E. Rory Parkinson ► Sophie Turner

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle SPF   et j'ai Vingt balais, ça va j'ai encore la belle vie devant moi  :sifle: . Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site.  NAZE, POURRI, MOCHE    C'est la raison pour laquelle je me suis inscrite, ramener un peu de beauté   alors j'ai décidé de m'inscrire]. J'utilise Sophie Turner comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Sweet Nothing pour mon avatar et le deuxième sur la fiche, le premier avatar est fait par AEROPLANE. Je fais environ 200 à 600 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲JVOAIMES DEUJA LES AMIS :feldt:
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

- La nuit tombée beaucoup trop vite à mon goût, elle prenait place en chassant la lumière rayonnante et apaisante du soleil pour ne laisser qu'un ciel noir, sans étoile, une brise d'air frais et sa lumière lointaine, l'apaisement chassé par l'effrayant... Quel dommage, dans la nuit chaque personne réagi différemment qu'en plein jour, les uns changent de façons de penser et d'autres au contraire révèlent leur vrai visage, ils s'assument seulement dans les ténèbres, sûrement l'attirance que procure cette part sombre en eux, une part qu'ils sont obligés de cacher non par envie mais par principe au reste de la population. J'étais enfouie sous la couverture, position fœtus, a la maison, seul le silence régnait, pas un bruit, le noir complet j'avais mis en route ma veilleuse le seul point de lumière lumineuse ressemblant au soleil... Je l'admirais tous les soirs, cela m'aidait à m'endormir essayant d'oublier les pas qui ne tarderaient à se faire entendre. Je suis fille unique, j'ai toujours si me débrouiller seule, j'ai toujours été autonome, je n'ai pas vraiment eu le choix surtout.
Je viens de base d'une famille pauvre, je n'ai jamais roulé sur l'or, ma mère enchaînait deux boulots et mon père lui ramasser l'argent que gagner ma mère pour le foutre dans l'alcool et le peu qu'il restait ma mère acheté le peu de nourriture qu'on avait dans l'frigo avec, à croire que mes deux parents n'avaient déjà plus goût à la vie et cela depuis ma naissance. J'aurais pu avoir une belle vie, j'aurais pu faire partie de ses enfants portant la joie sur leur visage ..Mais apparemment le destin en avait décidé autrement. Mes yeux devenaient lourds, enfin l'heure du sommeil approché, chaque soir c'était la guerre pour tenter de dormir le plus vite possible... Je ne voulais pas être éveillée quand il rentrerait, je ne voulais pas sentir la peur montée petit à petit que ces pas approchaient, subir la tension dans l'attente qu'il ouvre cette maudite porte, non, non, je voulais être prise par surprise, je sais c'est dur à comprendre mais je préférais ne pas le sentir venir. Un grincement de poignet, une ombre se faufilant lamentablement, une main posée sur mon épaule, je fermais les yeux le plus fort possible, pensant que ce n'était qu'un mauvais rêve et que j'allais enfin me réveiller de ce cauchemar interminable.

- Papa.. Arrête Juste un sourire malsain en guise de réponse de sa part, un sourire qui me faisait n'encore plus flipper qu'il ne me réconforté. Je priais dans ma tête, je priais tellement fort que quelqu'un entre dans ma chambre par surprise, qu'une personne découvre l'horrible secret qui se cache sous le maudit toit de cette maudite baraque morbide, mais, non, personne n'entrera... Jamais personne n'entrera dans cette chambre.

