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OH MY GOD!

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J’étais apeurée et je m’en voulais d’être aussi… nunuche ! Bordel, ce n’étaient que des déguisements, il n’y avait rien de vrai, mais j’arrivais à avoir des sueurs froides. Je me « baladais » (quel doux euphémisme !) dans la salle sans arriver à retrouver la sortie au milieu des gens. Je ne voulais surtout pas croiser à nouveau le mec avec un masque à la con qui fait peur ! Je m’étais fait pousser dans la cohue, si bien que j’heurtai une chaise occupée. Je voulus m’excuser, par pure politesse, mais le type fut plus rapide.

-Faire attention ? T’es bien gentil toi mais j’évite le mec au masque moche plutôt que ceux sur leur chaise ! plaisantai-je.

Je me rendis compte que ma phrase pouvait être mal interprétée mais je ne me repris pas. Car, de nouveau, il fut plus rapide que moi et me proposa de m’asseoir. Enfin là encore, proposer était un doux euphémisme. Je n’étais pas sûre qu’appeler quelqu’un « morue » était un signe de gentillesse. Si moi j’étais une morue, lui ce serait un thon ! Cependant, je ne discutais pas et vins m’assoir à côté de lui.

-Qu’est-ce que tu fumes ?

Pas que la chose en soi soit intéressante, mais bon, ça faisait toujours un sujet de discussion. Et puis l’odeur était étrange, j’avais l’impression d’avoir déjà sentit ça, sans savoir où. J’attendis poliment sa réponse avant de déclarer :

-Ce que j’ai soif ! Attends, je vais me chercher un truc à boire. Je te laisse mon sac. S’il te plaît ne fouille pas, de toute façon il n’y a rien d’intéressant, mais je préfère le savoir avec toi, le thon, plutôt que de le perdre dans la foule.

Je me dirigeais tant bien que mal vers les ce qui me semblait être, très à l’écart, un coin restauration. Je me servis un verre de punch que je lâchai dès que je vis l’œil qui flottait dedans. Et 1-0 pour la boisson ! Fort heureusement, il y en avait assez peu sur la robe, comme j’avais eu un réflexe de recul. Je me servis un second verre, et coup de chance, pas d’objet flottant non identifié à sa surface ! Je revins donc vers le mec inconnu, après m’être à nouveau perdue. Je m’assis à nouveau à côté de lui.

-Au fait, tu t’appelles comment ? C’est bien beau de nous donner des noms de poissons mais pas très classe.

