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Ce soir je sors avec mes amis. J'adore faire la fête, mais je bien avouer que les boîtes de nuit ce n'est pas forcément ce que je préfère. Être entouré d'inconnus, ça me met légèrement mal à l'aise, mais peu importe, du moment que j'ai mes proches avec moi. Au final je suis toujours partant pour faire l'idiot, que ce soit en soirée ou au quotidien. Ça faisait quelques longues minutes, peut-être une heure que nous sommes arrivés, certains de mes amis ne tenaient déjà plus debout, quant à moi j'essayais d'y aller doucement avec l'alcool, je tiens mal la boisson en règle générale, puis la dernière fois que j'ai bu comme un trou, ma sœur a terminé dans le coma. Hors de question qu'un tel drame se reproduise. Finalement après quelques minutes à danser, parler et rire avec mes amis j'ai décidé de m'avancer près du bar pour nous prendre une bouteille de vodka, néanmoins une fois au bar je me suis fait bousculer par une jeune femme visiblement alcoolisé. J'ai déjà vu son visage à la Lowell House, j'en suis certain, cependant nous n'avons jamais parlé ensemble. Elle titubait toujours un peu, mon côté Quincy a donc pris le dessus sur moi. J'attrapais doucement son épaule pour éviter qu'elle ne bouscule une autre personne. « Tu vas bien ? Tu devrais peut-être arrêter de boire pour ce soir. » Disais-je à la jeune femme qui visiblement n'était pas à son premier verre.
Copyright Clochette
(Invité)
Journée de merde, vie de merde, existence merdique. Je suis au point de non retour et bordel ça fait mal. J'ai un trou dans ma poitrine, ça n'a rien de romantique, rien d'aussi poétique que les monologues d'héroïne de bouquin pour adolescentes. Je suis mal, vraiment mal et je ne pensais pas arriver jusque là, ce moment désagréable ou le ciel et la terre s'entrechoque violemment. Ou bien c'est juste le bruit assourdissant de ma pinte de bière claquant contre le bar, après en avoir réclamée une autre. Je dois arrêter de boire, c'est ce que ma conscience très très pompette tente de me faire dire. Je n'en ai pas envie, là tout de suite maintenant. J'ai juste envie d'ensevelir mon malheur sous beaucoup d'alcool et de connerie. Je suis le dindon de la farce. Physiquement et mentalement. DEPUIS QUAND FRANCHEMENT ? DEPUIS Quand je me fais avoir aussi profondément, j'ai fais confiance à un mec et il s'est foutu de ma gueule, le salo... Je continue de boire, avant de faire demi tour, direction pipi. Manque de bol, je bouscule quelqu'un. Je relève la tête, il est pas désagréable à reluquer, un peu maigre. Mais ici tout le monde l'est, sauf moi. Je soupire un peu plus, avant de lever les yeux au ciel face à ses paroles. Il n'est pas mon père ? Ni ma mère... « Tu veux qu'on fasse autre chose dans ce cas ? » QUOI ? Je l'ai dis, bon sang, frapper moi, flageller moi, mais c'est trop tard, j'essaye un sourire séduisant, il en ressort une catastrophe pas possible. « J'arrêterai de boire. » Pathétique comme approche, mais l'alcool fait dire des mots que je ne me connaissais pas vraiment.