Là tout de suite, je ne sais pas où on va avec Zoie avec ces petits jeux de sous-entendus, ces petits sourires en coin, ces regards... Mais une chose est sûr, où que ce soit, on y va. Mais quand même, je me dis que Zoie doit bien savoir pour Ruben maintenant. Maaais, je veux pas qu'elle croit que j'ai couché avec elle dans un moment de détresse. Ce soir-là, je ne savais pas, j'attendais de ses nouvelles, pleine d'espoir. J'étais pas plus malheureuse qu'avant, juste abandonnée de toute part. Maintenant, on pourrait vraiment mettre mes écarts de conduite sur le compte du deuil. Mais pas à ce moment-là. J'l'avais voulu et je le veux encore maintenant. Je veux continuer à jouer avec Zoie. Du coup je me mords la lèvre avant de me rapprocher d'elle et de lui dire : "Ca explique pourquoi ça pourrait peut-être remarcher entre nous un de ces jours..."Puis je lance comme ça, curieuse : "Tu poses beaucoup de questions Zoie, à ton tour de répondre : C'est quoi ton genre de filles ?" Ben oui, autant que je me renseigne une peu...
Là, elles franchissaient un nouveau cap. Parce que AThina était clairement en train de lui dire qu'elle envisageait une seconde fois. Qu'elle envisageait, ou qu'elle voulait une deuxième fois d'ailleurs ? La nuance était mince mais importante. Mais Zoie n'était pas dans la tête d'Athi, donc difficile de savoir. Remarquez, son petit doigt lui soufflait qu'elle le saurait assez vite. D'habitude, Zoie avait beaucoup de coups d'un soir avec des hétéros, qui aimaient ça, et puis repartaient avec des mecs dès le lendemain, et puis basta. Là, la Quincy prenait une voie différente. Et franchement ? Elle n'était pas du tout contre une deuxième fois. "Entre nous ? Ca veut dire qu'il y a un nous ?" Zoie faisait exprès de mettre ça en avant. Amies hein ? Bizarrement, elles commençaient plus à ressembler à des amies avec bénéfice. Et elle faisait tout pour que Athi le reconnaisse à voix haute et clairement intelligible. Son amie donc, était rentrée dans son jeu. Cet espèce de jeu qui consistait à faire beaucoup de mystères et à se tourner autour. "Mon genre de filles ?" Elle se mordit la lèvre inférieure en regardant la rouquine. L'air de dire c'est toi mon genre de fille, viens dans mon lit tout de suite. "Le genre têtue, un peu paumée, qui sait s'amuser, et joueuse." On ne pouvait pas jouer tout seul pas vrai ? Pour ça il fallait être deux.
(Andrew) « T’as raison, le travail, ce n’est pas bon pour la santé ! Et je sais de quoi je parle ! » Lui dit-elle en souriant. Vive la Dunster house. Enfin c’était plutôt son acharnement au travail qui l’avait conduit a la Dunster. Bref, elle était un peu sous le choc d’apprendre qu’Amber avait trouvé si vite quelqu’un. Elle qui semblait si mal…. Ça tombait bien, les deux jeunes femmes avaient prévu de se voir bientôt, elles allaient avoir beaucoup de chose a se raconter ! Ensembles ou pas ensembles, le principal étaient que ses deux amis aillent mieux. « Je vois… je me renseignerai ! » Sienna ta curiosité te perdra ! Elle adressa un sourire a Drew lorsqu’il sauta a son tour du muret. Elle saisit sa main et l’entraina rapidement a l’intérieur. Il commençait a faire frisquet dehors… Dans le centre commercial par contre, il faisait chaud, humide, et l’ambiance était… particulière. Il y avait un bordel monstre pour être poli. Les jeunes semblaient survoltés, le podium était a moitié déglingué et les mannequins avaient désertés les lieux. « C’était donc CA la soirée glamour que j’attendais depuis si longtemps ! » lâcha-t-elle dégoutée. C’est alors qu’un petit groupe attira son attention. Ils étaient plusieurs a remuer autour d’une jeune femme (Cercei) qui semblait vraiment mal en point. Choquée, déboussolée… effrayée… difficile de décrire l’expression qui défigurait son visage. (Andrew) « Excuses moi Drew… je vais aller voir ce qui se passe là-bas… » Elle reconnut Alexia et Devyn près de la fameuse jeune femme. Elle s’approcha sans hésiter. Son instinct de médecin sans doute. Ça sentait l’agression sexuelle a plein nez. Elle sortit un grand gilet de son sac et le tendit a la jeune femme histoire de se couvrir. (Cercei) « Tiens prends ça pour te couvrir. » (Aux autres) « Qu’est ce qu’il s’est passé ici ?? »