En passant, je posais mon verre au sol pour reprendre mon sac. Je l’ouvris, à la recherche de ma pique à cheveux. Il commençait à faire chaud malgré l’ambiance angoissante, aussi je relevais mes cheveux et les torsadais puis coinçais la pique dedans pour les retenir. Je repris mon verre à ce moment pour en siroter une gorgée. Pas mal du tout.
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Comment avait-il fait pour perdre Alexia ? Il l'avait littéralement enveloppé dans ses bras afin qu'une telle chose ne puisse se produire. Mais force est de constater qu'il l'avait perdu. Alors qu'il se mit accroupi dans un coin - non il n'urinait pas - afin de ne pas recroiser le masque immonde de celui qui s'amusait à créer la torpeur chez les étudiants, il ne put s'empêcher de se sentir l'envie de se fumer un joint. Heureusement qu'il faisait partie de la maison la plus déjantée et débrouillarde d'Harvard ! Dans ses poches, il avait réussi glisser son paquet de clopes quasi vide où il avait pu introduire à l'intérieur feu et boulette. Il avait beau être accroupi, il ne se sentit pas protégé pour autant, alors il ramena vers lui une chaise qui traînait - il le savait vu qu'il se l'était prise juste avant - pour faire barrage. Et ça pourrait servir d'armes, au cas où il recroisait la face immonde de Ghostface. Bien que dans la vie il y avait des priorités plus importantes que de rouler son joint, comme éclairer la pièce pour essayer d'éviter un psychopathe, payé pour faire peur, il se décida d'utiliser cette torche pour sa besogne. Sur le genou droit trônait déjà sa feuille et son carton, et dans sa main gauche il avait sa boulette. La torche entre les dents, il effrita son Graal jusqu'à ce qu'il n'en reste plus. C'était vraiment une petite boulette fallait dire. Il n'avait pas le temps d'être amer, alors il se dépêcha de déposer son mélange tabac-shit dans sa feuille, qu'il roula ne un instant. La peur qui l'habitait venait e lui insuffler une dextérité qu'il ne s'était jamais connu, puisqu'il fallait en général deux-trois essais avant d'arriver au pétard parfaitement rouler. Sans attendre, il éteignit sa torche et plaça son joint en bouche. Avec son briquet, il alluma ce qui allait être pour lui la libération. Une taffe, deux taffe, une troisième encore, et voilà qu'il se sentait plus détendu. Il était mieux là, plus détendu, avec son pétard, une chaise pour bloquer les cons qui viendraient le bousculer et surtout tout seul. Enfin, c'était avant qu'une de ces connes ne viennent taper contre sa chaise. « Tsss, fais attention toi ! » prévint-il, en replaçant la chaise devant lui. Enfin, dans ces moments-là, on ne voulait pas être seul alors il allait faire quelque chose d'unique, d'invraisemblable. « Bon, la morue, vient t'asseoir si t'as les pétoches » l'invita-t-il, content de trouver une partenaire de trouille. Oui, lui était effrayé aussi mais il ne l'avouerait jamais, évidemment.
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J’étais apeurée et je m’en voulais d’être aussi… nunuche ! Bordel, ce n’étaient que des déguisements, il n’y avait rien de vrai, mais j’arrivais à avoir des sueurs froides. Je me « baladais » (quel doux euphémisme !) dans la salle sans arriver à retrouver la sortie au milieu des gens. Je ne voulais surtout pas croiser à nouveau le mec avec un masque à la con qui fait peur ! Je m’étais fait pousser dans la cohue, si bien que j’heurtai une chaise occupée. Je voulus m’excuser, par pure politesse, mais le type fut plus rapide.

-Faire attention ? T’es bien gentil toi mais j’évite le mec au masque moche plutôt que ceux sur leur chaise ! plaisantai-je.

Je me rendis compte que ma phrase pouvait être mal interprétée mais je ne me repris pas. Car, de nouveau, il fut plus rapide que moi et me proposa de m’asseoir. Enfin là encore, proposer était un doux euphémisme. Je n’étais pas sûre qu’appeler quelqu’un « morue » était un signe de gentillesse. Si moi j’étais une morue, lui ce serait un thon ! Cependant, je ne discutais pas et vins m’assoir à côté de lui.

-Qu’est-ce que tu fumes ?

Pas que la chose en soi soit intéressante, mais bon, ça faisait toujours un sujet de discussion. Et puis l’odeur était étrange, j’avais l’impression d’avoir déjà sentit ça, sans savoir où. J’attendis poliment sa réponse avant de déclarer :

-Ce que j’ai soif ! Attends, je vais me chercher un truc à boire. Je te laisse mon sac. S’il te plaît ne fouille pas, de toute façon il n’y a rien d’intéressant, mais je préfère le savoir avec toi, le thon, plutôt que de le perdre dans la foule.

Je me dirigeais tant bien que mal vers les ce qui me semblait être, très à l’écart, un coin restauration. Je me servis un verre de punch que je lâchai dès que je vis l’œil qui flottait dedans. Et 1-0 pour la boisson ! Fort heureusement, il y en avait assez peu sur la robe, comme j’avais eu un réflexe de recul. Je me servis un second verre, et coup de chance, pas d’objet flottant non identifié à sa surface ! Je revins donc vers le mec inconnu, après m’être à nouveau perdue. Je m’assis à nouveau à côté de lui.

-Au fait, tu t’appelles comment ? C’est bien beau de nous donner des noms de poissons mais pas très classe.

