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Harvard, terrain de jeux favoris des psychopathes

Harvard crimson

Harvard n'est apparemment plus aussi sûre que nous le pensions tous. La très prestigieuse université de Cambridge est très souvent au coeur des événements les plus marquants de l'année. Entre un attentat à la bombe, un professeur qui séquestre une élève et qui tente de tuer sa collègue, une épidémie qui touche la majorité des étudiants et aujourd'hui, 4 agressions en moins de deux mois. Il y a de quoi avoir peur.

Si vous pensiez que les agressions s'arrêteraient à la première victime, vous vous trompiez. Avec deux victimes Lowell, on aurait pu croire que la cible n'était autre que la Lowell House, mais ça, c'était avant que l'agresseur ne s'attaque à une étudiante qui n'a absolument rien en commun avec la maison des artistes. Aujourd'hui, nous comptons 4 victimes d'agressions, de viols, de coups... Et il n'est apparemment pas prêt de s'arrêter. Il rôde aux alentours des résidences, il vous suit la nuit, attendant que vous soyez seuls et sans défense pour vous attaquez. On vous le répétera sans cesse, mais sortez protéger. Ne sortez pas seuls et faites attention, surtout la nuit. Nous ne sommes plus en sécurité et si ceux qui sont censé nous protéger ne le font pas, protégeons-nous les uns les autres. Nous sommes tellement plus forts à plusieurs, unis.

Je ne citerai pas une fois de plus les noms de celles qui ont subit toute cette violence, mais sachez que vous n'êtes pas seules, que vous n'êtes plus seules. Tout vos proches vous soutiennent, sont là pour vous, pour vous écoutez, vous donnez la main et vous aidez à affronter les jours à venir. Ne vous terrez pas dans le silence et la solitude, ne donnez pas cette satisfaction à votre agresseur. Il vous faudra un certains temps pour vous en remettre et quand vous serez prêtes, nous serons là pour vous.

Le système vs. les étudiants

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Et voilà, notre cher doyen a décidé de fermer les portes des confrérie de Harvard le 15 janvier 2015. Les raisons, selon lui, seraient les agressions de certains étudiant et la mauvaise entente entre les membres des confrérie de l'université. Durant plusieurs jours, nous avons entendu le doyen s'exprimer à la radio de Harvard. Nous avons également eu droit à plusieurs témoignages venant soi-disant des victimes des récentes agressions. Selon le Doyen, la fermeture des confréries réglera absolument tout. Ce qui veut dire que c'est nous, chers étudiants, qui avons empêché les autorités de faire leur travail, de trouver et d'arrêter les agresseurs. À mes yeux, le Doyen cherche tout simplement à fuir la réalité des choses. Il perds le contrôle de son université et nous en payons tous le prix.

Le 6 Janvier 2015, une manifestation a été organisée afin que nous puissions tous défendre nos idées, protester contre la fermeture de nos confréries qui, pour la plupart des étudiants, représentent carrément leurs maisons, leurs habitats. Certains étudiants ont déjà du mal à payer leurs études, alors imaginez-les trouver un autre logement, ne serait-ce que pour quelques jours, tout simplement à cause d'un caprice du dirigeant de l'université. Pour la plupart d'entre nous, c'est la rue qui nous attend. Certains ne comprennent pas que nous soyons contre cette fermeture. Nous n'avons pas tous grandi avec une cuillère en or dans la bouche. Nous n'avons pas tous un second logement. Pour la plupart d'entre nous, c'est la rue qui nous attends. Les dirigeants de cette université osent nous faire croire qu'ils sont de notre côté, qu'ils sont avec nous et qu'ils comprennent notre détresse. Ils nous proposent des logements pour la durée de toute cette mascarade. Mais à un prix toujours plus élevé que nos confréries.

Je suis contre la fermeture des confréries et je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas. Le 15 Janvier 2015, à 19h, toutes les maisons devront être vides et un représentant de chaque confrérie devra être présent afin de remettre les clefs à l'une des marionnettes de notre Doyen. Alors, je lance un appel à tous les étudiants, tous les présidents et vices-présidents des confréries d'Harvard. Ne nous laissons pas marcher sur les pieds. Restons solidaires, soudés. Le 15 Janvier, restons tous dans nos maisons respectives. Montrons-leur que nous valons bien plus que ça. Que nous ne sommes en rien les gens qu'ils décrivent sur leurs vieux papiers. Nous vallons bien plus que ça, nous aimons nos confréries, nos confrères, alors, montrons-le !