Comment voulez-vous que je vous dise ce que je veux, je ne le sais pas moi-même. Tout ce que je sais, c'est que je ne vis plus au jour le jour, mais plutôt à la seconde la seconde. Et oui, ça ne se dit pas. Mais bref, je ne prévois rien, je ne fait pas de plans, je n'en ai jamais fiait ou alors, il sont tous tombés à l'eau. Nan, il faut voir la réalité en face, le futur est trop incertain pour qu'on puisse essayer de le contrôler. Nous. Wait, j'ai dis "nous", genre "nous" ? Je crois qu'être amies va être un peu plus compliqué que prévu. C'est clair qu'elle et moi, ça peut plus être juste une amitié sans ambiguïté. Parce que je la trouve attirante, parce que j'ai envie qu'on recommence une nouvelle fois. Mais elle, le veut-elle ? Bien sûr que non, elle doit me prendre pour une espèce de paumée qu'est totalement perdue dans sa vie, qui erre de tout côté sans savoir quoi faire de sa vie. Et elle a exactement raison. Mais personne aime les filles paumées comme moi. "Hmmm... Oui, entre nous. Y a un "nous", on est amies non ?" Je lui fais un clin d'oeil. Bon rattrapage Ath' ! Mais mon clin d'oeil, ça veut dire "et plus", on est amies et plus si tu le veux. Je finis par enfin poser une question à Zoie et le regard qu'elle me lance.... Ouaaaah, ça me donne des frissons de la tête au pieds. Tout d'un coup, j'ai plus très envie d'être à ce défilé, dans ce centre commercial. Pas sûr que j'en avais envie à la base déjà... Et la réponse de Zoie est tellement intéressante. Elle aime les filles paumées, tiens donc. Têtue, j'aime avoir raison. Joueuse, j'adoooore jouer... C'est bon, je rentre dans le moule ! Je souris, satisfaite. "Ah oui, joueuse, joueuse c'est une bonne qualité ça. C'est important quand on fait certaines choses..." C'est clair, je risque de succomber à la tentation une nouvelle fois...
Amies. Elle y tenait à son terme d'amies. Coriace. Pour l'instant. Mais son petit clin d'oeil montrait bien qu'elle se mentait à elle-même. "Amies ouais. Un truc comme ça." dit elle un brin ironique sur les bords. Comme d'habitude quoi. Elles le savaient toutes les deux au fond d'elles-mêmes. Elles étaient sur le point de céder. Encore. Prises au piège dans ce jeu de séduction entre elles. Que n'importe qui aurait pu repérer à dix kilomètres à la ronde, tellement c'était évident. "Les joueuses sont les plus sexys." Regard bien appuyé à Athina. Oui, elle était sexy. Même paumée comme elle l'était. Surtout paumée comme elle l'était, en fait. Ouais, Zoie aimait bien les âmes perdues. Un peu comme elle. "Et si tu précisais à quoi tu penses quand tu dis certaines choses ?" Elle faisait exprès de la pousser dans ses retranchements. Vous avez déjà remarqué à quel point la température monte quand on prononce certaines choses à haute voix ? Zoie tendit sa main vers Athina, comme si elle allait caresser sa joue. Mais à la place, elle passa doucement son pouce au bord des lèvres de la Quincy. "T'avais une trace. Faut arrêter le nutella dis donc." N'importe quoi. Ouais, c'est vrai, y avait absolument aucune trace.
Oui, nous sommes amies, avant toute chose. Même si y a définitivement autre chose que de l'amitié dans nos regards, dans nos sourires et que je sens bien qu'on est au bord de craquer toutes les deux. Je la détaille du regard, et bon sang, qu'elle est belle... C'est pas possible, je vais pas pouvoir tenir longtemps ce petit jeu, ça a assez duré. Je vois bien qu'elle ne croit pas plus que moi à cette histoire d'amitié, quelle naïve je fais parfois. Comme si le fait de le dire allait rendre la chose vraie. Et c'est tellement bien plus intéressant de penser à ce qu'on peut faire quand on est un peu plus que des amies... Elle me regarde intensément quand elle dt que les joueuses sont sexy et je sens mon sourire s'élargir. J'ai envie de l'embrasser là tout de suite. Mais je veux pas être la première des deux à céder. Même si ça va être compliqué de résister. Surtout si elle me demande de préciser à quoi je fais allusion. "A la même chose que toi, j'imagine. Le genre de choses qui implique de retirer ses vêtements." dis-je, comme sur le ton de la confidence, comme s'il s'agissait d'un secret d'état. Je vois Zoie tendre sa main vers mon visage et il devient évident que ne pas craquer va devenir difficile. Le contact de son pouce sur mes lèvres, ça n'aide pas forcément. Mais heureusement, elle me lance cette petite pique sur le nutella. "J'y peux rien, je suis une vraie accro..." Et je commence à être accro à autre chose, si vous voyez ce que je veux dire. Et je sais qu'elle sait de quoi je parle.
