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maybe life is a cunt, but we can't do anything
tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
Grognon ? Casse-bonbon ? Nullement de ce genre à cause d'une gueule de bois, c'est plutôt ton projet fait à la dernière minute qui t'as vraiment mit le bourdon. T'aurais aimer en faire plus, avoir plus de temps. Mais comme toujours trop de soirée, trop de bière et trop de temps passé. Et voilà, plus assez de temps pour toi, des heures qui défilent trop vite pour tes dix doigts et ton cerveau embrumé. De minuit à six heure du matin tu n'as fait que ça, oui car avant tu t'étais accordé un apéritif avec les gars, alors il fallait rattrapé le temps passé. Deux heures de sommeils, une douche et un café à emporter. Même pas de cours c'est bien ça le pire, juste une heure précise pour le final à rendre. Pas une minute de plus. Alors voilà, te voilà sur le campus, à neuf heure tous juste passé, à slalomer avec ton sac à la main ta maquette tenant tant bien que mal dedans. Tu te promets que ça ne se reproduira pas, que tu dois être plus studieuse, bordel mais c'est l'université ici pas la bibliothèque, tu dois vraiment y mettre sérieux. Pourtant tu sais que dès la semaine prochaine ça recommencera. Tu comprends pas, toujours sur les nerfs, survolté, entre deux projets. Tu maintiens ton rang de première de ta section sans savoir comment. Bordel. Tu te répètes cela en signant le papier de retour, ton prof t'observant avec un sourire réprobateur et un peu admirateur. "Je pensais bien ne plus vous voir venir". Tu souries un peu, pour faire bonne figure, tu as les nerfs presque bons pour exploser. Tu le salues avant de quitter la salle d'exposition pour la notation des travaux. Tu salues à peine les autres de ton cours qui sortent avec toi, eux aussi à la bourre. Tu rêves d'aller te recoucher, mais tu penses pas que ce soit une bonne idée.
Tu soupires. Tu regardes autour de toi en songeant à se que tu dois faire. Rentrer ? T'en as pas vraiment l'envie mais tu te dis qu'au mieux tu pourras bosser un peu sur des futurs projets. Enfin pour ça faudra que personne ne soit dans ta chambre pour te parler, pas sur du bon fonctionnement de ce plan. En plein milieu de ce genre de réflexion ton regard tombe sur une silhouette que tu connais trop bien. Buvant ta gorgée de café, tu souries espièglement avant de traverser l'espace qui vous sépare rejoignant Konrad. Yay, comment vas-tu ? Tu demandes de but en blanc en te plantant face à lui avec un sourire, levant la tête pour l'observer. Parce que oui, tu es minuscule.
(Invité)