En passant, je posais mon verre au sol pour reprendre mon sac. Je l’ouvris, à la recherche de ma pique à cheveux. Il commençait à faire chaud malgré l’ambiance angoissante, aussi je relevais mes cheveux et les torsadais puis coinçais la pique dedans pour les retenir. Je repris mon verre à ce moment pour en siroter une gorgée. Pas mal du tout.
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Autant dire qu'Eugene n'avait pas été malin sur ce coup-là, à inviter une parfaite inconnue pour se rassurer dans cette pénombre. Il n'aurait pas pu faire un choix plus déplorable puisque déjà, aux premiers mots que la morue lui adressait, il savait déjà qu'il avait à faire avec une casse-couille. Avec le joint en bouche, il n'était pas d'un très grand danger, elle ne réalisait pas sa chance. « Que ceux derrière leur chaise » corrigea-t-il, comme s'il s'agissait d'une évidence, en prenant une nouvelle taffe de son tranquillisant. Sa petite voix démoniaque lui disait qu'il allait en avoir besoin. Il sentit du mouvement, la chaise se déplacer et se remettre et déjà il sentait qu'on venait lui voler l'oxygène qu'il respirait seul jusqu'ici. Ah bah tiens, il ne fallut pas longtemps pour que la petite ingénue ne repose une question. Sa réponse ne s'attarda pas, elle fut brève, claire et précise. « Un pétard » marmonna-t-il entre ses dents, savourant une nouvelle fois son magnifique travail, réalisé sous l'angoisse et la peur. Tiens, la morue avait décidé de s'en aller chercher à boire. Il pensait que c'était une excellente idée, il existait ainsi une petite chance qu'elle se perde et ne le retrouve pas. Zut, elle lui laissait son sac. Code rouge donc, ça allait être impossible de la semer celle-là. Une femme retrouvait toujours ses affaires, qu'il fasse noir, qu'il y ait une tempête ou bien une invasion zombie, c'était mathématiquement impossible qu'elle ne revienne pas à lui juste pour sa besace. Mais pendant ce temps précieux sans la présence de l'autre, l'allemand se sentit revivre. Entre son pétard et la chieuse, il en avait oublié sa frousse et n'en avait plus rien à fichtre du tueur masqué. D'ailleurs il se mit à rire en repensant à son attitude de pétochard: il ne s'agissait que d'un comédien après tout, pourquoi s'était-il imaginé que le vrai tueur masqué était parmi eux ? Quel con. Tiens, voilà qu'elle revenait l'autre. Dans son esprit, il espérait qu'elle s'était servi de l'alcool, que ça la calme. Mais il n'en était rien pour le moment: elle voulait faire copain-copain. « Eugene, pas très enchanté de te faire ta connaissance » bougonna-t-il quand il sentit ses lèvres se faire brûlées. Quoi ? Déjà le carton ? Pas possible, le voilà désarmé ! Il n'avait aucune envie de taper dans le sachet de poudre blanche de son pote, aucune envie.
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J’étais apeurée et je m’en voulais d’être aussi… nunuche ! Bordel, ce n’étaient que des Il fumait un pétard ? Berk ! D’un, c’était mauvais pour la santé, de deux ça coûtait cher pour pas grand-chose et de trois, je n’étais même pas sûre que ce soit légale. Mais bon, c’était sa vie et je doutais fort que mes conseils soient les bienvenus. Cependant, je ne pus m’empêcher de grommeler tout bas :

-C’est de la merde en poudre, ce machin…

Je ne pensais pas qu’il m’avait entendu, ma voix ayant été couverte par un hurlement féminin non identifié, mais peut-être avait-il une bonne ouïe. Ceci dit, je comprenais où j’avais déjà sentie cette odeur : en passant à proximité de chez les Mathers. Je n’avais pas su de quoi il s’agissait, mais maintenant j’étais fixée. D’autant que je le soupçonnais fortement d’être un Mather maintenant, bien qu’il n’y ait pas que dans cette confrérie qu’il y avait des drogués. Génial… et si je lui disais que j’étais une ex Eliot, il se passerait quoi ? J’étais bien tentée de le faire, plus par curiosité que rien autre, mais je m’abstins et allai boire un coup. Je crus voir un éclair de soulagement sur son visage, qui flétrit aussitôt que je lui eus demandé de garder mon sac. C’était u peu vexant mais je ne relevais pas.

