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Quatre mois, six mois, je n’avais aucune idée depuis combien de temps je ne lui avais pas adressé la parole et pour dire, je m’étais surpris à l’apprécier alors que c’était une bleue. C’était bien connu, les verts et les bleus ne font pas très bon m »ménage en général et cela ne manquait jamais à la règle, surtout venant ¨de moi, dès lors que j’avais l’occasion de leur envoyer des piques ou de les faire chier, je ne m’en privais pas, mais avec elle, tout semblait différent. La première fois que nous nous étions échangés quelques mots, nous avions plutôt bien rigolé et sans même savoir d’où on venait, nous avions retenté l’expérience. C’était plutôt cool, alors ni elle, ni moi, nous étions allé chercher plus loin. On s’apprécier, c’était l’essentiel. C’est donc en la voyant –plutôt surpris d’ailleurs puisque je ne l’avais même pas aperçu sur le campus- que je m’approchais vers elle. « J’te croyais morte, j’étais paré à appeler les flics » Disais-je en plaisantant.
(Invité)
J'étais tranquillement assise sur un banc à lire un livre, profitant du fait que Vanille gardait ma fille encore une heure pour étudier tranquillement. Je fus intriguée par une voix que je connaissais très bien et relevais la tête pour découvrir un beau brun devant moi, le sourire aux lèvres. Austin. Six mois plus tard ça aurait servi à rien tu sais. Je savais pas que tu pensais encore à moi. dis-je en riant, avant de me lever et le prendre dans mes bras. Je le relâchais quelques secondes plus tard. C'est la dernière fois que je fais un câlin à un mather, mais tu m'as vraiment manquée Austin ! Viens t'asseoir. je me rasseyais et attendais donc que le mather fasse de même. Oui, les verts étaient nos ennemis à nous les Eliots, et il y en avait pas mal que je n'aimais pas chez eux. Mais Austin était une bonne exception, je l'adorais, vraiment. Sans savoir qu'il était mather et moi eliot, nous avions discuté longuement et même en apprenant d'où il venait, je ne pouvais pas nier le fait que je l'appréciais beaucoup, mather ou non. Alooors quoi de nouveau ? J'espère qu'après six mois tu vas m'annoncer que tu as quitté la mather house, que tu te drogues pu et que t'es un futur eliot. dis-je en riant. C'était impossible mais c'était bien de rêver.