Voilà un peu plus de deux heures à présent que je m'étais mis au sport, après avoir couru sur le tapis roulant et fait du vélo helliptique, quelques altères et abdominaux, bien fatigué mais totalement remis en forme, je me mettais en direction des douches du gymnase. Posant mes affaires dans le casier, je me rendis dans une douche individuelle pour en ressortir en sentant la rose, ou du moins le gel douche. Il était déjà plus de six heures et il fallait que je rentre à la maison pour corriger des copies et faire les corvées de prof, un régal ! Une bonne vingtaine de minute plus tard, j'en ressortais avec un jean et une chemise blanche totalement froissée mais peu importe, lorsque j'entendis le cri aiguë d'une jeune femme de l'autre côté de la cloison, un désagrément ? Hystérique non ! Mais surprise presque paniquée.
J'ignora d'où cette idée de faire du sport m'avait pris, mais pourtant j'en faisais. J'étais loin d'être sportive, même très loin, et peut-être qu'au final je devrais m'y mettre plus souvent. Etrangement, ça m'avait fait du bien, ça m'avait permis de me défouler comme il se doit et de me sentir mieux de ma peau. Sauf qu'à présent, tous ces exercices avaient pompé toute mon énergie de la soirée, au point qu'il était temps pour moi de rentrer pour m'affaler dans mon lit et rester immobile. Mes muscles souffraient déjà de tous ces efforts apportés. Mais avant ça, je devais impérativement prendre une douche histoire de me rafraîchir. Abandonnant mes vêtements dans les vestiaires, je n'avais emporté que mon gel douche et ma serviette pour aller dans ma douche. Me débarbouillant de partout, je ressortais de là une bonne vingtaine de minutes après, regagnant les vestiaires pour pouvoir me changer. Et là, grosse catastrophe: mes vêtements avaient disparus. Tout. Il ne restait plus rien, même pas ma paire de chaussures. Je cria, "ma voix résonnant dans tous les vestiaires, voire même dans tous le bâtiment. "Où sont mes vêtements?!" hurlais-je, paniquée alors que j'étais la seule encore présente dans le coin. Je les cherchais alors du regard, mon corps dénudé caché sous une simple serviette.
Rangeant le tout dans mon sac de sport pour sortir du bâtiment, mais la voix m'intrigua un instant, je n'avais pas réellement compris les mots que cette voix avait formulé, mais malgré l'heure et le peu de mon de présent, il y avait bien quelqu'un qui avait besoin d'aide. Ouvrant alors les portes une à une des différents vestiaires, sans jamais rien voir d'intriguant, sauf la dernière comme par hasard. Si j'avais abdiquais plus tôt, je serais rentré chez moi tranquillement pour une bonne soirée, mais là tout le contraire, la porte s'était ouverte, et au fond de la pièce, une étudiante totalement nue. Etonnant, choquant, perturbant même, mais je sortais aussi la serviette de mon sac pour lui lancer tout en tournant la tête pour ne pas la mettre ma à l'aise et moi par la même occasion, cela ne suffirait pas pour qu'elle rentre chez elle mais c'était déjà mieux que rien.
A croire que ces choses n'arrivaient qu'à moi! La seule fois où j'avais le malheur de faire du sport, il fallait que mes vêtements disparaissent. Partagée entre la panique et la colère, dans un élan de folie j'avais crier suffisamment fort pour que quelqu'un m'entendre. Pourtant, j'avais bel et bien l'impression d'être seule en cet instant, et que j'allais devoir me débrouiller. Et parce que quelqu'un avait entendu mon appel au secours, une serviette atterrit à mes pieds, venant de nulle part jusqu'à ce que je ne détaille cet homme qui se cachait la vue. Je me jetais littéralement dessus, entourant mon corps de cette serviette supplémentaire pour cacher ma nudité. "Merci..." dis-je d'une voix embarrassée et gênée. Je n'avais aucune idée à qui j'avais affaire, mais dans tous les cas, je pouvais le considérer comme étant mon sauveur. "J'suis désolée d'avoir crier comme ça." Le pauvre devait me prendre pour une folle alliée, mais j'avais clairement mes raisons.
Elle semblait totalement mal à l'aise et après tout cela pouvait se comprendre, surtout qu'elle n'était pas sortie de l'auberge parce qu'elle n'avait toujours pas retrouvé ses vêtements et bizarrement j'avais un peu de mal à croire que le blagueur revienne comme de rien n'était. Je comprends ne t'inquiète pas ... Comme quoi faire du sport peut devenir dangereux .. En plus on ne pouvait pas dire qu'il fasse vraiment chaud aujourd'hui, mais ôtant ma veste, je la posais sur le banc pour qu'au moins elle est de quoi se vêtir même si cela ne suffirait pas, mais me mettre à poil pour qu'elle puisse s'habiller fallait peut être pas pousser, surtout qu'elle serait mignonne dans des fringues trois fois trop grands. Et tu habites où ? Parce que je te laisserais pas rentrer toute seule comme ça chez toi.
Qu'étais-je sensée faire dans cette situation à part crier? Le farceur était déjà parti de bien longtemps, et je doute qu'il revienne sur ses pas me les rendre en s'excusant de sa stupidité. Quoi qu'il en soit, j'étais remontée et mes nerfs allaient exploser. Heureusement que cette personne s'étai manifesté en me jetant sa serviette afin de me couvrir d'avantage. Quelle honte de se retrouver dans une situation telle que celle-là. "Je comprends ne t'inquiète pas ... Comme quoi faire du sport peut devenir dangereux .." C'était le cas de le dire. Jamais je ne me serais doutée un instant qu'on me piquerait mes vêtements juste dans le but de m'emmerder. "C'est la première et dernière fois que j'en ferais." C'était clair et net, ou du moins, je veillerai à être plus méfiante et préventive la prochaine fois. J'enfilais alors la veste qu'il me donna qui, par chance, était trop grande et me recouvrait jusqu'au raz de mes fesses. "Et tu habites où ? Parce que je te laisserais pas rentrer toute seule comme ça chez toi." Quelle délicate attention venant d'un inconnu, mais c'est vrai que retourner comme ça jusque chez moi aurait été déplacé. "A la Dunster House."