You've seen a red light here in greenland ? ♡
Léonora Aiyana Lockhart & Andrew H.RoseburySi on lui avait dit la veille qu'Andrew allait lui révéler qu'il l'a remarquée à l'hôpital de Cambridge, elle riait au nez de la personne. Mais elle était bel et bien surprise d'entendre les paroles du jeune homme. Elle cachait sa surprise sous son masque de dure à cuire, mais elle restait néanmoins sans voix pendant quelques secondes. Elle dût se gifler mentalement pour descendre sur terre et reprendre ses esprits.
Andrew n'était pas comme trois ans auparavant... Du moins,
Léonora en déduisait la chose sous cet angle. Mais c'était sûrement une sorte de manipulation comme il avait l'habitude de le faire.
Léonora s'en méfiait tout de même. De plus, elle ne le connaissait pas tant que cela puisqu'ils se sont déjà quereller une ou deux fois avant de se connaître en tenue d'Adam. La jeune femme ne voulait pas le connaître, mais elle remarqua l'intérêt qu'il lui donnait.
Andrew était pire que ce super-héros qui passe à la télévision en ce moment. Vous savez Arrow ? Eh bien, on dirait un gosse de riche, milliardaire qui a survécu à un naufrage puis a été torturé dans une île asiatique. C'est là qu'il est devenu Arrow. Mais Andrew n'était pas Arrow, d'ailleurs, il était trop grand pour l'être...Sûrement. Il était un jeune duc d'une contrée anglaise.
Léonora ne connaissait pas le nom et n'a jamais mit les pieds au Royaume-Uni. Elle ne désirait pas le connaître. Mais elle voyait bien qu'Andrew avait changé. Au fond, elle ne savait pas quoi penser. Mais il fallait profiter de papoter dans les couloirs de la Mather House.
Léonora était fière, franche et assumer tout ce qu'elle faisait et disait, elle emmerdait tout ceux qui se montrait sur son chemin. Elle voulait réussir dans la vie, alors si c'était pour raconter des ragots sur son compte, elle prendra cela à la rigolade. Autant rire qu'en pleurer, n'est-ce pas ?
Cependant, la brune hocha la tête à chaque paroles de son interlocuteur.
« - Autant visé la lune car même en cas d'échec on finit dans les étoiles » Oscar Wilde, finit-elle par conclure. Il y a deux genres de personnes contaminées. Les vaillants, les combattants ceux qui se battent contre la maladie jusqu'à la fin. Ils regardent les autres avec le sourire et leur font comprendre qu'elles s'enfichent éperdument de ce qu'ils peuvent bien penser. Le deuxième genre sont les lâches ou les faibles comme certains disent, mais eux, ils fuient. Ils ne se battent pas. Ils n'essayent pas de retrouver leur famille pour profiter du temps qui leur reste... Mais moi j'aime les combattants, il faut toujours se battre pour survivre. Il ne faut jamais abandonner ce que l'on fait... Voilà tout. J'espère qu'un jour, un chercheur trouvera le remède. Il y a eu trop de morts depuis les années 90 et ça ne fait qu'empirer. Il y a des gens qui s'enfichent de se protéger, mais ils ne savent pas à quel point la maladie les bouffes. Elle est très rapide. Elle mange non seulement les contaminées, mais leur proche et leur médecin. Il ne faut pas croire qu'on est tous des machines. Nous ne sommes pas des robots, on a tous un cœur. Un cœur d'or pour certains et un cœur de pierre pour d'autre. Le SIDA est capable d'engloutir ton corps qui pourrit à vue d'oeil. C'est l'une des pires ennemies qu'on peut haïr. Mais on peut haïr celui qui contamine la personne. Mais certains des contaminées on fait ça pour l'amour... Et l'amour c'est le pire des virus qui existe sur terre. Mais ça, je ne préfère pas en parler. Je vais te faire perdre ton temps et je ne veux pas me dévoiler devant toi.Le vécu s'entendait dans la voix de
Léonora. Elle n'avait pas pu se contrôlait, en ce moment, rien n'allait chez elle. Ça s'empirait. Les cauchemars la hantaient de plus en plus. Elle avait ce besoin d'en parler. Mais pourquoi en parler à Andrew ? Non. Il n'en valait pas la peine. Mais il avait l'air de s'intéresser à ce sujet. Autant lui donner de l'importance.
Léonora inspira profondément et retrouva son masque. Elle tourna le dos à Andrew et continua à prendre ses bouquins. Elle ne voulait pas continuer à se dévoiler à lui. Certes, ils avaient passé une nuit sous la couette ensemble. Mais ce n'était pas comme si qu'ils avaient été ensemble. D'ailleurs,
Léonora se tirait une balle si elle trouvait en couple. Selon elle, un monstre ne méritait pas de vivre ni d'être aimer. Il y a des exceptions à la règle. Mais il fallait toujours se méfier des apparences... Toujours.