Je revins peu après, un verre à la main. Je me calai de nouveau contre le mur pour voir toute personne susceptible de s’approcher trop près. Par politesse, je lui demandais son nom, et il me confirmation mon impression : je le faisais royalement chier. Si au début il avait semblé lui aussi un peu « perturbé » par la soirée, son pétard avait dû lui calmer les nerfs. Etait-il toujours aussi désagréable ? S’il voulait jouer au plus con je pouvais aussi. Je remarquai qu’il ne m’avait pas retourné la question. Pour lui, j’étais donc toujours susceptible d’être « la morue ». Aussi, je me permis de dire :

-Moi, c’est Evanna et pas morue. C’est clair que je m’attendais à mieux comme soirée, que de rester assise à attendre la fin de cette soirée de merde. Il te reste une latte de ton pétard ? demandai-je en me tournant vers lui.

Je ne demandais pas ça parce que j’en voulais une, mais parce que je voyais que la sienne se finissait et je voulais juste le mettre devant le fait accompli pour l’embêter.

Soudain, on m’agrippa par l’épaule. Je réagis au quart de tour. Je me redressai d’un bond, saisissant le poignet de mon assaillant. Je lui retournai le bras dans le dos en le vrillant. En entendant un juron suivi d’une plainte, je relâchai immédiatement prise et la personne masquée détala en vitesse. Même pas besoin de chaise, mais j’ignorais que je savais faire ça. Sans doute sous le coup de l’adrénaline. Le souffle court, le cœur battant à tout rompre, je me laissai glisser contre le mur, à bonne distance du thon. Je tendis le bras pour me saisir de mon verre, mais il avait été renversé dans la bagarre. Soupirant, je me demandais s’il ne faudrait pas que je tourne à l’alcool pour me calmer les nerfs.

-Je reviens. Avant que tu ne grinches, non, je ne te lâcherai pas ce soir. Ta mauvaise humeur égaye ma soirée, tu ne peux pas imaginer !

Et c’était vrai. Lui au moins je pouvais le voir sous son vrai jour. Je me levai et retournai au bar. Je commençais à me repérer mais je ne souhaitais plus partir. Je remplis mon gobelet de boisson aux effluves de rhum. A la place de l’œil, j’avais droit à des spaghettis ramollis en guise de vers. Charmant. Je retournai vers Eugène sans encombre, mais à peine arrivée, le mec au masque terrifiant apparu devant moi, poussant un cri. Mes poils se hérissèrent sur ma nuque, et je poussais un hurlement à mi-chemin entre le « Eh ! » de la surprise et le « Aaaaaahhh ! » de l’effroi. Il repartit aussi sec et je me rassis. Mes mains tremblaient, mais je cachais ce détail pitoyable à Eugène en les coinçant entre mes cuisses. J’avais posé mon verre à côté de moi. Je boirai quand je serais calmée. Inspirer lentement, expirer doucement. Au moins je savais une chose : je ne devais pas violente tant qu’on ne me touchait pas. J’étais juste une poltronne, et s’il y avait contact, je perdais prise sur moi-même. C’était bon à savoir. Je jetais un coup d’œil en biais au thon à ma gauche. A quoi pensait-il ?
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Alors d'abord elle se mettait à critiquer son petit passe-temps, ce qui lui faisait avoir la tête froide, correctement posée sur ses épaules et qui l'empêchait de brailler à tout va qu'elle l'emmerdait au final, et maintenant elle voulait savoir s'il restait une latte ? Mais où va le monde sérieusement ! Eugene préférerait mourir plutôt que de laisser sa dernière taffe à une inconnue. Son shit, on n'y touche pas, il n'avait rien d'un chrétien donc la charité il ne connaissait pas. Pire, il la reniait, la trouvait immonde et inutile. « T'es folle, j'partage pas, et même tu ne sauras pas l'apprécier, j'en suis certain » répondit-il, de manière ferme et déterminée. A présent qu'il avait montré son côté grognon et antipathique il espérait qu'elle s'en aille rejoindre d'autres péquenauds effrayés par le noir. Il n'aurait pu se montrer plus naïf puisqu'elle était bien déterminée à rester à ses côtés. Quitte à être piégée avec ce boulet, autant en apprendre plus sur elle. Donc elle s’appelait Evanna. Étrangement, ce nom ne lui était pas étranger. C'était pas très commun, c'est à dire que sa mère avait du vouloir jouer les kikoos lol à sa naissance, et même, ça lui disait vraiment quelque chose. « Evanna .. » répéta-t-il pensif, se triturant à fond les méninges pour soulager sa curiosité. Et pendant qu'elle se plaignait du manque d'intérêt à cette soirée, lui, il pensait encore et encore à retrouver dans les abysses de sa mémoire où est-ce qu'il avait bien pu entendre ce nom. Un hurlement vint lui déchirer les tympans, et il se boucha instinctivement les oreilles. « T'es malade toi, tu gueules autant au pieu ? » pesta-t-il en se rendant tout d'un coup compte que son subconscient avait lui-même trouvé la réponse à ce dilemme ! Mais oui, Dante ! Lui et ce débile avait eu une histoire riche en clashs, tensions familiales et autres sentiments peu agréables. C'est vrai qu'il avait déjà entendu parler d'une Evanna qui traînait avec lui ! Tiens, sa changeait la donne et il trouva plus d'intérêts à la jeune femme. Ah ah, il tenait là un nouveau moyen de faire chier l'Eliot !
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Bon, comme prévu, il ne voulut pas me donner sa dernière latte. Il était même un peu agressif. Ah ! les péchés mignons ! Sa mère ne lui avait jamais appris à prêter ses jouets quand il était petit ? Je commençais à l’apprécier, ce petit brin farouche ! Par contre, de là à affirmer que je ne saurais pas apprécier…