Zoie commençait sérieusement à se demander ce qui se passait entre Athina et elle. Jusqu'à ce qu'il s'était passé il y a un mois, elles étaient amies. Mais vraiment amies. Pas plus tard qu'il y a quelques mois, la mather voulait absolument arranger les choses entre Kit et Athi pour qu'ils se remettent ensemble. Elle n'avait jamais envisagé une seule seconde qu'il puisse se passer quelque chose entre elles. Jusqu'à ce soir là, jusqu'à ce qu'Athi et elles aient un peu bu et qu'elles commencent à se draguer. Après ça, elle s'était dit que tout allait redevenir normal. Et maintenant ça recommençait. Elle trouvait de nouveau Athi attirante. Eeeet cette dernière continuait de tourner autour du pot. Laquelle aurait le dernier mot ? "Ah ouais, genre aller à la piscine quoi." Quel humour caustique. En même temps, fallait pas s'attendre à autre chose venant d'elle. Et encore, elle avait failli faire une vanne sur les nudistes. Mais la situation prenait un tournant beaucoup plus sensuel maintenant qu'il y avait eu contact entre leurs peaux. "Accro à quoi ?" chuchota Zoie en se rapprochant imperceptiblement de la jeune femme. Allez, crache le morceau Athina. Bien sur que Zoie avait compris.
Je fais une petite moue regardant les gens autour de nous, il y'a des gens connu et d'autre moins. Je ne suis pas certaine de connaitre tout le monde, mais je m'en fiche. Là de suite maintenant, j'ai envie de me retrouver dans un endroit simple, et en sécurité. et j'ai beau réfléchir, je ne sais plus du tout où peut se trouver un tel endroit. Je dois voir un médecin, j'ai surement des choses de péter, mais je ne veux pas. Je ne veux pas non plus empêcher deux jeunes femmes de se dragueur mutuellement. Ah bah non elles le font déjà, je veux pas être le boulet mais c'est trop tard, alors je soupire et j'essaye de ne pas paniquer. Plus facile à dire qu'à faire. « Ce n'est rien de grave, vraiment... » J'ai beau essayé de dire cela, j'arrive pas du tout. ça sonne faux dans ma bouche. Terre à terre j'essaye de rester lucide et sensée. Les choses se déroulent toujours de la même façon. il y a des protocoles, des règles à suivre. « merci. » à l'attention de la jeune femme lui donnant un gilet Sienna. Elle la remercia d'un mouvement de la tête avant de dire aux autres. « je vais attendre les secours et ça va aller, ça... c'est bon... » je me pince la lèvre, ressentant comme une douleur, ça n'ira pas, ça n'ira plus du tout...
Bon, t'es encore toute nue, et soudainement, t'entends une agiation inhabituelle qui a le don de te stresser un peu, car tu n'as aucune idée de quoi il s'agit. De la panique. Simplement. Purement de la panique. Des larmes. Il y a de la lumière depuis de longues minutes déjà et tu cherches d'oû ça provient. Tu finis bien sûr par te retourner et tu vois... Cerceï? C'était ta coloc au Summer Camp de cet été. Vous n'aviez peut-être pas eu l'occasion de beaucoup discuter, mais c'était une chouette fille avec qui tu avais perdu contact depuis l'accident. Tu paniquas un peu toi-même en la voyant en larmes, comme frigorifiée, pétrifiée, appeurée. Tu t'approchas rapidement d'elle et t'écoutes ce que les quelques gens qui l'entourent racontent. Agressée? Pendant la coupure? Et toi qui t'amusais à te pavaner toute nue en pleine obscurité, y'avait quelqu'un qui s'était fait agressée? Eh merde. Ton coeur se serra, car tu revivais cet horrible ce moment cet été oû on t'avait percutée avec une voiture ; un fou qui s'en était pris à toi. Et si c'était le même que Cerceï? Tu t'rhabillas vite fait, enfilant ton chandail et tes pantalons avant d'aller la voir. " Hey, hey Cece... Tu t'souviens de moi? C'Dixie, j'étais ta coloc au Summer Camp... " Qui sait? Elle était probablement en état de choc et ne savait plus trop c'qui s'passait. Ça se pouvait. " Tu veux que j'te transporte moi-même à l'hôpital? Ou quelqu'un d'autre? T'as besoin de quelque chose...? " Tu t'étais penchée vers elle, l'observant, inquiète. C'était un humain, après tout. Comme tout le monde ici, et elle méritait d'être sécurisée. D'être rassurée et en sécurité.
Sienna observa un instant la jeune femme, après lui avoir donné on vêtement. La race humaine était vraiment dégueulasse. Comment pouvait-on faire ça a quelqu’un ?? Ce n’était pas la première fois que Sienna se retrouvait face a une agression de ce genre, mais aux urgences de l’hôpital, c’était différent. La, c’était une Lowell de Harvard qu’elle avait déjà croisé plusieurs fois. (Cercei) « C’est hors de question que tu attendes les secours ici dans cet état. » Une autre jeune femme (Dixie) très faiblement vêtue (aa) qui semblait connaitre la victime, venait de s’approcher. Enfin une qui semblait savoir prendre les choses en mains. Comment était-ce possible qu’il y ai autant de monde autour d’elle et que personne ne l’ai encore amenée a l’hôpital ? Sérieux, ce n’était pas une bête de foire ! (Dixie) « J’allais justement me proposer. Je suis garée devant, et je connais l’hôpital comme ma poche. Si tu veux on peut l’amener tout de suite. » A quoi ça servait d’attendre des heures là au milieu ? Il lui fallait du calme, et surtout un examen rapide. Sienna aurait eu des tonnes de questions a lui poser mais… non, pas la au milieu.