Je commençais les cours plus tard aujourd'hui, et pourtant, j'étais déjà à l'université. J'avais décidé de prendre de l'avance pour mes prochains travaux à rendre en médecine, et pour ça, rien de mieux que de bosser à la bibliothèque de l'établissement. Je savais pertinemment qu'un rien me déconcentrait dans ma chambre, alors autant ne pas prendre de risque et d'être sûre de bien bosser. J'étais venue dès le matin, alors que mon premier cours ne commençait pas avant après-midi, alors autant dire que j'avais du temps devant moi. Cependant, pas question de travailler toute la matinée non stop. Je n'y passerai que quelques heures avant d'aller rejoindre Leyna, qui m'avait donné rendez-vous devant l'entrée peu avant l'heure du déjeuner. Refermant les quelques livres que j'avais emprunter, je les remettais à leur place avant de quitter la salle de lecture. Il était désormais temps que je rejoigne la dunster, ayant reçu un message de sa part qui m'annonçait qu'elle m'attendait déjà. En un rien de temps, je me retrouvais devant le hall, l'apercevant au loin à m'attendre patiemment. "Leyna! Comment tu vas-tu?" lui demandais-je une fois suffisamment proche d'elle pour lui faire la bise. Le sourire aux lèvres, j'étais contente de la retrouver, devinant qu'elle devait avoir fini ses cours pour se trouver-là, ou alors quelque chose du genre.
Je n'aurais jamais cru une telle chose, mais pour la première fois j'appréhendais de remettre les pieds à Harvard. En fait non, appréhender était un faible mot, disons que j'avais une énorme boule à travers de la gorge à l'idée de tomber sur mes anciens amis. Durant le dernier mois et demi j'avais coupé les ponts avec tout le monde, ou presque. Aujourd'hui j'avais peur que mon terrible secret soit découvert et il en était hors de question. J'avais donc redoubler de prudence en renforçant davantage ma carapace, mon côté biatch serait plus prononcé que jamais. Mais pour le moment je devais affronter les regards curieux et l'idée de le faire toute seule d'où le fait que j'avais donné rendez-vous à Calista. Heureusement elle n'est pas du genre à se faire désirer alors à peine mon message fut-il envoyé que je la voyais s'approcher de moi. « Calii ! Ça va super et toi ? » Je ne me retins pas pour la prendre dans mes bras en affichant un grand sourire. Malgré tout mes petits jaunes chéris m'avait manqué comme pas possible.
J'accordais parfois trop d'importance à mes études, oubliant même les plaisir de la vie sur le côté. Je restais cadrée sur l'objectif que je m'étais donné et n'oubliais pas pourquoi j'étais à Harvard. J'avais tout simplement envie de réussir dans la vie et ne pas vivre ce calvaire de la pauvreté que j'ai du affronter étant jeune. Si aujourd'hui j'avais réussi à m'en sortir, mon devoir était de faire durer cette situation plus convenable. Enfin bref, ayant bien travailler toute la matinée, il était temps pour moi de rejoindre mon amie. On pourrait considérer cette rencontre comme une petite pause bien méritée étant donné que j'avais plus avancé qu'il ne le fallait. Il ne m'avait fallu pas bien longtemps pour la rejoindre à la suite de son message. La voyant parmi toute cette foule d'étudiants, je lui fit la bise avant d'entreprendre une accolade amicale. "Calii ! Ça va super et toi ?" Le sourire aux lèvres, je me plaçais face à elle avant de lui répondre d'une manière enjouée: "Comme toujours." Il ne me semble pas avoir dit une seule fois à quelqu'un que je n'allais pas bien lorsque cette question m'étais posée. C'était évident, tout le monde répondait positivement pour éviter d'attiser la curiosité sur un certain mal-être. "Ca fait longtemps qu'on ne s'est plus vues dis-moi." Trop longtemps-même. Elle avait comme disparu de la circulation durant un moment avant de refaire surface.
J'avais pris la résolution de mettre plus d'efforts dans mes études en cette nouvelle année. Non pas que j'échouais bien au contraire, mais si je voulais avoir la mention de meilleure élève de ma promotion je devais redoubler d'efforts et prendre exemple sur mes confrères et consoeurs de maison. Mon absence d'un mois et demi avait fait quelque peu de mal à ma moyenne générale vous voyez. Mais pour l'heure je comptais profiter de bon moment avec Cali que j'avais eu hâte de retrouver. « Dois-je en déduire que je t'ai manqué ? » Ou l'art de contourné un sujet dont on ne veut pas parler. Je ne m'attendais pas à ce que mon absence passe inaperçu, j'avais conscience de ma valeur et du vide que le manque de moi avait entraîné (a) seulement je comptais tout faire pour éviter d'en parler. Au pire j'inventerais que j'avais passer un séjour à New-York ce qui était la vérité mais sans approfondir sur les raisons. En me retournant j'observai une pauvre fille qui avait malencontreusement glisser en montant dans les escaliers et je n'avais pas pu m'empêcher de rire bien fort. Quelle cruche elle fait vous avez vu ça ? Ma pauvre la classe c'est pas donné à tous.