-On peut avoir des surprises…

Ceci dit, il avait raison, je ne savais pas fumer. Je risquai fort de crapauter et ceci le comble de l’inélégance. Je ne m’offusquai donc pas outre mesure de sa remarque, même si c’était un brin vexant de me mettre face à mes points faibles.

Il y eu un flottement durant lequel j’allai me chercher un verre, puis je fis plus ample connaissance avec le brun. Je lui dis mon nom, qu’il répéta pensivement. Visiblement, il réfléchissait. J’avais envie de faire une remarque cynique, mais je préférais me plaindre de la soirée. Venant de lui, j’aurais pu attendre une pique mordante en retour. Je ne voulais pas me battre, je ne m’en sentais ni le courage ni l’envie… Le laissant à ses pensées, j’allais me chercher un verre d’alcool pour décompresser. J’étais vraiment stressée, et c’était agaçant de se rendre compte de sa peur tout en sachant que tout ici était faux. Soudain, on m’avait saisi l’épaule et je m’étais mise à crier de terreur. L’assaillant était partit très vite. Je m’assis contre le mur et en attendant que les battements affolés se calment, les mains coincées entre les cuisses pour masquer leur tremblement. Sauf que mon cri avait sorti le thon de ses pensées, et j’avais finalement eu droit à ma pique mordante. Tant pis. Je pris soin de formuler ma réponse dans ma tête. Entre temps, je vidais mon verre d’un trait. Je n’espérais qu’une chose : que plus personne ne me fasse chier avant que l’alcool n’ait fait effet. Je n’avais pas bu depuis un certain temps, du coup les effets ne devraient pas trop tarder à se faire sentir.

-Je ne couche plus. Ca résout le problème, déclarai-je d’une voix blanche.

J’avais laissé tomber ça comme une pierre balancée à l’eau. Je n’étais pas agacée par son manque de tact flagrant qui m’aurait fait me défendre violemment en temps normal, mais simplement parce que je ne reconnaissais pas. Etant donné que ce n’était pas moi, je ne pouvais pas mettre d’intonation dans ces deux phrases. De nouveau je regardais Eugène. Je savais par habitude qu’une étincelle moqueuse brillait dans mes yeux.

