GANA - l'effet papillon

J'explique rapidement à Devyn que je dois aller dans les toilettes des filles pour pouvoir me rincer mon haut, histoire de ne pas sentir le champagne ou que sais-je trop longtemps. En passant je salue gentiment Joanna qui est dans la même maison que moi disparaissant rapidement... La foule est danse et j'ai vraiment du mal à trouver ma route. Tout se passait bien vraiment, jusqu'à que j'entende des hurlements et le noir le plus complet. Il ne manquait plus que cela, le noir, la peur et tout ce qui va avec. J'essaye de ne pas paniquer et je commence à avancer les bras droit devant pour ne pas buter sur quelqu'un, me rapprochant des toilettes, j'espère bêtement que ces derniers ne sont pas victimes du noir complet. Mais au lieu de cela, rien... Et pire encore, le silence et la désagréable sensation d'être épié, suivie. BORDEL DE MERDE là je commence à flipper pour de vrai... Je tente d'accélérer avant de dire assez fortement. « Y'A QUELQU'UN ? » Comme si ça allait m'aider, pas du tout, quand on est dans la merde on est dans la merde jusqu'au bout.

Coupure de courant, la soirée ne faisait que commencer pour le jeune homme. Avec un sourire malicieux, il suivit à la trace une demoiselle à la chevelure noire. Il l'observait depuis le début, il n'avait pas lâché une seule fois son regard mais elle ne l'avait même pas remarqué. Elle semblait embarrassée, pas très à son aise. Ce qui voulait dire que cette femme était une proie facile. Que va-t-il faire? La rendre plus heureuse, lui changer les idées ou... l'éliminer? Le garçon a un esprit différent des autres personnes. Il trouve son bonheur dans la souffrance des autres. C'est ce qu'on appelle un psychopathe. Il referma la porte des toilettes derrière lui d'un coup brusque lorsque la jeune fille demanda dans le vide s'il y avait quelqu'un. Un sourire sadique se dessina sur le visage de l'homme qui s'approchait dangereusement de la miss. « Je suis là, calme-toi, l'électricité va revenir. Reste près de moi, n'aie pas peur ma jolie. » répondit-il d'une voix douce et lente qui foutait un peu les boules. Face à son dos, il passait son bras autour de sa taille pour qu'elle ne puisse pas se retourner et voir son visage. Il en profita pour sentir le parfum fruité de la jeune fille dans son cou.

J'aurai du le sentir, comprendre tout de suite que quelque chose n'allait pas, que ce n'était pas bien ce qui allait m'arriver, mais mon sixième sens ces derniers temps est défaillant et rien ne fonctionne comme je l'avais imaginé. Je suis dans la merde, le sens les poils de mon dos se redresser immédiatement quand j'entends la porte claquer juste derrière moi. Non, non non... Je ne vois rien et cela est d'autant plus angoissant alors que je cherche dans ma poche, mon téléphone, quelque chose du genre. Rien... BORDEL, ça sent mauvais. Mais cette voix elle finit de me tétaniser sur place, je déteste cela. Elle est étonnamment calme et posée, presque effrayante. Non, complètement effrayante, je voudrais trouver l'endroit pour me sortir de là, mais rien à faire. Je frissonne encore plus quand je sens son souffle dans mon cou... quelle horreur, je me tourne vivement essayant de m'éloigner le plus possible de cet inconnu. « N'approchez pas. » ma voix est tremblante et pas du tout clarifier. Je me sens mal quand soudain je touche le mur, merde... Je suis incapable de retrouver la sortie, si c'est en face derrière moi, sur le côté. « Qui êtes vous ? » Je mets mes bras en avant pour me protéger, alors que doucement j'essaye de bouger, cherchant un stratagème. Dans les films la fille sort une bombe acrymo mais je n'ai rien de ça, juste ma gorge pour hurler... Bordel de merde... ça ne va pas... Vraiment pas.