-Un immense cimetière, énormément de personne présente ce jour-là, tous vêtus de noir, certains pleuré, certains admirait la tombe s'enfouir sept pieds sous terre, moi, j'étais là, vide, aucune émotion, aucune larme juste un regard vide et un long silence. Aujourd'hui, c'était l'enterrement de ma mère. D'après les médecins elle est morte par overdose, ma mère ne se droguer pas, elle n'aurait jamais mis fin à ses jours je le sais... Je le savais ! J'avais tout juste seize ans, seize ans que je n'ai jamais vécu pleinement comme tous les autres enfants de mon âge. - On sera tranquille maintenant chérie... Juste toi et moi. Je n'oublierais jamais ses mots, ses quelques mots, ils m'avaient fait froid dans l'dos, j'ai fondu en larme la minute qui suivit , ces mots-là qui m'avait touché en plein coeur, m'avait détruite, j'avais compris, j'avais compris comment ma mère était morte, j'avais compris que mon enfer n'allait pas s'arrêter là mais allait s'empirer encore et encore. Les frissons me parcouraient le corps, j'avais peur, terriblement peur de rentrer chez moi... Un endroit où l'on devrait pourtant trouver refuge mais là c'était le cas contraire. Ce soir-là j'avais demandé à ma tante de me garder chez elle, je ne voulais pas me retrouver seule avec lui, il avait bien sûr accepté à contre coeur, je voyais son regard noir à cette annonce, je sentais que ça l'avait irrité mais j'en étais soulagé.
J'entrais dans l'immense demeure, elle avait hérité de la fortune de son mari qui était ministre autrefois, elle vivait aisément et n'avait plus d'enfant à charge, tous ont fondé une famille. Elle m'entraîna dans la chambre où je devais dormir, je balayais la pièce du regard, m'approchant de la fenêtre fermée, j'ouvrais les volets en grand et respirais l'air frais qui s'y échappait.. Huumm je me sentais libre, pour une fois j'étais libre.. Je n'avais plus cette pression que l'on entre doucement et qu'on n'abuse de moi une nouvelle fois. - On ne va pas tarder à manger ma puce ! Elle refermait la porte quand.. - ATTEND ! Je pense l'avoir effrayé à ce moment-là, elle réapparaissait dans la chambre, me dévisageant, se demandant ce qu'il m'avait prit d'un seul coup de cirer comme ça. J'avoue que ma réaction était assez louche. - Il faut que je te dise quelque chose..


Anxieuse, les yeux rivés sur la route, un boom, puis deux, puis trois puis les compter m'étaient devenus impossibles, mon coeur s'emballait je voyais les lignes blanches défilées à toute allure sous mes yeux humide, humide par ne pas les avoir fermés depuis trop longtemps. Cette nuit avait été longue, je n'avais pas réussi à dormir faisant les cent pas dans ma chambre, méditant à mon futur à Ash... Le soleil s'était levé trop tôt. Une main se faufiler dans la mienne, la rapprochant de son torse, mon visage se tourner vers lui, souriant cachant lui aussi sa peur enfouie je le connaissais par coeur, je voyais bien qu'il me dissimulait ses craintes pour me rassurer. - Ca va aller Rory' ! Dit-il en serrant ma main encore plus fort, je lâchais un léger rictus en déviant mon regard aussitôt.

J'avais conscience que je faisais une mauvaise chose, je sentais que ce n'était pas la bonne décision, j'ai eu envie de tourner le volant à plusieurs reprises, j'avais envie de me barrer en courant à plusieurs reprises mais je ne l'ai pas fait, je suis resté... L'amour m'a gardé immobile. Un coup de frein à main, une portière qui claque, une deuxième, je m'accourais vers le côté conducteur attendant que mon bien-aimé ressorte de cette bijouterie, ça aurait dû être le début d'une nouvelle vie, une vie meilleure. Je me rongeais les ongles, regardant cent fois au moins par le rétroviseur, cela n'a duré que quelques secondes mais j'ai eu l'impression que le temps s'était arrêté à ce moment-là. - Putain ! Tu m'as fais peur connard ! Il était de retour, il enleva sa cagoule en tapant sur la boute à gant - Démarre ! Vas-y démarre ! Ni une ni deux j'étais déjà en route, je m'exécutais, je tremblais, je n'arrivais même pas à le regarder à lui demander si ça allait, je restais juste silencieuse, mon coeur frôlait la crise cardiaque.

- Bordel ! Les flics Rory', putain accélère ! Fonce ! Ne t'arrête pas ! Les larmes coulaient à flots, je ne savais pas pourquoi je pleurais, je n'avais pas mal, je ne ressentais rien à part le vide total en moi, j'avais une boule au ventre j'avais comme un mauvais présentement, perdue dans mes pensées, j'appuyais sur l'accélérateur sans même réfléchir, j'écoutais seulement ses mots, il n'arrêtait pas de bouger sur son siège, moi, je n'avais pas bougé d'un centimètre. - On a merdé Ash... J'avais abandonné la route pour plonger mon regard dans le sien, cela ne dura pas longtemps qu'un phare nous éblouit, pas le temps d'avoir une quelconque réaction, juste un klaxonnement vif, un cri assourdissant, des tonneaux j'avais l'impression que la voiture n'allait jamais s'arrêter de tourner... Mon regard se posa une dernière fois sur Ash, inconscient, son visage ensanglanté, mes yeux se fermaient petit à petit dans un dernier souffle...- Ash..

Après mon accident ma tante décida de m'envoyer faire mes études à Harvard, partir de New York devait me faire du bien, m'aider à me reconstruire et une chance de vraiment tout recommencer à zéro.