-Par contre toi si tu baises avec la même bonne humeur que tu me parles, je plains tes conquêtes !
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Des surprises ? Eugene détestait ça et heureusement pour elle, il n'y avait aucune raison qu'il y en ait ici. Nan mais, il était dans la pénombre et il avait déjà pu contracté toutes les formes de peur ici, alors une petite fille qui essaierait de fumer sur son joint ne serait pas moins surprenante qu'un tueur dont la face surgissait de nulle part dans la lumière de la petite lampe torche. D'ailleurs, à quoi elle ressemblait elle ? Il prit sa lampe torche et lui mit dans les yeux, tel le ferait un détective interrogeant un suspect dans une sérieuse affaire de meurtre. ici, pas de bon bon flic, méchant flic, elle était coincée avec le plus lourd. Tout comme lui était coincé avec la plus chiante des suspects. il pensait réellement qu'il allait bouder toute la soirée à ses côtés, à parler de choses inutiles et à prétendre s'intéresser à sa vie. Mais il dût lui accorder le bénéfice du doute lorsqu'elle sortit, sans aucune pudeur, qu'elle ne couchait pas. Il aurait eu un quelconque liquide dans la bouche, il l'aurait aussitôt recraché tellement il se mit à ricaner d'étonnement et d'amusement. elle était folle elle.

« Plutôt mourir que de me cantonner à regarder mes potes l'entendre le faire » avoua-t-il à son tour, en essayant de réprimer son rire qu'il n'avait réussi à se débarrasser pour le moment. Mais elle ne s'arrêtait pas là la coquine, puisqu'elle continuait sur sa lancée à lancer quelques propos qui normalement serait assez offensant vu le sens, mais le style de la phrase avait le don de plaire à Eugene. « T'en fais pas pour eux, je suis bon dans ce que je fais » se vanta-t-il sans essayer d'être modeste. Quoi ? Il savait ce qu'un homme aimait, et il se mettait corps et âme dans la magnifique mission d'amener son partenaire au septième ciel. Instinctivement, il voulut regarder son téléphone afin de voir s'il avait reçu un quelconque message d'un de ses garçons. Nan, pas l'ombre d'un. Miné, il décida de remettre son mobile dans sa poche lorsqu'il sentit au fond un sachet. D'ordinaire, il ne mettait rien ici, étrange. Il ressortit l'étrange sachet et un sourire vint automatiquement s'afficher sur son visage. Madre mia ! De ecstasy ! « YES ! » fanfaronna-t-il en mettant directement un comprimé sur sa langue et en prenant à boire dans le verre de sa camarade, sans demander sa permission. Puis un brin de malice s'installa sur son joli minois. Et si il partageait un peu de sa trouvaille avec elle ? Bonne idée, conclut-il mentalement. « Bon, t'as bien gagné un peu de fun ? » se décida-t-il à lui proposer en lui présentant dans le creux de sa main un comprimé pour elle. Elle l'avait bien mérité après tout, et peut-être que ça calmerait.
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Mouiseuh, il avait tout pris au pied de la lettre. Certes, j’avais dit qu’on pouvait avoir des surprises, mais de là à me braquer une lampe dans la tronche ! Fallait pas abuser. Aveuglée dans un premier temps, le temps que je saisisse, ce qui se passait, je l’avais eu aucune réaction. Mais je finis par poser la main sur sa lampe pour lui faire baisser son arme de guerre, en veillant à ne pas toucher le moindre centimètre carré de sa peau pour ne pas avoir de réaction grotesque. Quel grand malade ! On ne braque pas des objets brillants dans une pièce sombre alors qu’il y avait un mec avec un masque difforme qui se baladait partout pour faire peur ! C’était un coup à faire une attaque !

Il m’attaqua peu après sur un sujet plus personnel. Je me contentais de boire et de grogner que je ne couchais plus. Il eut l’air véritablement surpris. Je ne savais pas ce qui se passait dans sa tête, peut-être qu’il ne pensait pas qu’une charmante créature telle que moi ne puisse pas coucher avec tout ce qui est de sexe masculin et bien gaulé. Il ricana avant d’avouer qu’il préférait mourir que de regarder ses potes le faire. Je haussais les épaules.

-Disons que ça ne m’intéresse plus. Au final, c’est toujours la même chose, personne ne peut me faire prendre mon pied, je dois être trop exigeante ! fis-je avec de l’amertume dans la voix.

