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COLEMAN CALGARY HOTCHKISS ► aaron paul

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C'est le 22 novembre 1980 à Calgary (Alberta, Canada), que les membres de la famille Hotchkiss m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Coleman.  Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je travaille en tant que professeur de littérature anglaise depuis 4 ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les citizens.

À propos d'Harvard
AVEZ-VOUS ÉTUDIÉ À HARVARD ?
J'ai en effet complété les 6 premières années de ma formation à Harvard : j'ai  complété mon baccalauréat avec une majeure en architecture et une mineure en langue et littérature anglaise. Pour ma maîtrise, également complétée à Harvard, j'ai décidé de me concentrer sur la littérature dans la société anglophone. Par la suite, j'ai traversé l'Atlantique pour faire un doctorat sur un sujet assez particulier : l'importance de la littérature anglophone dans le scoutisme, et vice et versa. À l'époque de mes études à Harvard, j'étais membre de la Eliot House. Je garde d'excellents souvenirs de mes confrères de l'époque, et je suis resté en contact avec la plupart d'entre eux.

QU'EST-CE QUI VOUS A POUSSÉ À ENSEIGNER À HARVARD ?
Ma loyauté a toujours été ici. J'ai toujours su que je voulais revenir enseigner à Harvard, et pas seulement pour le prestige. J'accorde à cette université une affection qui dépasse l'entendement. Dès que j'y ai mis les pieds, alors que je n'avais que 18 ans, je m'y suis tout de suite senti chez moi. Pour ce qui en est de l'enseignement, je trouve que c'est une activité qui se concilie très bien avec la vie de chercheur littéraire : transmettre sa passion à d'autres jeunes, que demander de mieux ?

Mon personnage c'est le plus beau

EXTRAVERSION (E) - INTROVERSION (I)
Expansifou Tranquille
Audacieux ou Réservé
Ouvert ouSecret

SENSATION (S)- INTUITION (N)
Factuelou Abstrait
Pragmatique ou Innovateur
TraditionnelouOriginal
PENSÉE (T)  - SENTIMENT (F)
Impartialou Empathique
Détaché ou Compatissant
Logique ou Subjectif

ORGANISATION (J)- ADAPTATION (P)
Structuré ou Souple
Circonspect ou Spontané
Conformiste ou Non-conformiste

APRÈS LA BOMBE
J'ai eu la chance inouïe d'être à la bibliothèque lorsque les bombes ont sauté. C'est un événement regrettable, qui touche tout le monde, à un degré plus ou moins grand. J'ai perdu 2 étudiantes dans mes cours ; l'une d'entre elles finissait de rédiger son mémoire de maîtrise et j'étais son superviseur. Les jours suivant l'attaque, j'ai souvent été réveillé au cours de la nuit par des cauchemars d'explosion. Seul le temps guérira réellement les blessures causées par le malheureux trouble-fête qui a comploté ce désastreux coup... Mes pensées sont avec les familles des victimes.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Jules (pour Juliette 👋 ) et j'ai 20 ans. Je suis canadienne et j'ai connu le forum grâce à PRD.  J'ai bien aimé alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Aaron Paul comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par crédits. Je fais environ 1000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

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adhérer un flood d'intégration (?)
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Il était une fois...
2009.

« Halifax, Ottawa, Calgary. Trois villes canadiennes pour  trois enfants. 43 ans de mariage. Une famille unie. Papa portait fièrement la feuille d'érable à la boutonnière. Maman venait de loin et souriait beaucoup. Je crois qu'ils se sont rencontrés à l'Université, alors que Papa complétait une année d'études à l'étranger. À Dublin, pour ête exact. Maman disait toujours qu'elle avait su à l'instant où elle l'avait vu qu'il serait l'homme de sa vie.  Lorsqu’elle nous a quittés… »

D’un doigt rageur, CC pèse frénétiquement sur la touche « effacer » de son clavier, jusqu’à ce que la dernière phrase disparaisse de sur l’écran. Il décoche comme une flèche son iPhone et compose un numéro. Ça sonne. Ça sonne longtemps, assez pour qu’il ait le temps de marmonner :

CC — je ne vais quand même pas parler de la mort de l’un à l’enterrement de l’autre…

Ça décroche.

