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WE'RE GONNA BE PSYCHO TOGETHER ❋ CASEY

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La jeune femme voyait mal en quoi passer sa nuit à la bibliothèque allait l'aider en quoique ce soit. Elle n'était pas particulièrement plus concentrée, elle n'en avait pas particulièrement besoin. Pourtant Joan persistait, elle finirait bien par trouver un intérêt quelconque à rester dans cette salle de l'université jusqu'à point d'heure. Peut-être qu'elle persévérait parce qu'elle savait que lorsqu'elle rentrerait, elle serait enfermée de toute façon dans une pièce, à rien faire. Dans sa chambre, alors que sa colocataire et meilleure amie devait probablement être avec son petit-ami, alors que Lindley venait de perdre son petit-ami, que de toute façon, elle allait probablement réviser, bosser, puis aller stalker les profils facebook des uns et des autres, finir par sortir boire un verre, ou bien finir devant une série, un film, finir par dormir sans avoir d'autre but dans la vie que son doctorat. C'était pas rien, mais c'était trop peu. Ah oui et un faux mariage. Elle préférait de loin ruminer dans un lieu neutre, avec pour seuls compagnons des étudiants qui comme elle faisait semblant de travailler pour échapper à je-ne-sais quels problèmes personnels. La brune connaissait la plupart d'entre-eux, de vue surtout, il lui semblait qu'elle savait le prénom de deux ou trois étudiants, mais elle appréciait qu'ils restent anonymes. Chacun dans son coin, elle avait d'autres amis à qui se plaindre de ses petits problèmes. Il était tard, restés plus que quelques étudiants comme Joan lorsque la porte s'ouvrit de nouveau. Pour une fois ce n'était pas quelqu'un qui prenait conscience de l'absurdité de rester aussi tard dans une bibliothèque. Une silhouette s'avançait, et la jeune femme leva le regard, curieuse de voir qui pouvait bien venir à cette heure-ci dans ce lieu-là. C'était un jeune homme, bonnet vissé sur le crâne, qui vint s'installer tout prêt de Joan. Elle eut un léger mouvement de recul, surprise car elle s'était habituée au calme plat de la bibliothèque et à la distance respectable entre tous les étudiants, comme si elle se sentait agressée dans son petit cocon morne. Cependant, elle fixa le brunet du regard, souriant légèrement quand leurs regardes se croisèrent, tentant néanmoins de se replonger dans ses notes.
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Ce soir, je ne sais plus quoi faire de ma vie. Je me tourne et me retourne sur mon lit, de positions complexes en positions encore plus complexes, les yeux rivés sur la télévision qui ne semble diffuser que de vieux programmes des années 90', du genre de "Friends" ou avec des acteurs ayant maintenant l'age de ma mère. Je regarde la télévision sans vraiment regarder l'écran. Mes yeux sont perdus dans la vague et j'écoute les paroles tels des bruits de fond dans un restaurant. Je suis mort d'ennui. Le fauve, enfin, le chat, profite alors de mon état de larve pour venir s'allonger en travers de mon torse, me donnant de sympatriques coups en balayant l'air avec sa queue tigrée. Je lui ai certainement manqué pendant mon séjour à l'hôpital, bien que ma cousine Kenny s'en soit occupé à merveille. Le caressant d'une main, je jette un coup d'œil à ma montre, je regarde l'heure : 21h18 ; assez tôt pour faire quelque chose de ma soirée, et assez tard pour appeler ça : une soirée. Je décide donc de sortir, replissant au passage le bol de croquettes du chat, et sans trop savoir où aller. Enfilant des chaussures, une veste et un bonnet pour cacher mon début de chimiothérapie (ma masse capillaire ayant déja commencer à diminuer, même si par chance, il m'en reste encore assez pour appeler ça une chevelure -merci maman pour les cheveux épais-), je sors de ma chambre en vitesse. À partir du moment où mes pas quittent le secteur de la Winthrop House, je me laisse porter à travers le campus. Les monuments sont joliment éclairés pour la nuit, bien que ce soit parfaitement inutile. Les lumières de la bibliothèque (Ça me fait toujours étrange de la voir aussi... Neuve, sachant qu'elle a été détruite lors de l'attentat. Rien que d'y penser, j'en frissonne.) m'interpellent. J'y entre donc sans vraiment de but, me disant que je vais peut-être trouver là une connaissance. En entrant dans le bâtiment, je balaie la première salle du regard. Hélas, il y a peu de monde ce soir, et encore moins des étudiants de ma connaissance. J'attrape donc un livre sur l'étagère des nouveautés : "Qui es-tu Alaska ?" d'un certain "John Green", et tout en resserrant mon bonnet sur ma tête, vais m'asseoir à côté d'une brunette, sans but particulier, lui offrant un sourire en croisant son regard. Je fixe alors la couverture du livre, qui n'est en aucun cas une