En réalité, je me cachais derrière les apparences. Je ne voulais coucher avec des mecs après ce qui m’était arrivé. Seul Angel pouvait encore m’approcher et me toucher, mais pas intimement. Je me refusais désormais à tout contact. Sauf que ça, le Mather n’était pas obligé de le savoir. Je décidai donc de noyer le poisson en lui lançant une pique désinvolte. Il se vanta, mais un mot tiqua à mon oreille. « Eux ». Pas « elles », « eux ». Voilà qui m’apprenait soudain pas mal de choses. Mine de rien, je me détendis un peu : il ne tenterait pas de m’attirer dans son lit. Enfin vu comme il réagissait déjà… J’étais sûre, ou à peu près, qu’il ne m’aimait guère.

-Dois-je en conclure que tu es plus amicale avec eux qu’avec moi ? fis-je, faussement offusquée. Je vais être vexée ! Remarque, ça montre que tu es capable d’une chose ! ajoutai-je avec un sourire moqueur qu’il ne pouvait pas voir.

Je n’avais pas lancée cette phrase sur le ton de l’insulte, tout comme la précédente, mais j’aimais bien lui envoyer des piques. Et puis il répondait assez bien, ce qui me donnait envie de continuer. J’eus soudain une révélation, et je ne pus m’empêcher de réfléchir à voix haute.

-Qu’est-ce qui pourrait bien être son type de mec ?

Je posais un doigt sur mes lèvres et regardais vers le plafond noir. Oups… C’était indiscret comme question, et je ne le lui avais même pas posé directement. J’étais dévorée par la curiosité cependant. Je ne comptais pas faire de grandes discutions comme celles entre filles qui parlent de mecs, il devait avoir des goûts assez… différents des miens. M’enfin, la question était posée, il pouvait y répondre ou non.

Une lumière attira mon attention, il venait d’allumer son portable. Il semblait dépité car il le rangea quasi immédiatement. Il attendait le message d’une conquête peut-être ? Soudain, j’entendis un « Yes » qui me fit sursauter. J’aurais eu une poêle à la main, je l’aurais assommé avec en lui mettant un grand coup dans la tête. Il tenait à ma mort ce type ! Il me faisait encore plus peur que le mec au masque bizarre ! Il prit un cachet et mon verre, le mien à moi, pour l’avaler. Mal de crâne ? Pas sûre que le rhum allait l’aider. Il me demanda si j’avais gagné un peu de fun, et la lumière ce fit en moi. Non, ce n’était pas un Doliprane ou quelque chose du genre, mais bel et bien un truc de Mather ! Il me présenta un cachet que je pris précautionneusement. Je le glissai entre mes lèvres et bus une gorgée de boisson, ou plutôt le fond qu’il avait daigné me laisser, qui me réchauffa la gorge. Un doute s’empara de moi : qu’est-ce que c’était.

-Au fait, c’est quoi ? Histoire que si ce soit bon, je me charge d’en reprendre pour te le rendre !

A supposer que l’on se revoit. Mais je le sentais plus détendu. Après tout, il m’avait dit non pour son joint, mais il venait de me proposer son truc sans que je n’ai eu besoin de le lui demander. C’était signe qu’il m’appréciait ? Ou au moins les piques que je lui balançais.

Je sentais l’alcool bu précédemment diffuser une douce chaleur dans mes veines. Effectivement, ça n’avait pas traîné, ça faisait tellement longtemps que je n’avais rien bu. Et puis avec ce cachet et ce fond de verre, je me faisais à l’idée que la soirée ne serait pas si mauvaise que ça. Je ne serais peut-être pas défoncée au point de tout oublier, à moins que j’en redemande, au risque de me taper u mur, mais j’avais le sentiment que j’allais pouvoir extérioriser un peu tout ce qui m’était arrivé comme merdes ces dernières semaines.

Je me relevai, un brin chancelante. Je ne pus m’empêcher de sourire à mon air empoté. J’étouffai un rire pour ne pas montrer à mon thon préféré que je commençais à être bien.

-Et si on allait mettre la misère à tous ceux qui ont peur ? Nous aussi on peut leur foutre la trouille de leur vie !

Je lui tendis la main pour l’aider à se lever. Je me sentais comme une gosse, un brin rebelle à l’idée de faire « le mal ». Mais toute seule, ce n’était pas drôle, il me fallait un compagnon d’infortune !