CC — Isa ?
ISADORA — Toujours des problèmes avec le discours ? Tu sais, Zach peut s’en charger. On comprend tous les deux que tu ne te sentes pas à l’aise…
CC — Mais papa a dit, dans son testament, qu’il préférait que ce soit moi qui—
ISADORA — CC, tout ce que je dis, c’est que si tu ne veux pas le faire, il faut que tu appelles Zach. Papa ne sera pas là à l’enterrement pour te réprimander si tu ne fais pas ce qu’il t’a demandé.

(silence)

ISADORA — Tu comprends ?
CC — Je comprends. Je te rappelle.

***

Mémoires de Coleman Calgary Hotchkiss.  Partie 1.

Il ne m’est absolument rien arrivé d’important avant que j’aie 13 ans. J’ai grandi dans une famille aisée et aimante, où l’on ne m’a refusé que les objets de mes caprices et de me supplications. Mon père était sévère parce qu’il savait que mon frère, ma sœur et moi étions capables de belles et bonnes choses. Ma mère était très fière ; elle souriait beaucoup. Ma sœur Isadora, de six ans mon aînée, me traînait partout : elle m’emmenait à l’école primaire et m’attendait à la sortie des cours. Elle me gardait le samedi soir, lorsque les parents sortaient. Elle plaidait toujours en ma faveur lorsque Zachary ne voulait pas m’inclure à ses jeux.

Zachary avait onze mois de plus que moi. Il était né dans les boîtes de déménagement, à Ottawa, l’année où mon père avait obtenu le contrat d’enseignement qui avait fait voyager notre belle famille jusqu’aux plaines albertaines, où je naîtrais plus tard. Des trois enfants Hotchkiss, il avait le tempérament le moins facile et la patience la plus courte. Mais Zachary n’était pas un mauvais garçon. À peine un enfant turbulent.

Je suis né le 22 novembre 1980 à Calgary, en Alberta, dans une imposante demeure qui sentait toujours bon le feu de bois. Mes parents avaient fait l’acquisition d’un ancien Bed & Breakfast, où nous vivions tous les cinq, avec un des étudiants de mon père qui logeait au grenier. À l’école primaire, en plus de l’anglais et du français, j’ai appris le latin et le grec ; je répétais tous les soirs mes leçons avec mon père ou Isadora, avant le repas. J’ai joué au soccer tous les étés dès mes cinq ans, et j’ai pris, tour à tour, des cours de piano, de guitare, de violon.  À l’âge de 7 ans, j’ai intégré un groupe scout, ce qui a eu une incidence particulière, je dois l’avouer, sur mon enfance. Le livre de la Jungle est le premier livre que je me rappelle avoir dévoré avec passion. Mon aventure scoute se poursuivrait jusqu’à la moitié de ma vingtaine, mais puisque cela a toujours fait partie de ma vie, je n’en fais pas un « événement extraordinaire ».

À 13 ans, cependant, tout a changé d’un jour à l’autre. C’était l’été de 1994, je partais en camp scout pour 2 semaines, et la situation à la maison était plutôt houleuse : alors qu’Isadora avait connu une adolescence sans grands remous, mes parents venaient d’apprendre, via une voisine bavarde, que Zachary faisait partie d’un réseau de vente de drogue à l’école. Évidemment, cela n’était pas une surprise pour moi, qui fréquentait sensiblement les mêmes gens que lui. Mais pour mes parents, ç’a été un choc. L’atmosphère était à la crise de larmes et à la colère. Zachary était le plus fâché de tous. Il se plaignait de notre éducation et des écoles privées stupides où nous envoyaient nos parents, année après année.

Lorsque je suis revenu du camp scout, la nouvelle s’est abattue sur moi comme un arbre pendant l’orage : Zachary était à l’hôpital psychiatrique. Il ne reviendrait chez nous que lorsqu’il aurait réglé ses problèmes de comportement. Isadora pleurait beaucoup et fréquemment. Maman souriait encore. Papa avait l’œil grave et la bouche boudeuse. Moi, je n’ai plus rien dit pendant longtemps.

***

2009.

