Alexys¤ Il faut qu'on parle.

Je fais que des conneries. J'enchaîne connerie sur connerie alors que j'essaie de réparer mes erreurs depuis mon retour à Harvard. J'en ai fait qu'à ma tête lors du summer camp or, c'était les vacances et, généralement, j'aime en profiter un maximum. Tout le monde le sait que je suis une garce de première qui ne pense qu'à sa petite personne etc or, je dois dire que dernièrement, j'essaie de me remettre en question. Zakhar a besoin de temps et moi, je ne sais même pas ce que je veux, je ne sais pas où j'en suis. Ensuite, il y a le fait que la plupart des filles me détestent, que j'ai eu ce putain d'accident, que je ne sais ce qu'attend Jorden ne moi bref, c'est la catastrophe. Dans les moments-là, je me tourne vers mon frère sauf que Jeno a décidé qu'il n'avait plus de soeur, que je n'étais plus rien à ses yeux et après m'avoir viré du trafic, après m'avoir demandé de quitter les Mathers parce que j'en étais pas digne, il m'avait traité de pouffiasse devant toute ma confrérie. On ne peut pas que j'étais au top et j'avais beaucoup de choses à prouver. J'étais en cours quand mon téléphone se mit à vibrer. Je jetais un oeil sur ce dernier, Nolan me donnait rendez-vous dans les toilettes des femmes. Je me mordais légèrement la lèvre et réfléchissant si je devais y aller ou non parce qu'après tout, j'avais assez de problèmes comme ça, j'avais pas envie qu'on nous surprenne dans les toilettes et qu'on se fasse encore des idées à mon sujet. Finalement, je l'ai rejoint ! J'ai quitté l'amphi pour le rejoindre. Je suis rentrée dans les toilettes, il ne devait pas encore être là parce qu'il n'y avait personne. Je me suis observée dans le miroir, j'avais qu'une seule envie, briser le verre mais au lieu de ça, j'ai fouillé dans mon sac à la recherche de ma dernière plaquette de pilules. J'n ai pris deux et j'ai détourné les yeux avant de remarquer qu'un toilette était en train de s'ouvrir. J'ai rangé ça vite fait dans mon sac et fais comme si de rien était. Pas question que je me fasse choper.

Les gens, ils ne savent rien faire d'autres que de cracher dans le dos des autres. Ca m'énerve parce que quand on a un truc à me dire, je préfère qu'on vienne me voir en face au lieu de murmurer dans les couloirs d'Harvard. Oui, je fais que de la merde en ce moment. oui je suis en froid avec mon frère, oui je e suis fait virer du trafic, oui il désire que je quitte la mather house, oui j'ai couché avec un eliot pendant le summer camp et non je ne regrette pas. Alors pour pas entendre les gens, je garde la tête haute, je souris, je remet à leur place ceux qui faut et je me drogue mais ça, c'est pas nouveau et ça regarde personne, je fais ce que je veux. Nolan m'a donné rendez-vous dans les toilettes pour dames alors, je m'y rends et je fais un peu comme chez moi jusqu'à ce qu'une porte s'ouvre. Il me demande de venir, me tire par le bras et je me retrouve en moins de deux enfermée dans les toilettes. Omg, c'est super étroit, super bizarre et pour combler le tout, il me prend dans ses bras sans rien dire. Je souris avant de me racler la gorge pour lui demander : Pourquoi tant d'amour tout à coup ? Me dites pas que lui aussi est au courant!

Je ne comprenais pas vraiment pourquoi il me prenait dans ses bras alors, comme toujours, je lui demandais cash en quelle honneur j'avais droit à tant d'attention. J'étais pas vraiment habituée à ce genre de gestes. J'étais pas très démonstrative moi et puis, je préférais toujours garder ce que j'avais sur le coeur pour moi et moi seule. Apparemment, c'était simplement par envie. Moi, j'y croyais pas trop mais, je lui souris tout de même en retour. Si c'est juste que je trouve ça étrange... J'haussais les épaules et attendant la véritable réponse à ma question. Il me demanda comment j'allais. Ah bah voilà, nous y voilà ! Je grimaçais légèrement. Je savais que toutes ces rumeurs ne lui avaient pas échappé. Je vais bien Nolan. Est-ce que c'était le cas ? Non pas vraiment mais, je n'aimais pas me plaindre ou aggraver mon cas. Je pouvais gérer ça seule, je n'avais besoin de personne. Il attrapa ma main tout en ajoutant qu'il était là pour moi si j'en avais besoin. Je baisais les yeux en soupirant. Qu'est-ce que je pouvais bien lui dire ? Il en rajouta une couche en précisant qu'il n'aimait pas me voir comme ça. Je riais nerveusement avant d'ouvrir la porte pour sortir. Je vais bien. J'ai pas besoin d'aide. Je gère. Putain de fierté.