JULES O.S. WILSON ► RJ King

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Laetitia et j'ai une vingtaine. Je suis belge et j'ai connu le forum grâce à forum de pub.  Très beau design, accueil de folie alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise RJ King comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par unicorn. Je fais environ 500 mots par RP (cela peut être plus comme moins, je m'adapte) et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲   .
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

On ne choisit pas sa famille, ni même l'endroit où l'on va naître. Certains ont cependant plus de chance que d'autres. Car, il faut bien l'avouer, la vision de la vie n'est pas la même que tu sois le prince d'Angleterre ou le petit dernier d'une famille de sept enfants, vivant entassés dans un bidonville. Moi, je ne suis rien de tout cela. Pourtant je suis plus proche de la misère que d'un compte en banque avec huit zéros. Je fais partie de ceux qui connaissent la valeur de l'argent. Tout comme mes parents. Je ne crois pas au hasard mais leur rencontre pourrait pourtant faire partie de cette catégorie. En effet, eux deux, ils n'auraient certainement pas dû se rencontrer. Il avait fallu que ma mère, une française, décide de partir en road trip afin de découvrir l'Amérique, en compagnie de sa meilleure amie. Il avait fallu qu'elle participe à une soirée à Seattle. Un seul regard avait suffi entre cet ouvrier américain et cette étudiante pour qu'ils sachent que leur avenir serait partagé. Il l'avait accosté, ils avaient flirté. Quelques mois plus tard, elle avait fini par déposer définitivement son sac chez lui. Tout avait été très vite. Tout comme leur désir d'enfants. Pourquoi attendre quant on s'aime? Un an plus tard, Sarah naissait. Leur petite vie dans un appartement d'une cité de Seattle semblait idyllique. D'accord, ils n'avaient pas beaucoup d'argent. Elle accumulait les petits jobs tandis qu'il continuait son travail pour la communauté. Les fins de mois étaient déjà assez rudes. Mais l'amour était le plus fort. Et après tout, ils pensaient que c'était le principal. Deux années plus tard, la famille s'agrandissait. Sarah allait avoir un petit frère. C'est le 24 juin 1992 que je naquis. Après plusieurs discussions sur mon prénom, mes parents décidèrent de me nommer Jules. Jules Olivier Samuel, pour être précis. J'étais un beau petit bébé en parfaite santé. Déjà d'un caractère fort accommodant, je passais très vite mes nuits, souriais à tous les visages se présentant devant moi. Agréable, voilà le mot exact. Tellement agréable, que mes parents retentèrent l'expérience. Manque de chance, ils eurent de nouveau une petite fille, Charlotte, que très vite tout le monde surnomma Charlie. Je n'avais que deux ans quand ma sœur naquit et toujours deux années plus tard j'eus le droit à être grand frère pour la deuxième fois avec la naissance de Gabriel. 4 enfants dans un petit appartement, ce ne fut pas la joie tous les jours. Nous manquions de place pour courir, pour jouer, et même pour dormir. Pourtant, je ne me souviens pas une seule fois avoir été malheureux. Mes parents mettaient toujours un point d'honneur à ce qu'on ne manque de rien, même si ils devaient se priver eux. A six ans, j'entamais donc mes études et très vite, les instituteurs remarquèrent mon intelligence. Non, je n'étais pas un génie au QI surdimensionné mais je n'avais pas à rougir de mes résultats. Une simple lecture d'un texte me permettait de le retenir dans son entièreté. Je me souvenais des évènements avec une plus grande précision que les autres. J'étais doué et j'en profitais pour exceller, ce qui me valu certaines moqueries. On me surnommait souvent 'monsieur je sais-tout' et on ne trouvait pas normal quand je n'avais pas la réponse à une question. Rien ne s'arrangea d'ailleurs quand j'eus envie de faire de la danse, comme Sarah. Mes parents avaient accepté sans trop se poser de questions mais mes petits camarades trouvaient cela bizarre. Après tout, j'aurais du jouer au foot, comme eux, plutôt que de faire des pirouettes en tutu. Je n'étais donc pas populaire, je n'avais donc pas énormément d'amis. Juste deux-trois sur qui je pouvais compter. Et pour moi, c'était largement suffisant.