Isadora Halifax Hotchkiss. Zachary Ottawa Hotchkiss. Coleman Calgary Hotchkiss. Light of my fire, fire of my loins… bien que cela ne s’applique peut-être pas dans cette situation, exactement de la même façon que dans le Lolita de Nabokov. Trois enfants pour la pérennité d’un seul nom. Isadora était devenue psychiatre, comme leur père avant elle. Zachary travaillait comme ingénieur civil à Chicago. Et Coleman, bien qu’il ait connu quelques digressions de parcours (selon son père), venait juste de décrocher un emploi à Harvard. Pas mal, pour quelqu’un qui vient à peine d’obtenir un post-doc.


CC — Zach ?
ZACHARY — hé, salut ! Isa m’a prévenu que tu allais sûrement appeler. Tu ne veux pas faire le discours pour l’enterrement de papa ? C’est pas bien grave, je peux m’en—
CC — non, non, non, arrête. C’est pas que je ne veux pas le faire, c’est que je n’y arrive pas pour le moment.
ZACHARY — hmm… Je peux peut-être te donner des idées ?
CC — juste répondre à une question, en fait.
ZACHARY — oui ?
CC — l’été où ils t’ont envoyé à l’institut… Comment t’as fait pour les pardonner ?

À l’autre bout du fil, Zachary rigole.

ZACHARY  — j’étais un gamin. J’avais des problèmes. Je leur en ai voulu longtemps… mais j’ai fini par réaliser qu’il n’y avait peut-être pas qu’eux à blâmer. En plus, je suis sur que si on demandait à papa, il dirait qu’en fin de compte, ç’a été toi, le petit rebelle de la famille…
CC — (soupir) ouais, ouais.
ZACHARY — Le plus triste, c’est qu’il ne saura jamais que son fils, (ironie) sa progéniture même, va enseigner à Harvard !

CC a un rire sardonique.

ZACHARY — Il aurait été très fier, Cole. Et maman aussi. Elle n’aurait pas manqué de te le dire.
CC — Merci. Je pense qu'au fond de moi, je le sais. Et pourtant, je n'arrive pas à écrire ce putain de discours... Comme si tous les mots sonnaient bien sur papier et faux dans ma bouche.
ZACHARY — T'as jamais été si doué pour les présentations orales, et pourtant tu t'es toujours débrouillé. Fais-toi confiance... you'll iive !

***

Mémoires de Coleman Calgary Hotchkiss. Partie 2.

La condition pour que j’étudie en Langue et littérature anglaise plutôt qu’en médecine comme ma sœur où en ingénierie comme mon frère, ç’a été la mineure en architecture. Je pense que mon père s’imaginait que ça suffirait à me faire changer d’idée — mais non, j’avais un plan. Le plan c’était : Harvard, puis Trinity College. Étudier Joyce et Beckett là où Joyce et Beckett ont étudié. J’ai quitté le nid familial pour Boston l’année où ma mère est morte. J’avais 18 ans. À mon arrivée à Harvard, j’ai immédiatement intégré la maison Eliot, qui est devenue un second chez moi. J’ai évité le Canada autant que possible. Chaque centimètre de pays me ramenait au souvenir de ma chère mère et au désespoir de mon père. Le décès de sa mère ainsi que mon départ l’avait aigri. Il disait sans cesse que j’avais trahi sa famille. Il buvait beaucoup… et moi aussi, peut-être pour les mêmes raisons, mais pas avec les mêmes gens. Sa rancune pour moi se vocalisait chaque jour sur le répondeur de mon téléphone. « He’ll come around, » disait Isadora. Je travaillais patiemment dans l’attente que mon père reconnaisse enfin mes études, ce qui n’est jamais arrivé. C’est ma sœur et mon frère qui ont pris congé pour venir à la remise de mon diplôme d’undergrad. C’est Zach qui s’est levé le premier pour me féliciter alors que je serrais la main du doyen. J’avais reçu toutes les félicitations. L’année d’après, je poursuivrais à la maîtrise, selon le plan établi. Établi par moi.

