Une rencontre bouillante Feat. Jora

Mar 21 Oct 2014 - 15:47

Tu connais le réveil '' J'ai envie de mourir'' ? Et bien ce matin s'en est un de ceux-là, j'avais beaucoup trop bu hier soir, et depuis un moment ça semble être la norme, pas que ça m'enchante... Tu te réveilles la bouche pâteuse, t'as un mal de crâne pas possible, qui est accompagné d'un mal d'être qui lui est généralisé, et le meilleur, tu sais plus trop où t'as foutu tes clés. Comme tout bon alcoolo j'ai mes fumées qui trainent près de mon lit, fumées que je m'empresse d'enfiler afin de ne pas me faire exploser les yeux par le soleil en me rendant jusqu'à ma douche. L'eau ces matins-là semble avoir des vertus curatives, Je me passait les mains dans les cheveux, l'eau me perlait sur le torse et tranquillement je semblais peu à peu retrouver le plein contrôle de mon cerveau et de mon corps, le zombie qui m'avait remplacé aux commandes ce matin semblait s'être fait la malle. C'est en homme nouveau que je sortis de la douche, je m'empressai d'enfiler un pantalon et un t-shirt, je pris ma casquette préférée et quittai la maison à la rechercher d'un café. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était, je n'avais pas mon portable, ni même mon sac d'école, non présentement j'étais en mission je voulais, non j'avais besoin d'un café.

(Invité)

Mer 22 Oct 2014 - 18:34

je retirais ma casquette d’auxiliaire de vie après une nuit bien agitée pour mettre celle de l’étudiante qui était censée avoir bien dormi, s’être bien reposé, ce que n’étais pas du tout mon cas. un café s’imposait alors et bien que je détestait le café noir, le café vanille était ma petite cuillère de chantilly. les cernes sous mes yeux étaient des balançoires, sur lesquelles mes rêves pouvaient se balancer en attendant que je m’endorme pour qu’ils puissent apparaître enfin. j’étais clairement pas en forme et je sentais déjà que le cours d’anthropologie allait m’assommer encore plus que ce que je l’étais déjà. je m’empêchais de poser mes coudes sur le comptoir en attendant mon café, j’allais sombrer si je le faisais. une fois mon café prêt, je payais et me dirigeais vers la porte ne voyant rien, pas même ce type tout aussi frais que moi, frais jusqu’à qu’il soit ébouillanté. mon café vanille avait fait une aller simple sur son t-shirt y dessinait des formes abstraites. idiote. imbécile. je portais ma main à la bouche, l’air désolée, sans réagir. un temps de réaction et voilà que munie de serviette en papier je tentais de retirer le plus gros de son t-shirt. « vraiment vraiment désolée, désolée ! »

(Invité)