Mon adolescence débuta comme la fin de mon enfance s'était déroulée. J'étais devenu un jeune homme souriant, blagueur. J'avais cette tendance à prendre la vie du bon côté. Toujours là pour ma famille, j'étais déjà ce frère protecteur qui n'hésitait pas à défendre les siens. Pourtant, malgré tous mes efforts, mon image d'intello restait intacte. J'avais beau être comme tous les autres, participer à chaque soirée, je n'en restais pas moins celui qui réussissait le mieux, celui qu'on allait voir pour des explications sur un chapitre d'un cours. J'étais donc le bon ami, jamais le potentiel amoureux. Et à 16 ans, quand on tombe raide dingue de la petite nouvelle de sa classe, ce fait était assez embêtant. Je l'avais accueillie et très vite elle était devenue quelqu'un de proche. J'avais cette impression qu'elle me comprenait. Mais je n'avais jamais osé lui dire tout ce que je ressentais pour elle. Après tout, elle m'avait confié qu'elle me considérait comme son meilleur ami. Gentil. Beaucoup trop gentil. Et elle avait préféré sortir avec le capitaine de l'équipe de basket, plus populaire, mais qui avait fini par lui briser le cœur.  

A 18 ans, mes excellents résultats me firent gagner une bourse pour Harvard. Je m'engageais dans des études de droit, avec de beaux projets en tête. En effet, je n'avais jamais manqué d'ambitions. Je voulais être un avocat réputé, l'un de ceux que l'on s'arracherait. Plus jamais ma famille n'aurait à vivre entassée dans un petit appartement d'une cité. Avec mon intelligence, je savais que j'étais capable de réussir n'importe quel objectif que je me fixais. Sur ce point-là, je n'avais jamais manqué de confiance en moi. Pourtant ce n'était pas le cas pour tout. Je ne me trouvais pas intéressant et je me demandais comment quelqu'un pourrait s'intéresser à moi. Et puis je l'avais rencontrée et je m'étais laissé prendre au piège. Au départ, ce n'était qu'une amitié. On était fort complice, fort proche et fort tactile. Et on avait fini par aller plus loin. Pourtant, elle ne voulait pas d'une histoire sérieuse. Le mot sex-friends avait atterri dans la discussion et je m'étais engagé, bien malgré moi, dans une relation libre. Sauf qu'à force, des sentiments plus forts étaient nés. Je m'en étais rendu compte peu après l'attaque à la bombe. Cela faisait presque trois ans qu'on jouait à ce petit jeu. Et j'en avais marre de jouer. Pas elle de toute évidence. Elle ne voulait rien changer entre nous, elle trouvait cette situation parfaite. J'avais tout arrêté sur un coup de tête, l'imaginer dans les bras d'un autre me procurait beaucoup trop de jalousie.

Janvier 2014. Une épidémie avait touché Harvard et j'avais été pris par cette forme de grippe. Je faisais partie de la première vague. J'avais donc été hospitalisé, sous haute surveillance. Mon système immunitaire, déjà fort affaibli, eu une réaction assez inattendue. Au lieu de se battre contre le virus présent, il se retourna contre moi. Conséquence? Une chute brutale de mes plaquettes sanguines se traduisant par des saignements de nez, de gencives et des hématomes inexpliqués sur tout le corps. Cette pathologie prolongea mon hospitalisation. Les médecins craignaient une hémorragie interne, qui me serait fatale. Pendant quelques semaines, je vivais donc dans la crainte de ne plus jamais revoir les personnes que j'aimais. Mon état de santé s'améliora enfin et j'eu l'autorisation de reprendre les cours. J'étais cependant toujours sous traitement, bien que je le cachais. Aux yeux de tous, j'avais succombé à l'épidémie, comme certains de mes camarades. Trois mois plus tard, mon traitement prit fin, tout comme une partie de mon caractère. Beaucoup me trouvaient changé et ils n'avaient pas tort. J'étais devenu un jeune homme qui fréquentait plus les soirées que les amphithéâtres. Je ne me posais plus de question. Tout ce que je voulais, c'était vivre et cela passait par les sorties, l'alcool, le tabac et les femmes. Les hommes aussi. Enfin, là, pour l'instant, rien n'est encore vraiment défini. Un seul baiser d'un ami lors d'une soirée un peu trop arrosée a suffi à tout chambouler. Mon attirance pour les hommes est donc assez nouvelle. Suis-je bisexuel? Probablement. En tout cas, pour l'instant, je me contente de profiter de la vie, de travailler un minimum afin de passer mes années, et de me faire suivre régulièrement pour mon problème de santé. Et c'est déjà pas si mal.