nouveauté, et soupire. Posant le livre sur la table et posant mon menton entre mes mains, j'observe discrètement les faits-et-gestes de ma voisine. Elle a l'air autant plongé dans ses devoirs que perdue et ennuyée. Jettant un coup d'œils à ses notes, je demande en oubliant la loi de la bibliothèque visant à toujours chuchoter : Physique ? Me redressant sur ma chaise, je m'apprête à lui demander autre chose quand la conseillère littéraire vient me voir : Un peu moins de bruit Monsieur Clotworthy ! De plus, je suis obligée de vous demander de retirer votre bonnet. Levant les yeux au ciel, je lui adresse un regard signifiant : "tu te fous littéralement de ma gueule ?", mais lui répond poliment : C'est pas que je n'ai pas envie, Mademoiselle Stalter, c'est juste que ma chevelure est un peu plus éparse que d'habitude à cause de la chimiothérapie et donc, je n'ai pas forcement envie de perturber les autres étudiants qui vont se poser des questions sur ma condition de cancéreux et non sur raison première de leurs devoirs ou autres recherches. Deux mots : Chimiothérapie, Cancéreux ; ou : comment perturber une personne et être tranquille par la suite. Pinçant ses lèvres décharnées, elle me dit avant de repartir à ce bureau : C'est bon pour cette fois, j'avoue qu'il fait un peu froid en ce moment... Je lui réponds en hochant la tête, jetant un coup d'œil à la jeune brune à côté de moi. Pardon pour ce cirque... Donc, c'est de la Physique ? Ou de l’Astrophysique, non ?
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Lindley sursauta légèrement quand le jeune homme en face d'elle s'adressa à elle, la questionnant sur ses cours. Si elle pouvait faire abstraction de son regard sur elle, elle ne pouvait décemment pas ignorer lorsqu'il lui parla. Mais à peine eut-il prononcé sa question que la bibliothécaire le rappela à l'ordre. Pourtant Joan trouvait que le brunet avait réalisé un exploit, il l'avait sorti de sa torpeur un quart de seconde, probablement réveillé quelques autres étudiants aussi. Et vu que le jeune homme était occupé à répondre à la femme, elle s'occupa de l'observer, écoutant discrètement ce qu'il pouvait bien dire. Joan sourit de nouveau en l'entendant parler de ses problèmes de santé. Et voilà comment replonger les autres étudiants dans leurs pensées, se débarrasser de la vieille, décidément ce mec avait tout comprit. Il sembla expliqué qu'il voulait éviter les questions gênantes sur sa condition de cancéreux, et quoi d'autre encore ? Ah oui, ne pas les perturber dans leurs révisions. C'était assez ironique quand on comprend que la moitié des étudiants avaient glissé leurs téléphones pour jouer à Candy Crush entre leurs cahiers. Quoiqu'il en soit, le fameux Clotworthy fut tranquille, la bibliothécaire retournant à ses activités sur la pointe des pieds, s'excusant presque d'avoir rappelé l'étudiant à l'ordre. Joan ricana légèrement, trouvant toute cette situation bien ridicule, comme si elle se serait excusée auprès d'un autre étudiant. Pourtant, Lindley avait comme l'impression que le fameux cancéreux dans cette histoire n'avait pas cherché à profiter de son statut, en même temps, s'il était effectivement en pleine chimio, il n'y avait pas à rire. En même temps qui lui disait qu'il était effectivement malade hein ? Joan se voulait reine du scepticisme, ce n'était peut-être qu'une technique bien lourde d'approche. Il n'y avait pas que des bons côtés à ce que Nos Etoiles Contraires soient autant à la mode, beaucoup trop de gens voulaient vivre leur drama à la Hazel et Gus. C'est sur c'est beau, c'est touchant, pourtant elle, elle arrivait à broyer du noir à la suite d'une simple rupture, elle n'osait même pas imaginer si elle se retrouvait dans une situation comme ça. Et le jeune homme n'avait pas oublié sa présence puisqu'il lui reposa la question. Joan lâcha définitivement ses stylos et cahiers, impossible de se remettre dedans maintenant. « Astrophysiques en effet. Et toi ? » La jeune femme regarda son voisin, cherchant à savoir ce qu'il pouvait bien faire comme études, comme si ça pouvait se lire sur lui. Joan ne savait malheureusement pas si bien lire les gens, elle était carrément nulle sur ce cas-là. Finalement un léger sourire mi-ironique mi-moqueur naquit sur les lèvres de la brunette. « Chimiothérapie ? » Elle le regarda de nouveau, curieuse de savoir le fin mot de l'histoire, même si pour le coup, ce n'était pas vraiment légitime étant donné qu'elle ne savait que son nom de famille, encore fallait-il qu'elle l'ait bien compris, et que lui ne savait rien d'elle. Pour autant, elle ne trouvait pas que c'était un obstacle insurmontable, elle avait parfois elle-même plus de facilité à se confier à de parfaits inconnus. De plus, elle se sentait pas si étrangère au contact du jeune homme, comme si elle était en confiance.