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Mais quand allait-elle s'arrêter ? C'est qu'elle faisait ricaner Eugene comme un débile avec ses confidences sur sa vie intime. Certes, le niveau ne volait pas très haut, mais le jeune homme riait en s'imaginant la solitude qui doit ronger la jeune femme, ainsi que toutes ces toiles d'araignées qui ont dû se tisser pendant ce temps entre ses cuisses. Il y avait un sujet en particulier à éviter avec l'allemand, et c'était bien celui de la sexualité, car débordant d'imagination et doté d'une langue de vipère, pour sûr qu'il trouvait son bonheur dans ces discussions ! Elle, trop exigeante ? Elle pourrait tout aussi bien se jeter des fleurs tout de suite, puisqu'il avait capté qu'elle se pensait à un level au dessus des autres. « Ou trop repoussante .. Ou trop frigide, dans le genre planche à pain » énonça-t-il, il y avait tant de raisons au fait de se retrouver seule dans son lit le soir ou de ne pas prendre son pied.

Heureusement, c'était un phénomène qui n'avait jamais touché Eugene, il avait toujours su se trouver des partenaires qui le faisaient grimper aux rideaux. Mais c'était une autre histoire, qu'ils e réservait pour plus tard et certainement pas pour elle. Déjà, il faisait un pas, partager son sachet de petits comprimés qui donnaient la pêche, et elle ne pouvait que lui être reconnaissante. Alors il ricana bêtement, encore, lorsqu'elle le complimenta. Oui, il prenait ses paroles dans ce sens-là et il avait bien raison. Mais elle était loin de s'arrêter là, car outre le fait de jouer la jeune vierge effarouchée en prétextant ne pas prendre son pied au lit, voilà qu'elle se mettait à penser à voix haute. Nan, Eugene n'achetait pas, elle l'avait fait exprès. Autant en jouer un peu, histoire de titiller ses nerfs et voir jusqu'où elle pouvait supporter le sujet de conversation. « Alors, les mecs inaccessibles, donc ceux avec des gonzesses, ceux qui ont le double de mon âge mais qui sont vlà sexy, les mecs qui se la racontent mais qui au final se baissent et se taisent comme tous les autres, un petit clin d'oeil suivit ces mots, les beaux gosses, ceux avec des putains de tablettes, qu'il soit crâne rasé, blond, brun, je prends, y'a pas de mauvaises races .. Enfin, un peu les asiats mais qui aime les kikis qui ressemblent à des grains de riz ? » énonça-t-il, en exécutant des calculs qui paraissaient compliqués avec ses doigts. Voilà, il avait bien nourri sa curiosité, elle avait juste à faire attention qu'il ne vienne pas lui piquer son prochain mec pour lui montrer qu'avec lui, il y avait des lignes à ne pas dépasser, comme ce genre de discussions. Une punition ouais, que de voir que son gars se tire avec un beau brun allemand.

Maintenant qu'ils avaient su se trouver une légère connexion qui allait au de-là de se tacler, et surtout pour qu'elle se taise car il pouvait jurer que sa voix allait le rendre fou, il se décida à entrer en action. Grâce à lui, elle allait pouvoir entrer dans une nouvelle phase d'expérience, se connaître davantage. Oui, c'était exactement le même genre de comptines que l'on sortait aux jeunes gens pour qu'ils découvrent leur corps, mais entre se toucher égoïstement et prendre de la drogue pour s'évader, il y avait un grand fossé ! Et évidemment, la drogue prenait le pouvoir. « T'as pas besoin de savoir, j'veux pas te revoir si jamais t'y prends goût » la fit-il se taire, en accompagnant de sa main la mise en bouche du comprimé à sa propriétaire. Voilà, elle allait s'exciter et le laisser seul, ce qu'il voulait, le temps de retrouver Alexia. A-t-on jamais ce qu'on veut de toute manière ? Eugene voulait être acteur, avoir un tigre pour chien de garde et vivre sous les tropiques, et rien de tout ça ne s'était réalisé, alors évidemment, un simple souhait allait être aussi compliqué à réaliser puisque déjà elle se mit à vouloir foutre le bordel. « Cocotte, ici c'est moi le Mather et nan, je bouge pas, je te regarde si tu veux » tenta-t-il de l'expédier au loin, avec un geste de la main.
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