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CASEY ಇ bon sang ! Ouvre bien les yeux.

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CARON ಇ j'ai p'tète grandi, mais comment t'as pu m'oublier ?
Quelques jours après son entrée à l'hôpital, j'avais décidé de rendre visite à quelqu'un de courageux qui m'a sauvé la vie à deux doigts de la mort. Cette personne n'est d'autre que Casey. Ce même Casey qui a été ma première fois alors que nous étions encore deux adolescents insouciants, je n'avais que 15 ans et lui en avait 16. Nous avons été la première fois de l'une comme pour l'autre et nous l'avons fait dans un champ, pas romantique je sais, mais à ce temps-là, je le désirais plus que tout et donc, on n'avait pas eu le temps de s'occuper de l'endroit où nous allions le faire et puis...c'était arrivé tout naturellement sans que nous puissions contrôler quoi que ce soit. Sauf que le destin a fait que nous nous sommes recroisé quelques années plutard ici à Harvard. Mais je fus sous le choc de voir qu'il ne m'avait même pas reconnu. Certes, j'avais changé, je n'avais plus d'appareil dentaire, je n'avais plus de boutons, je n'avais plus les cheveux courts comme un garçon, mais tout de même, j'avais encore gardé quelques taches de rousseurs alors il aurait dû me reconnaître, encore plus lorsqu'il m'avait embrassé cette fameuse nuit où il m'avait sauvé d'une mort certaine. Il aurait dû me reconnaître, mais en vain, Casey ne se souvenait plus de moi. Comment avait-il pu oublier aussi facilement sa première fois ?. Moi, je me souvenais encore de ce moment comme-ci c'était hier. Et ça me frustrait à tel point qu'à chaque fois que je le croisais, je ne pouvais m'empêcher de l'envoyer chier. Mais en ce jour, j'avais décidé de ravaler ma frustration et d'aller lui rendre visite. Donc, je venais de sortir des cours et rapidement j'allais en direction de l'hôpital. Je voulais lui offrir un petit cadeau, mais je ne savais pas trop. Des fleurs ? Cela ferait bizarre. Une boite de chocolat ? Pareil. Du coup, j'ai décidé d'y aller les mains vides et voilà tout, comme cela, rien ne sera vraiment bizarre. Une fois arrivée à destination quelques minutes plus tard, je croisais une infirmière et lui demandais des informations sur la chambre de Casey. Elle me répondit que justement elle y allait pour lui faire ses soins. Je la suivais donc jusqu'aux locaux réservés aux infirmiers et jusqu'à la chambre du winthrop. Je patientais quelques minutes devant la porte le temps que l'infirmière finisse les soins du jeune homme. Une fois qu'elle fut sortie, elle laissa la porte ouverte en me regardant avec un large sourire. « Il est à toi !. » Me dit-elle avant de partir. Je soufflais un bon coup avant de rentrer et de refermer la porte. « Hey... » Fis-je dans un premier temps accompagné d'un signe de main. Il n'était pas très en forme, il avait une vilaine mine, car son teint était livide et ses lèvres ainsi que ses mains étaient devenues bleues et ça me fondait le cœur de le voir ainsi. Je m'avançais jusqu'à son lit en posant mon sac près de lui et m'installant sur une chaise à ses côtés. « T'as une sale mine, t'es moches là, dit donc tu ne fais pas honneur aux beaux gosses que sont les winthrops, ressaisis-toi mec !. » C'était plutôt des encouragements et de la plaisanterie, plutôt que des moqueries. « Comment tu te sens ?. » Bon sa crevait les yeux qu'il était cossi cossa, mais bon, je voulais d'une certaine façon me rassurer et avoir un peu d'espoir qu'il se sentait un minimum soit peu, bien.
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CARON ಇ j'ai p'tète grandi, mais comment t'as pu m'oublier ?