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Souriant, je pose mes coudes sur la table, appuyant ma tête entre mes mains. D'autres étudiants nous lancent des regards interrogateurs, ainsi qu'a la bibliothécaire. « Étude de la femme... C'est certainement aussi compliqué que l'astrophysique d'ailleurs ! » Je lui dis ça en riant, sans vouloir qu'elle interprète cette joute comme une moquerie, mais juste pour la faire rire. « Chimiothérapie ? » M'arrêtant presque immédiatement de sourire, je passe une main sur ma nuque et lui dis tout en la regardant dans les yeux : « Ouais, on dirait une approche de drague un peu foireuse... Mais autant y aller franchement, j'suis leucémique depuis que j'ai cinq ans, alors ça ne me fait ni chaud ni froid maintenant d'en parler à qui que ce soit, surtout si c'est pour avoir la paix. Ce n'est pas comme si c'était ça qui me définissait ! » Ne sachant qu'ajouter à cela, je prends son livre et faisant mine de le parcourir, demande : « Astrophysique, je suis presque certain que tu es une Dunster, vue ton acharnement à travailler quelque chose d'aussi complexe à une heure si tardive, mais quelque chose dans ton comportement me fait croire que tu n'es pas de chez eux... » Posant le livre, je la regarde de bas en haut, tel un juge beautée et ajoute : « Peut-être Quincy ? Mais j'ai passé tellement de temps dans cette maison avec mon ex que je t'aurais croisé... Cabot non plus... Ce n'est pas comme si c'était ça qui me définissait ! Tu me fais penser à ma cousine Charlie qui est de cette maison ! » Écoutant attentivement sa réponse, je souris en entendant que je ne me suis pas trompé. « Et dis moi, si ce n'est pas trop indiscret, quel est ton grand talent ? »

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La jeune femme rit à la remarque de Casey sur l'étude de la femme, ça elle voulait bien le croire bien que ce soit diamétralement opposé à l'astrophysique. Chaque matière à ses difficultés de toute façon, non ? Lindley ne pensait pas qu'il y ait plus de prestige à faire telles ou telles études, du moment où on suit sa vocation, Joan trouvait ça merveilleux. « J'en doute pas, je serai même curieuse de voir quelles bêtises on vous fait apprendre sur les filles. » dit-elle avait un léger sourire. Puis elle le regarda curieusement, quelque chose l'intriguait vraiment chez ce jeune homme. Ne serait-ce que la façon désabusée dont il parlait de sa maladie, comme s'il en avait rien à faire, comme s'il avait fini par accepter le fait que ça fasse partie intégrante de lui, ou au contraire comme il semblait le dire, ce n'était pas lui, sa maladie ne faisait pas de lui ce qu'il était et ce n'était donc pas la peine d'en faire tout un fromage. Tout ça finit par arracher un sourire à la Lowell. « Je dois dire que ça m'impressionne assez, je sais pas si je saurais gérer ça comme ça à ta place. » C'est sur que Joan ne savait pas comment elle ferait et elle ne voulait pas franchement expérimenter. Casey semblait à tout prix vouloir découvrir à quelle confrérie appartenait Lindley, elle le laissa parler, le laissant dresser un espèce de portrait psychologique de qui elle était pour en déduire dans quelle maison elle était. Une fois qu'il eut finit de parler, la jeune femme lui sourit. Elle haussa un sourcil, une lueur de défi dans le regard. « Mon plus grand talent semble être d'arriver à brouiller les pistes. Je suis chez les Lowells. » Même si il faut le dire, Joan et le mystère c'était deux choses vraiment opposées, elle ne se cachait pas de qui elle était, de ce qu'elle ressentait, la jeune femme était un véritable livre ouvert, même que les autres arrivaient parfois à mieux la lire qu'elle n'arrivait à le faire elle-même, c'est un comble non ?

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