Let's pretend it's a true honeymoon ft. Enzio

Bora Bora, soleil, cocotiers, farniente, tout ce qu'il y a de plus parfait. Sauf que ce voyage était à la fois le paradis et l'enfer pour toi, vu qu'il ne s'agissait pas d'un banal voyage mais bien de ta lune de miel, enfin la votre. Heureusement que t'avais pu choisir la destination parce que t'étais certaine à 90% à peu près qu'Enzio aurait pu t'emmener au fin fond du Groënland pour célébrer votre union dans le simple but de te mettre sur les nerfs. Il adorait cela mais l'inverse était aussi vrai. Dire que tu allais devoir subir cela durant encore de nombreuses années vu que finalement Dieu te laissais la vie sauve. Pendant des mois tu avais demandé plus de temps et maintenant que tu avais enfin ce que tu chérissais tant, tu n'étais pas certaine d'en vouloir si c'est pour vivre dans le mensonge d'un mariage. Toi détestable de ne jamais être contente de ce que tu as ? Très certainement et ce n'est pas prêt de changer. Cela dit le cocktail de fruits que tu es en train de siroter, les pieds dans l'eau en étant assise sur le ponton au bout de votre bungalow de rêve, te suffit amplement pour le moment. Le seul bruit des vagues et des oiseaux de mer troublaient la quiétude des lieux. Le silence qui régnait ici te changer d'Harvard, et tant mieux. Même pas deux mois que tu as repris les cours, que tu es déjà exténuée alors cette lune de miel tu la vois plus comme un break plutôt qu'un voyage en amoureux même s'il est hélas nécessaire de toujours jouer le même spectacle niais pour le bien de votre image. D'ailleurs c'est peut être le fait de jouer si bien la comédienne qui t'épuises et non les études. Malheureusement il n'y a pas de repos dans le métier de femme mariée, et pourtant il faudrait bien parce que tes yeux se ferment d'eux même.

Pas le temps de souffler. Après le mariage c'était au tour de la lune de miel d'arriver malgré nous. Ce moment qui aurait pu être une partie de plaisir n'en avait absolument en rien la couleur avec la personne que je devais à présent appeler ma femme. Marié si jeune, quelle galère sans rire. Je m'étais inerme à mes relations ambiguës avec qui je m'amusais réellement, quoi que je me réservais encore le droit à quelques écarts. Nous ne sommes pas amoureux. Je ne couchais pas avec elle, c'était donc un extra que je me permettais de me garder pour une autre femme. Je pouvais comprendre son état d'esprit à ce sujet et je le respectais. Qu'elle respecte le mien. Nous nous retrouvions donc après un mariage étouffant sur une île paradisiaque qui avait largement de quoi plaire. Le soleil, la plage, le cocotier, les jolies nanas, la couleur des fleurs.. rhaaa, un re-nouveau. Même si je n'avais pas choisis la meilleur personne pour profiter de ce petit paradis, j'étais tout de même content actuellement de m'y trouver. Nous avions donc trouvé une petite maison en bord de plage pour une semaine, trouvé par les soins de ma fameuse compagne. Elle dans la maison, moi assit sur le sable chaud, je profitais de la vue et surtout du soleil pour reprendre des couleur après un temps aussi exécrable fournit à Harvard. Commençant à avoir une petite faim, je décidais enfin à me lever pour faire les quelques mètres qui me séparait de ma demeure. Mes parents avaient même eu l'idée de l'offrir à Zita en guise de cadeau de mariage. J'avais très vite répondu négativement. Et puis quoi encore ? Arrivant par la baie vitrée ouverte, je remarquais que les volets étaient légèrement entre ouvert, créant une atmosphère plus lugubre aux pièces. Cherchant ma femme du regard, je ne trouvais pas âme qui vive jusqu'à notre chambre. Endormit, elle semblait se reposer et surtout voguer à des rêves interdits et libre.. Pas pour longtemps. Croyez moi sur parole. Je me raclais la gorge un moment avant de crier ; ZITAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, lève toi et fait moi à mangé tout de suite ! Exigeais-je brutalement. Il était presque huit heures du soir, et mon ventre criait à présent bel et bien famine.

T'avais juste envie de dormir, la fatigue du voyage se faisait encore ressentir. Tu t'étais endormie de manière presque brutale après t'être quelque peu aérer l'esprit. Tes rêves étaient doux et colorés, cependant cela ne te permettait pas de fuir la dure réalité de ta vie. Toi qui pensais il y a encore quelques jours que tu serais délivrée de ce mariage dans quelques semaines ou mois tout au plus quand la mort servait venue frapper à ta porte, et bien ce n'était plus le cas. Mauvais diagnostic et voilà que tu devais continuer de vivre dans cet enfer que te faisais vivre Enzio, seul homme qui avait le culot de te dire non, et de jouer de tes faiblesses pour te détruire. Tu maudissais tes parents pour t'avoir marié à cet homme qui ne te méritait pas - comme tous les autres d'ailleurs - mais lui était un de la pire espèce qui puisse être, encore pire que ton père c'est pour dire. Tu ne savais vraiment pas pendant combien de temps tu allais pouvoir subir une telle vie où on te prenait de haut. Toujours endormie, ton esprit divagué jusqu'à ce qu'un cri ne te fasse sursauter. Encore à moitié dans les vapes, tu découvrais Enzio, le regard dur te pressant de lui faire à manger. Tu haussais les sourcils." Je ne suis ps ton esclave, alors tu te débrouilles ou tu fais appel à quelqu'un d'autre. Point barre. " Hors de question que tu te fasses traiter de cette manière par un homme. Tu ramenais le drap surtout et décidais de te rendormir. Avec ces caprices de gamin, il t'avait mis sur les nerfs et tu n'avais plus envie de ne rien faire à part retourner au doux pays des rêves. Au moins là bas tu n'as pas à supporter ton mari.