Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNan j'veux pas! Les filles, c'est moches de toute façon!!!
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Nan j'veux pas! Les filles, c'est moches de toute façon!!!

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Qu’avais-je fais au bon Dieu pour mériter un sort pareil ? J’essayais de sortir pour me sociabiliser, mais la prochaine fois, je veillerai à sortir dans un bar gay plutôt que dans l’un des nombreux évènements d’Harvard ! Les filles font définitivement flipper ! Et puis pourquoi elle m’avait pris pour cible aussi, cette Camille ? Certes, quand on était un brin éméché, on ne faisait plus forcément attention, mais bon… J’avais pourtant essayé de m’en débarrasser, de cette sangsue terrifiante ! J’avais essayé de la semer dans la foule, de partir puis revenir (il ne fallait pas abuser, je n’allais pas faire le déplacement pour être resté 10 minutes et me faire accoster par une nana en prime), de la noyer dans le punch aussi, bien que discrètement, de l’enfermer dans les toilettes mais les pompiers sont intervenus,… Je ne comptais plus de nombre de stratagèmes, du plus doux (les bonnes paroles) au pire (l’attaquer à coup de petite cuillère sur la tête, ou plus exactement dans les cheveux pour ne pas laisser de trace de mon méfait). Violente l’attaque ! Inspiration by meurtre à la petite cuillère s’il vous plaît ! Mais insuffisant malheureusement car je n’avais pas assez de temps devant moi. Bref, elle était tellement pompette que je décidai de la ramener chez elle. J’avais des remords, j’y étais pour quelque chose en plus, j’avais tenté de la noyer dans la boisson alcoolisée… Je demandais à quelques personnes s’ils savaient ou vivait cette « charmante » créature. La Cabot House, génial… Cette soirée ne pouvait pas être pire… Se rendre dans le repaire des filles, et puis quoi encore ?! Je poussai Camille avec un bâton long d’un mètre pour être sûr qu’elle ne me collera plus. Vu de l’extérieur, je devais avoir l’air le plus éméché des deux…

Devant la Cabot House, elle poussa un grand coup le bâton et vint me faire un câlin à m’étrangler, me souhaitant une bonne soirée et m’invitant quelques jours plus tard. Comportement habituel ou influencé par l’alcool ? Je m’étais considérablement raidit à son contact, je n’avais qu’une envie : m’enfuir en courant. Faut pas pousser mémé dans les orties quoi ! Je dus la détacher moi-même de mon cou et l’accompagner à l’intérieur. Je me précipitai ensuite à sortir et je couru jusque chez moi. Bon sang, soirée de merde !

Quelques jours plus tard, donc, je fus invité à la Cabot House. Je la soupçonnais d’une chose : était-elle encore assez sobre pour se rendre compte que j’avais peur des femmes et faisait-elle ça pour en rire ? Dans un premier temps, il était clair que je n’allais même pas envisager d’y aller. En plus, elle avait surement tout oublié. Seulement… Si elle se souvenait et si elle m’attendait ? Je n’avais que peu de fierté, mais elle n’avait pas intérêt à être bafouée ! L’idée faisant son chemine en moi, petit à petit je revins sur ma décision initiale. J’allais lui prouver qu’il n’y avait pas de quoi rire ! Un mec courageux, voilà ce que j’étais ! Je m’habillais en conséquence : jean t-shirt ! Je n’allais quand même pas me pointer en costume non plus. Il faisait franchement froid dehors, alors je pris ma veste de polaire. Avant de sortir, pour me donner du courage, je pris un verre, que je remplis de ketchup. Je le bus cul sec. Bon, c’était visqueux, et il en restait sur les parois, mais je me sentais fin prêt ! Si certains tournaient aux shooters d’alcool, il n’y avait rien de tel qu’un bon verre de ketchup pour me donner du courage ! Je pris soin de m’essuyer la bouche, enfonçait un bonnet sur ma tête et enroulai mon écharpe autour du cou. Je sortais de chez moi en conquérant, mais toute ma superbe retomba sur le trajet. Un repaire de filles…

Devant l’entrée, je me figeais. Il était encore temps de faire demi-tour. Je me retournai et, ô comble du malheur, je vis Camille derrière moi.

-Euh… Euh… Salut ! lançai-je, penaud.

A coup sûr, elle ne se souvenait pas de moi, il ne servait à rien que je lui parle.

-Désolé, je crois que je me suis trompé de chemin…
(Invité)