"Dois-je en déduire que je t'ai manqué?" C'était un fait, certes, mais son absence me laissait un peu perplexe. Ce n'était pas vraiment normal de disparaître du jour au lendemain sans prévenir qui que ce soit, pour finalement refaire surface comme si de rien n'était. "Pas vraiment." dis-je en tentant du mieux que je pouvais sérieuse avant de craquer et de sourire grandement. "Evidemment que tu m'as manquéééééée!" Prétendre le contraire aurait été un gros mensonge, et puis, si son absence ne m'avait pas pesé, je ne l'aurais pas rejoins à cet instant. Et pour aucune raison, la brunette se mit à rire, le regard détourné vers je ne sais qui, ou je ne sais quoi, et bizarrement il avait tout l'air d'être moqueur. "Pourquoi tu rigoles toi?" Je ne l'avais pas suivi dans son délire, et ce moment d'euphorie avait attisé ma curiosité jusqu'à ce que mon regard ne s'arête sur cette jeune femme à terre. "Elle est tombée, et donc tu rigoles?" Telle était ma conclusion, et personnellement, je ne trouvais pas ça vraiment marrant, surtout qu'elle avait l'air d'avoir mal.
Qui n'aime pas se faire dire que son absence a marqué les autres ? Pas moi en tout cas. Plus on me disait que je vous ai manqué plus ça me rendait heureuse. En plus les raisons de mon départ étaient très mystérieuse et ça me plaisait davantage. Par contre sa blague un peu moins et dans un premier temps j'arquai un sourcil. Personne ne peut passer presque deux mois sans moi et ne pas s'ennuyer, ça devrais être écrit dans une loi quelconque. Mais elle apprend bien la petite Cali car elle se reprend très rapidement. « Je préfères ça.» lançais-je en rigolant. Mais pas le temps d'en discuter plus longtemps car une scène attire mon attention. Franchement elle est vraiment pas douée cette pauvre fille sur le cul là et je vois pas pourquoi j'irais à son secours même si elle semble avoir mal. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. « Bah ouais, regarde lui l'allure, elle a l'air d'une conne ! »
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Je commençais les cours plus tard aujourd'hui, et pourtant, j'étais déjà à l'université. J'avais décidé de prendre de l'avance pour mes prochains travaux à rendre en médecine, et pour ça, rien de mieux que de bosser à la bibliothèque de l'établissement. Je savais pertinemment qu'un rien me déconcentrait dans ma chambre, alors autant ne pas prendre de risque et d'être sûre de bien bosser. J'étais venue dès le matin, alors que mon premier cours ne commençait pas avant après-midi, alors autant dire que j'avais du temps devant moi. Cependant, pas question de travailler toute la matinée non stop. Je n'y passerai que quelques heures avant d'aller rejoindre Leyna, qui m'avait donné rendez-vous devant l'entrée peu avant l'heure du déjeuner. Refermant les quelques livres que j'avais emprunter, je les remettais à leur place avant de quitter la salle de lecture. Il était désormais temps que je rejoigne la dunster, ayant reçu un message de sa part qui m'annonçait qu'elle m'attendait déjà. En un rien de temps, je me retrouvais devant le hall, l'apercevant au loin à m'attendre patiemment. "Leyna! Comment tu vas-tu?" lui demandais-je une fois suffisamment proche d'elle pour lui faire la bise. Le sourire aux lèvres, j'étais contente de la retrouver, devinant qu'elle devait avoir fini ses cours pour se trouver-là, ou alors quelque chose du genre.
Je n'aurais jamais cru une telle chose, mais pour la première fois j'appréhendais de remettre les pieds à Harvard. En fait non, appréhender était un faible mot, disons que j'avais une énorme boule à travers de la gorge à l'idée de tomber sur mes anciens amis. Durant le dernier mois et demi j'avais coupé les ponts avec tout le monde, ou presque. Aujourd'hui j'avais peur que mon terrible secret soit découvert et il en était hors de question. J'avais donc redoubler de prudence en renforçant davantage ma carapace, mon côté biatch serait plus prononcé que jamais. Mais pour le moment je devais affronter les regards curieux et l'idée de le faire toute seule d'où le fait que j'avais donné rendez-vous à Calista. Heureusement elle n'est pas du genre à se faire désirer alors à peine mon message fut-il envoyé que je la voyais s'approcher de moi. « Calii ! Ça va super et toi ? » Je ne me retins pas pour la prendre dans mes bras en affichant un grand sourire. Malgré tout mes petits jaunes chéris m'avait manqué comme pas possible.