Hedwige C. Pembleton ► Caity Lotz

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Sky et j'ai 25 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à mes antennes de mouche savante.  J'ai vu de jolies lumières alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Caity Lotz comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par wasteland. Je fais environ quelques mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Zoie K. Greyson.

Mot de la fin ? ▲ J'aime les pâtes.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Elle, c'est Hedwige. Et s'il y a bien une chose dont elle est fière, c'est ce prénom qu'elle partage avec la plus badass des chouettes de tous les temps. Et oui, c'est une Potterhead de la première heure, avec une affection particulière pour son homonyme à plumes, à tel point qu'elle se l'est fait tatouer sur l'omoplate gauche pour son quinzième anniversaire. C'était un vœu de confiance et une récompense de ses parents, tellement soulagés de la voir vivre une adolescence sereine et calme - à l'inverse de son frère aîné de deux ans, Paul, qui redoublait d'efforts et d'ingéniosité pour se retrouver dans les situations les plus improbables et dangereuses qu'on puisse imaginer. Ils étaient tellement reconnaissants qu'ils ne sourcillèrent même pas lorsqu'elle leur annonça qu'elle était tombée amoureuse d'une autre fille. Alors bien sûr, maman eut un peu de mal au début, mais elle ne mit pas si longtemps à s'habituer à l'idée et essaya même de s'intéresser à la nouvelle relation de sa fille avec cette Zoie. Et bientôt, ce détail n'eût plus la moindre importance, au vu du bonheur dans lequel nageait la jeune Hedwige, alors âgée de 17 ans.
Mais l’idylle ne passa pas sa première année. La jeune Zoie était coincée dans sa relation à sens unique avec sa famille, refusant de s’assumer et d’assumer leur couple. Et Hedwige, lasse de lui répéter qu’il fallait sortir de cette torpeur et tout avouer, finit par mettre fin à leur histoire. Au fond, elle espérait que ça la fasse réagir enfin, que sa petite amie tenait suffisamment à elle pour finalement laisser ses frayeurs de côté. Mais en réalité, la jeune adolescente qu’elle était alors se trouvait bien incapable d’imaginer une seule seconde ce que pouvait ressentir Zoie face à ses parents, elle qui n’avait toujours eu droit qu’à l’amour inconditionnel, le respect et la considération de sa famille. Et même lorsqu’elle apprit le départ précipité de son ex-petite amie,  elle n’eut pas la moindre idée de ce qu’il s’était réellement passé, ni le moindre indice, puisque les parents de Zoie prirent bien soin d’ignorer ses appels et ses visites, refusant même de lui adresser le moindre regard.  Au bout d’un moment, elle finit par accepter, résignée et impuissante. Et comme Zoie avait disparu de la ville, elle finit bientôt par disparaître de sa vie.
A la fin du secondaire, elle n’eut aucun problème à obtenir son diplôme, habituée qu’elle était aux meilleures notes et au haut du classement. En fait, elle eut même le loisir de prononcer son discours  de fin d’année devant sa classe toute entière, et bien sûr devant ses parents fiers de leur petite fille encore si jeune et pourtant déjà si ambitieuse. Et sans surprise, elle s’envola vers Toronto et son université classée parmi les meilleures du pays, bien décidée à devenir une chercheuse en biologie de renom. Ce changement d’environnement lui fut plus que bénéfique ; il lui était nécessaire, pour mettre derrière elle ce premier amour qui avait laissé ce désagréable goût d’inachevé. C’est aussi en arrivant à l’université qu’elle se rendit compte que, contrairement à ce qu’elle s’était mis en tête, elle n’était pas si insensible aux charmes masculins et nageait plutôt dans les eaux troubles de la bisexualité. Quelques amourettes de passage vinrent donc parsemer son parcours universitaire, sans jamais le perturber ni même le faire légèrement frétiller. Hedwige étant une élève passionnée et perfectionniste, rien ne put la détourner du chemin d’une salle de classe, pas même la bonne odeur  d’un croissant français sortant tout juste du four, dont elle a pourtant toujours raffolé. Et ses excellents résultats lui permirent, après sa cinquième année, d’accéder au poste très convoitée d’assistante au sein du laboratoire de recherches de l’université.
C’est à cette occasion qu’elle fit la rencontre de Julia Cromwell, une chercheuse en biochimie diplômée d’Harvard, rien que ça. Impressionnée autant par son parcours que par sa détermination, Hedwige se promit d’arriver un jour à son niveau, et se mit à boire chacune de ses paroles comme des vérités absolues. Julia n’était pas la plus expansive des scientifiques, mais une certaine connexion s’installa entre les deux jeunes femmes. En quelques mois, le duo mentor/élève qu’elles formaient se transforma en équipe, en partenaires de laboratoires plus efficaces que n’importe quel autre duo de chercheurs. Et même en ayant conscience de son rôle d’élève et d’apprentie, Hedwige ne pouvait s’empêcher de chérir par-dessus tout  ce lien spécial qui les unissait. Celui-ci prit une tournure tout à fait différente lorsque son admiration se transforma en attirance, à la fois physique et intellectuelle. Le sentiment d’interdit ne fut pas assez fort pour l’arrêter, surtout lorsque l’attirance s’avéra réciproque. Ainsi,  de mentor et élève, elles passèrent tout naturellement au statut de couple. Evidemment, Julia ne souhaitait pas rendre cette relation publique, craignant la réaction de ses supérieurs. Hedwige se plia à sa volonté, malgré l’inconfort que lui procuraient le mensonge et cette sensation d’interdit qui la rongeait de l’intérieur. Mais elle avait déjà perdu son premier amour au nom de la « vérité », et ne savait que trop bien à quel point ce nouvel amour serait vulnérable face aux tornades administratives. Pour le garder, elle accepta donc la discrétion imposée par sa petite-amie, ignorant les rumeurs qui couraient déjà à leur sujet.
L’année suivante, elle postula à Harvard pour y poursuivre sa maîtrise, refusant le coup de pouce proposé par Julia. C’est donc seule et avec ses seuls résultats universitaires qu’elle fut admise et qu’on l’invita à s’inscrire à la rentrée suivante. Elle accepta sans vraiment se rendre compte des implications. Un nouveau campus, une atmosphère bien différente, et surtout une relation amoureuse déjà compliquée, soumise à l’épreuve difficile de la longue distance. Assurément, elle n’avait pas prévu tout ça...