PHOENIX EMERY DAWSON ► toby regbo

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle vulture et j'ai 21 ans. Je suis québécoise et j'ai connu le forum grâce à Torrey/Valérie y'a une éternité presque.  C'est le seule forum qui me manque quand je le quitte (et vous savez que c'est arrivé à plusieurs reprises -->) alors j'ai décidé de m'inscrire[/b]. J'utilise Toby Regbo comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par elf & .sparkle. Je fais environ 300+ mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Maggie Clayton.

Mot de la fin ? ▲ :coeurboum:
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

« Papa. » Il ne me regarda même pas alors je me permis de tirer légèrement sur son veston, histoire d’attirer son attention. « Emery, s’il te plait. » Lâcha-t-il, bloquant son portable afin que son interlocuteur ne l’entende pas. Je lâchai le vêtement et baissai la tête avant de me tourner vers ma mère. « Maman? » J’avais au moins espoir qu’elle m’écoute. Un sourire se dessina à nouveau sur mon visage lorsqu’elle se retourna pour me regarder.  « Qu’est-ce qu’il y a, Emery? » C’est avec excitation que je lui répondis. « Comme tu sais, à l’école, il y aura ce concert auquel je vais participer. » Elle hocha la tête pour m’inciter à continuer avant que son portable à elle ne sonne également. Maman me fit signe d’attendre une seconde avant qu’elle ne prenne son appel. Je poussai un soupire avant de prendre la direction de ma chambre.

Mes parents n’ont jamais été très attentifs à ce que je considérais comme être des petites victoires, des petits exploits. En fait, ils ont toujours été de ces gens pour qui le boulot est plus important que la famille. Pas étonnant qu’ils se soient trouvés. Vous savez, en grandissant, je me suis souvent demandé pourquoi ils avaient décidé d’avoir un enfant. Je veux dire, je ne crois pas que j’étais désiré, aussi cru cette vérité soit-elle. Réalisant très tôt que j’avais l’oreille musicale, ils m’ont acheté une quantité assez incroyable d’instruments de musique. Guitare, batterie, synthétiseur, basse, piano à queue, je crois bien que si je leur avais dit que je voulais un accordéon, ils me l’auraient acheté. Mes demandes, ou devrais-je dire mes réponses à leur question quand il me demandaient ce qui me ferait plaisir, sont restées dans l’ordre du raisonnable. En fait, je n’ai jamais aimé recevoir des cadeaux en compensation de leur amour. Rien ne remplace l’amour d’un parent et c’est bien vrai.

« Papa, ce soir, mon groupe organise un petit concert et uhm… » Parler de ses sentiments, dire comment on se sent, ce n’était pas trop notre truc. Je l’avais appris en grandissant. Papa était quelqu’un de froid. Il ne m’a jamais pris dans ses bras.  « Ce serait cool que tu viennes. » Il a daigné lever les yeux de son précieux journal pour me regarder droit dans les yeux. Quel honneur. « Et il est quand ce… » Je soupirai. « Concert. Un concert. Tu sais, avec le groupe dans lequel ton fils est. » Il posa son journal. « Oui, bon il est quand ce concert. » Je souris à l’idée qu’il puisse finalement assister à un truc qui était vraiment important pour moi. « C’est vendredi soir à dix-huit heures. » Il sorti son agenda et regarda son horaire. « J’ai une réunion vendredi à quatre heures, je ne pense pas pouvoir être présent. » J’aurais du m’en douter. C’était toujours ainsi. Maman, elle, faisait des efforts au moins. Elle y serait ce weekend.

C’est sans doute pour combler ce vide qu’à l’âge de quatorze ans, je me suis retrouvé dans un genre de gang. Ils n’avaient rien de criminel, mais les jeunes avec qui je me tenais faisaient des mauvais coups. Ils ont d’ailleurs eu une mauvaise influence sur moi. Afin d’être finalement accepté, j’ai embarqué dans leurs plans stupides et parfois dangereux. À l’âge de dix-huit ans, j’ai commencé à consommer. Après tout, ils le faisaient tous. Heureusement, mes notes, du moins pendant les deux premières années de consommation, n’en ont pas souffert. J’étais, à la base, un élève très doué et puis je ne consommais que très rarement. Toujours dans les trois élèves les plus brillants de ma classe. J’ai toujours eu dans la tête cette idée que si je performais bien à l’école, si je faisais un truc de bien dans ma vie, ils s’intéresseraient à moi. J’ai donc passé les examens d’admission sans trop de difficulté. Cependant, dès que je suis devenu majeur et que je n’ai réellement plus eu mes parents sur le dos (j’étais majeur donc j’étais capable de vivre ma vie sans reposer sur eux), j’ai commencé à consommer de façon plus régulière. C’est à ce moment que mes notes ont commencé à chuter. Sans que ça ne soit rien de bien dramatique, mes parents ont tout de même eu vent de mes frasques. Alors que quelques années plus tôt, ils ne se souciaient guerre de moi, voilà qu’ils cherchaient à me contrôler. Je n’étais sans doute pas une bonne image pour la famille. Qui voudrait savoir que de hauts dirigeants d’entreprises connues ont un enfant qui se drogue de façon régulière. Enfin, ce n’est pas pour eux que j’ai diminué ma consommation. J’ai ... rencontré quelqu’un. C’était à une soirée, une fête à laquelle j’ai été invité mais ou je ne voulais pas vraiment être. Elle est sans doute la seule à l’avoir remarqué puisqu’elle est venue vers moi et m’a proposé de jouer une partie de cartes. Dès ce moment, j’ai su qu’elle était différente. Après tout, qui propose une partie de cartes? Depuis ce moment, une amitié quasi indestructible est née. Vous savez, le genre d’amitié ou, quand on ne se parle pas pendant trois jours, ça semble être une éternité. En fait, je dois avouer que je ne sais pas ce que je ferais sans elle, sans Maggie. Elle me donne envie d’être une meilleure personne. C’est en grande partie à cause d’elle si j’ai diminué ma consommation de drogue. Je n’en prend maintenant que lorsque je veux créer et que je manque d’inspiration.