« Hey... » Le son d'une voix me tire du sommeil. J'ouvre lentement les yeux. Ma vue est trouble. Les médicaments sont tellement forts que je vois tout de façon décuplée. Les antidouleurs. La voix elle-même est également décuplée. Je me relève doucement, posant les yeux sur une brune ressemblant étrangement à Sharon. Me frottant les yeux d'une main, ma vue se stabilise. C'est bien Sharon. J'ai honte qu'elle me voit dans cet état. Plongeant mon regard bleu délavé dans le sien, je lui rends son salut : « Hey... » J'observe ses mouvements tandis qu'elle prend une chaise et vient s'asseoir à mes côtés. « T'as une sale mine, t'es moches là, dit donc tu ne fais pas honneur aux beaux gosses que sont les winthrops, ressaisis-toi mec !. » Riant, je lui offre un sourire. Mais ce sourire ne ressemble en rien à mon habituel sourire d'enfant. Ce sourire-là est las, fatigué, presque faux. Caressant d'une main les perfusions qui me traversent les bras, je remarque un nouveau tuyau. Passant une main sous mon nez, je comprends qu'ils m'ont ajouté de quoi m'aider à respirer. Je dois vraiment étre dans un sale état. « Comment tu te sens ?. » Baissant les yeux sur la couverture bleu pâle de mon lit pour ne pas affronter son regard, je suis obligé de lui mentir : « Bien, super bien ! On ne dirait pas comme ça, mais je suis vraiment en forme ! Et toi ? Ça va ? Harvard, j'ai loupé quoi ? » Je n'ai pas envie de parler de moi maintenant. Je veux des nouvelles des autres, du monde qui continue à tourner sans moi, de la vie. Je veux sortir de cette ambiance funèbre qui empeste la mort et les antiseptiques. Je veux de l'air. De l'air. De l'air ! M'agrippant à la bassine sur le bord du lit, je me mets à tousser et crachote du sang. Fallait-il vraiment qu'elle vienne me voir alors que je suis au plus bas ? Voyant son regard d'agiter, j'attrape une serviette et lui dis tout en essayant ma bouche : « C'est normal... Les infirmières seraient déja venues sinon. » Posant ma serviette, je lui prends la main. Je repense alors à son regard agité et me remémore celui de ma mère qui m'a vue bien plus bas qu'actuellement. Vomissant bile sur biles jusqu'a ne plus pouvoir vomir, crachant tellement de sang qu'on aurait pu en remplir plus qu'un gobelet. Elle était tellement plus calme. Sharon n'est pas prête pour tout ça, et elle n'a pas à subir ça. Elle n'avait même pas à voir ça. « Je suis désolé. ».
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CARON ಇ j'ai p'tète grandi, mais comment t'as pu m'oublier ?
En pénétrant dans la chambre du Winthrop, je ne m'attendais pas à le voir dans un tel état. Et lorsque je pris place à ses côtés pour faire une remarque sur sa pseudo mocheté du moment, il me rendit un faux sourire. Je savais reconnaitre un vrai sourire du faux, surtout venant de sa part. Cependant, je ne me suis pas attardé dessus préférant clairement lui demander s'il allait bien sachant que j'avais conscience de son état. « Bien, super bien ! On ne dirait pas comme ça, mais je suis vraiment en forme ! Et toi ? Ça va ? Harvard, j'ai loupé quoi ? » Euh non ! Il n'était pas du tout en forme et sa mine me le prouvait, tout comme tous ces nombreux tuyaux un peu partout sur son corps. « Moi j'vais bien comme tu peux le constater, Harvard c'est la routine quoi, les cours et tout le tralala et tu manques certainement à beaucoup de personnes !. » Lui avouais-je accompagné d'un large sourire. Sourire qui s'effaça bien vite quand il commença à tousser et cracher du sang dans sa petite bassine. J'écarquillais les yeux, la gorge nouée, le coeur serré. « C'est normal... Les infirmières seraient déjà venues sinon. » Non ce n'était pas normal et j'aurais dû rester chez moi cela m'aurait évité de le voir comme ça. Et ce qui me frustrait le plus, c'était le fait que je ne pouvais absolument rien faire si ce n'est qu'être spectatrice de ces maux et cela me chagrinait vraiment. Il m'attrapa la main remarquant mon agitation face à la petite scène que je venais de voir. Mon ami souffrait. « Je suis désolé. » Me dit-il alors que je serrais sa main et plongeais mon regard dans le sien. « Tu ne vas pas bien Casey, inutile de me le cacher par des faux sourires ou mensonges... » Ma tête ballotta légèrement de gauche à droite. Ma gorge se noua et mon coeur se serra. « Tu vas t'en sortir et t'as plutôt intérêt à t'en sortir. Sinon je te jure que je te bouderais à vie !. » Dis-je d'une voix qui se voulait très sérieuse. Sauf que voilà, à le regarder, mon coeur ne supportait pas et du coup, j'attrapais mon téléphone et sans faire exprès, mon sac se renversa et quelques objets débordaient le sac, notamment la photo de mes 15ans. « Je reviens toute suite... » Concluais avec une voix cassée sur le point de pleurer. Rapidement, je sortis de la chambre et plaquais ma tête contre le mur afin d'évacuer. Je ne voulais pas pleurer devant de lui, ça me faisait énormément mal de le voir dans cet état et je priais de tout mon âme pour qu'il s'en sorte et qu'il se remette sur pied pour profiter de la belle vie encore devant lui. Après quelques minutes, c'est avec les yeux quelques peu rouges que j'entre de nouveau dans sa chambre. « Désolé, un coup de fil... » De toute façon, mes yeux rouges me trahissaient sur ce gros mensonge. Je m'assois de nouveau à ses côtés ne faisant pas attention à mon sac renversé.
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