Depuis qu’il était revenu de l’institut psychiatrique, Zachary n’était plus le même. Il vivait deux vies. Il avait fait les études que mon père avait voulues pour lui. Il avait marié, à vingt et un ans, la fille que mon père avait voulue pour lui. Et dès qu’il est sorti du manoir albertain où mon père vivrait seul jusqu’à sa mort en 2009, il est devenu un monstre de débauche. L’alcool a fait accélérer le processus de divorce. À trente ans à peine, il perdrait la garde de ses enfants. Je pense que le jour de ma graduation, j’ai décidé que mon père n’était pas le héros qu’on m’avait présenté durant toute mon enfance. Mais c’est aussi ça, grandir, réaliser que nos héros sont humains. Je me suis replié vers Kerouac et Ginsberg et j’ai vécu deux ans sur la route, à écrire mon mémoire de maîtrise en visitant tous les lieux de pèlerinage de la Beat Generation. À la fin de ce diplôme, j’ai quitté l’Amérique enfin, pour le pays de Joyce, comme prévu dans mon plan. J’ai quitté un peu avec l’intention de ne jamais revenir… mais je n’ai duré que trois ans. Ce seraient bien évidemment Harvard et mon père qui me rappelleraient en terre américaine.

Mon père est décédé en 2009. Nous ne nous étions pas sérieusement reparlé depuis des années. Nous nous échangions des vœux à Noël et à la nouvelle année. Lors de la lecture de son testament, Isadora, Zach et moi avons été surpris d’entendre  le notaire lire le dernier des derniers vœux du patriarche : « Je ne sais pas s’il en sera capable » (déjà là : provocation) « mais il faudrait que ce soit Coleman qui fasse le discours à mon enterrement » (humiliation) « pour prouver à tous les gens dans l’assistance que je n’ai pas perdu mon temps, toutes ces années, à financer ses études en ramollissement de cerveau littéraire. » Voilà comment aimait mon père. Zach a bien ri. Isadora s’est contentée de sourire ; Isadora est très fière, comme maman. C’est pourquoi elle sourit beaucoup.  

***

2013.

« Coleman Hotchkiss sénior était beaucoup de choses : un père, un médecin, un ami, un modèle. Mon père était fier, et sérieux, et sévère. Mon père était généreux. Il paraît même qu'un jour, mon père a été voyageur. À croire qu'on en avait plus en commun que je ne peux l'imaginer ! (rires de l'assistance) »

CC — Qu'est-ce que je vais faire s'ils ne rient pas précisément à ce moment-là ?
ISADORA — La vie n'est pas une pièce de théâtre, Cole—
ZACH — Tu lèves tes deux doigts d'honneur et tu dis : Coleman Hotchkiss, professeur à Harvard, out, bitches.
ISADORA — Zach, arrête ! CC, les êtres humains n'ont pas d'horaire ou de mode d'emploi. Mais je crois qu'ils vont rire. Et sinon, ils vont être touchés.

À l'appel de son nom, CC Hotchkiss monte sur la scène de la petite église où sont réunis tous les gens pour qui son père avait un plan. « Coleman Hotchkiss senior était beaucoup de choses... » commence-t-il. Le discours sort de sa bouche comme s'il n'était né que pour prononcer ces mots-là. Les gens rient, et pleurent, mais Cole ne les écoute pas. Il n'écoute que la clameur d'Harvard qui se rapproche dans sa tête... pour la deuxième fois de sa vie, l'école va l'accueillir pour qu'il puisse vivre un deuil. Il y a quelque chose de très beau et de très déprimant là-dedans, se dit-il, alors qu'il prononce son discours. Mais surtout de très beau.  
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bienvenuuuuuue. COLEMAN CALGARY HOTCHKISS ► aaron paul 2109348208
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bienvenuuuuuue sur ilh COLEMAN CALGARY HOTCHKISS ► aaron paul 3850463188
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bienvenuuuuuuuuuuuuuuuue sur le forum COLEMAN CALGARY HOTCHKISS ► aaron paul 1365124802COLEMAN CALGARY HOTCHKISS ► aaron paul 2109348208
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Oh j'adore le pseudo Bienvenue sur ILH COLEMAN CALGARY HOTCHKISS ► aaron paul 1001568715
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Aaron COLEMAN CALGARY HOTCHKISS ► aaron paul 4205929361 hanwii Bienvenue, très bon choix de vava COLEMAN CALGARY HOTCHKISS ► aaron paul 4205929361
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bienvenuue Vic
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Bienvenuuuue COLEMAN CALGARY HOTCHKISS ► aaron paul 3850463188
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Bienvenuuue. hanwii
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