Rapidement, la demoiselle se détacha de l'emprise du jeune homme. Celui-ci ricana alors qu'elle se retrouvait le dos contre le mur. Elle était coincée maintenant. Que va-t-elle faire? Hurler? Frapper? Rester immobile et attendre que le psychopathe ait fini son affaire? Il se retrouva proche d'elle et n'hésita pas à la gifler au visage. « Tu parles juste quand je t'en donne l'autorisation et tu ne me regardes pas dans les yeux c'est clair? » son visage devint plus attendrissant lorsqu'il caressa la joue où il venait de porter le coup. Il serra de nouveau les poings, prêt à la frapper de nouveau si elle ne faisait pas ce qu'il lui demande. Il poussa la poubelle avec son pied pour caler la porte des toilettes. Ainsi, personne ne pourra les déranger. « Maintenant, déshabille-toi. » ordonna-t-il d'un air sadique. L'étudiante ne faisait rien, elle restait tétanisée par le garçon, ce qui l'amusait beaucoup. Puisqu'elle ne semblait pas avoir compris ce qu'il voulait, il la frappa un peu plus fort au visage.

J'ai très peur, l'adrénaline ne m'aide absolument pas, je devrais être capable de le repousser de ne pas le laisser me toucher, de faire quoique ce soit. Pourquoi moi franchement ? Je ne ressemble en rien aux mannequins qui se trouvent dehors, je ne suis que CECE, la pauvre petite cece, discrète et pas vraiment jolie. Pas du tout. J'ai envie de hurler, mais la gifle qu'il me fou, me fais terriblement mal... Je passe automatiquement une main sur ma joue. Je détourne mon regard le coeur au bord du gouffre alors que je me sens tombée d'une chute d'immeuble. Je ne veux pas de ça... OH non, non... Je n'aurai pas du venir, ça m'aurait éviter ça, j'aurai été tranquillement seule dans ma chambre, à lire un de mes livres préférée. Il veut que je me déshabille, hors de question de subir cela. Non non non... Je ferme les yeux et il me frappe de nouveau, je vacille. La douleur est fulgurante, elle paralyse mon visage, alors que je sens la douleur. Je relève la tête... « Non... » Aie, ça fait trop mal, je ne suis pas... je ne veux pas, mais j'ai pas le choix, je ne vais pas... Mais je ne sais pas quoi faire... « Qui êtes-vous, pourquoi ? » Puis dans un mouvement de crainte absolue, je tente de hurler très fort un au secours, mauvaise idée mais je ne peux pas accepter cela... Et une phrase revient sans cesse... pourquoi ? Pourquoi moi ?

Le psychopathe la frappait au visage et ça l'amusait beaucoup. Quelle idiote, pensa-t-il. Refuser ses avances n'était que l'élément déclencheur. Inutile d'essayer d'être gentil avec elle, cela ne fonctionnait pas. Il aurait pu la dragueur comme n'importe quel homme aurait fait. Il aurait pu lui offrir à boire pour la rendre saoule et ensuite passer aux choses sérieuse. Mais non, ce qu'il aimait c'était la violence, que les autres souffrent. Le jeune homme éclata de rire lorsque la demoiselle hurla à l'aide. « Tu peux crier autant que tu voudras, personne ne t'entend. » il la frappa de nouveau et lui tira les cheveux pour qu'elle s'abaisse, qu'elle soit inférieure à lui. « Crie encore, ça m'excite! » il la poussa violemment pour qu'elle se retrouve couchée par terre. Sa tête cogna le sol, ce qui la rendit un peu stone. Il se coucha sur elle pour l'emprisonner et se dépêcha d'abaisser un peu son pantalon, histoire d’apercevoir sa petite culotte.

La panique a pris possession de mon corps et je sens ce dernier trembler de toute part. J'ai peur et je suis pétrifiée mais au lieu de fermer ma grande gueule, je me retrouve à comprendre, à hurler à me bouger un peu. Je veux hurler, je veux qu'on vienne me sauver mais étrangement je sais que c'est trop tard. Je n'aurai pas du venir, je n'aurai pas du... Il y a des milliers de jeune femme dehors et ça tombe sur moi. Je retrouve frappé au visage, encore...La douleur cette fois-ci est plus violente et j'ai terriblement mal. Trop mal pour garder la notion des choses. Puis il me pousse violemment et je tombe à même le sol, je sens un liquide chaud couler de ma tête et je me sens bizarre... Comme drogis et incapable de bouger, mais je le sens... Et je tente de ressembler toute ma force pour qu'il ne fasse rien. Je sens ses mains sur mon corps et je tressaille. « non... » Je veux me débattre mais je n'ai pas la force je pose ma main sur ma tête et aperçois du sang... Tout tourne autour de moi, et je tente comme je peux de bouger en vint...  Je suis vulnérable face à cet homme... Et j'ai beau me débattre... j'ai mal...