant à quelle heure il était libre. La réponse était assez aisée en réalité, il était libre comme tout étudiant. Il fit le sourire le plus agréable qu’il puisse avoir et se dit qu’il se ferait curieux.

- Et bien en dehors des heures de cours normale. Je n’ai rien de prévu de particulier cette semaine donc c’est quand tu veux. Est-ce que tu me permets d’être curieux et de te demander ce que tu as pour penser que ça ne s’arrangera pas ? Si je suis trop indiscret n’hésite pas à le dire… Je sais bien que parfois, je pose des questions qui gênent et si c’est le cas, j’en suis désolé d’avance.

La question de demander quelle maladie, surtout si elle est grave, à une personne est toujours assez délicate en soi car il faut que le malade accepte d’en parler et puis qu’elle ait accepté sa maladie.

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Bryan s’était servi mais ne semblait pas avoir fouillé outre mesure. Tant mieux d’un côté. De plus, il ne semblait pas particulièrement affamé. J’eus un soudain doute sur la date de péremption de la brioche. Je lui avais proposé quelque chose d’immangeable ? Bref, il me proposa un verre pour se faire pardonner, ce que j’acceptai volontiers en précisant que mon état de santé qui laissait quelque peu à désirer ne me permettrai pas grand-chose de plus à l’extérieur. Je savais bien que je faisais beaucoup de mystères et que ça attisait la curiosité, mais je préférais que le minimum de gens soit au courant. Je ne voulais pas que l’on me plaigne, encore moins que l’idée se répandît comme une traînée de poudre au sein de l’université. Aussi, à part mon médecin, personne n’était au courant. Pas même Lukas. Ca me fendait le cœur de ne pas pouvoir lui dire, mais je ne voulais pas le faire souffrir d’avantage. Je prévoyais de le quitter d’ici peu, de libérer son appartement et sa vie, de m’effacer et de venir définitivement dans une chambre chez les Winthrop. Ma chambre. Passer de son appartement grand luxe à 10 m² à peine. Mais c’était toujours mieux que mon vieil appartement lugubre.

Lorsque je lui dis pour mon état de santé, Bryan sembla hésiter, chercher ses mots. Aussi, j’enchaînai sur les horaires qui lui conviendraient le mieux, évitant ainsi le malaise de la situation. Il me répondit, mais ne pus s’empêcher d’ajouter la question : quelle était cette maladie. Ou au moins les symptômes. Je triturais nerveusement le bas de mon T-shirt en évitant son regard. De nouveau, je n’étais plus que le petit animal coincé et mal dans sa peau. J’essayais de faire preuve de d’avantage d’assurance en publique, pour cacher que ça n’allait pas, mais le masque tombait encore trop régulièrement. Je n’arrivai pas à rester de marbre face à la situation.

-Je… C’est une maladie évolutive. Je ne veux pas m’étendre sur le sujet, c’est trop… personnel. Personne dans mon entourage proche n’est au courant, à part mon médecin. Et je ne veux pas qu’ils le sachent. Tu sais, ma mémoire ne remonte que 6 ans en arrière, j’ai tout perdu de ma vie d’avant. Alors je pense que le peu de personnes que je connais ne souffriront pas d’un nouveau départ qui, lui, risque d’être… définitif.

J’avais décidé de me battre, mais je ne savais pas comment faire. J’avais décider de laisser les 6 ans que je venais de vivre derrière moi pour aller ailleurs, me faire soigner et essayer de guérir. Mais même ainsi, rien n’était moins sûr. La maladie reviendrait. J’inspirai un grand coup.

-Je vais satisfaire ta curiosité malgré tout… Je suis atteint d’un cancer au cerveau et je commence à en ressentir les effets. Les symptômes sont assez dérangeants, et j’évite de trop sortir, à part pour les cours. Je perd l’équilibre, j’ai des trous de mémoire, des changements brusques de comportement,… Je ne serais pas capable de faire du mal à une mouche, loin de là, mais… Je commence à avoir peur de moi-même…
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Bryan ne s’était pas interrogé sur la date de péremption de la brioche, quand il l’avait mangé, il ne la trouvait pas mauvaise. Il ne se tracassait pas trop des dates de péremption, il savait très bien que ce n’était pas parce que la date était passé d’un jour que le produit était totalement périmer, puis il était le genre à décider si le produit n’était plus bon en le dégustant et pas en regardant des dates. Oui, cela pouvait sembler un peu étrange mais c’était une habitude qu’il avait pris en devenant étudiant. Il ne se tracassait plus pour grand-chose depuis.
Alors qu’il posait la question sur ce qu’était la maladie du jeune homme, Bryan se rendit compte que son interlocuteur semblait mal à l’aise, il s’en voulait un peu d’avoir posé la question. Il l’écouta alors dire qu’il n’avait pas envie de s’étendre, il pouvait totalement le comprendre, quand sa maman avant eu le cancer, elle n’avait pas voulu le dire et lui n’en avait parlé à personne alors qu’il s’écroulait. Il indiquait que seul son médecin était au courant. Il se mordit de nouveau les lèvres, il pouvait totalement comprendre, il indiqua que sa mémoire n’allait pas au-dessus des 6 ans, il semblait certain qu’il allait mourir, dans un sens, il pouvait comprendre après avoir vu sa mère mourir comme ça, de l’autre côté, il savait que cela pouvait avoir un remède. Il indiqua qu’il ressentait les symptômes et que c’était dérangeant. Il comprenait, il repensa un instant à sa mère. Il ferma les yeux un instant.

- Je suis désolé que tu te sentes mal à l’aise suite à ça. Je n’aurais sans doute pas du te poser la question. Je ne vais pas te demander pourquoi tu as perdu ta mémoire. Pourquoi tu es certains que tu sembles croire que tu vas certainement mourir ? Je suis désolé, je tente de comprendre ça, je sais un peu ce que c’est le cancer. Maman en avait un. Je peux comprendre qu’en fonction de ton changement de caractère, cela te fasse peur. Si tu veux, je peux être là pour écouter et te comprendre mais aussi t’encourager si tu veux ... Enfin, je ne veux pas m’imposer ou bien te forcer, c’est à toi de me dire ce que tu as envie.

Il se sentait un peu mal à l’aise face à la situation. Il ne savait trop ce qu’il pouvait dire dans ces cas-là, il ne voyait pas un mot pour faire en sorte que son interlocuteur soit plus à l’aise avec lui et/ou sa maladie. Il se sentait un peu stupide sur les bords, c’était toujours une situation un peu délicate, il regarda alors son morceau de brioche sans savoir que dire ou faire.

On ne pouvait pas dire réellement que Bryan avait un souci avec le cancer ou la maladie mais il ne s’était jamais totalement remis de la mort de sa maman, bien qu’il n’y avait rien à faire, on l’avait découvert en phase terminale parce que la jeune femme ne voulait pas aller voir un médecin parce qu’elle se sentait fatiguée, qu’elle perdait la tête par moment, qu’elle avait des douleurs etc. Elle disait que c’était l’âge….  Et puis un jour et bien il a fallu aller à l’hôpital et c’est là qu’on avait découvert la maladie. Personne n’avait rien su faire, elle est partie si vite, et puis admettre qu’on ne survit pas à tout et que certaines choses peuvent emporter les gens qui nous sont proches n’est pas une chose facile.
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