(billander) tow it's just pure bliss

Billander
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Quelle barbe, ce cours de graphisme. C'était du vu et du revu pour moi, je maîtrisais depuis plus de deux ans la technique que le prof enseignait en ce moment même. Avec le job que je venais de décrocher, j'avais absolument besoin de bosser de nouvelles techniques, pas de rabâcher d'anciennes. Mais vu comme les autres étaient en train de galérer, à poser des questions à tout bout de champ et être à la limite de s'arracher les cheveux, je me disais que c'était un truc que tout le monde n'avais pas appris au même moment. Well, les absents ont toujours tort ou un truc comme ça, non ? Je tapotai nerveusement sur ma table, j'avais terminé l'exercice donc j'avais sorti ma tablette pour continuer à dessiner les personnages de la nouvelle scène que je bossais depuis plus d'une semaine. Je travaillais d'arrache-pied pour que mon boulot soit reconnu par la compagnie et jusqu'à présent, ça avait payé puisqu'on m'en confiait toujours plus. Mon téléphone vibra, me sortant de ma concentration et quand je vis que c'était Alex, un sourire étira mes lèvres. Ça faisait un bien fou d'être à nouveau en bons termes avec mon mari, ça me tuait de l'ignorer récemment, c'était bien mieux comme ça. Bien vite, notre conversation dérapait et je me trouvais à ressentir cette chaleur familière dans tout le corps. Sans attendre, on se donnait rendez-vous dans mon couloir et je trouvai une excuse bidon pour me barrer de cours, laissant toutes mes affaires en plan avant de décamper. J'entrai dans la première salle vide que je trouvai et il s'agissait du mini auditorium avec le piano à queue et les quelques guitares. J'indiquai la salle à Alex et m'assis sur le tabouret en velours près du piano, me mettant à effleurer les touches. Ça faisait longtemps que je n'en avais pas joué. Coup d’œil nerveux à ma montre, mon envie grandissait mais Alex n'était toujours pas là. Je posai mes mains sur le clavier et sans réfléchir, j'y allai franchement, n'abordant pas la question timidement tandis que je me lançais dans une reprise de Pretty Woman. Je fixai la pendule au-dessus du piano, continuant de jouer. La porte était dans mon dos mais je comptais sur Alex pour me signaler sa présence comme il se devait, dès qu'il arriverait.

Je me faisais chier dans cette séance de TP où on devait manipuler les bits, encore. Je connaissais tout ça et ça me faisait clairement bader de voir que c'était que des révisions. Du tout, avec un pote on parlait tranquillement dans notre coin via un tchat privé intraçable - ouais ouais on a la classe nous - et il me racontait des trucs sur une meuf qu'il a pécho. Et forcément, ça me faisait penser à ma femme, à notre entrevue dans la ruelle de la Nouvelle Orléans. Lui envoyant un message, je sentais l'envie peu à peu monter. On s'était réconcilié récemment et c'était redevenu plus ou moins normal entre nous. Et cette partie, la vie sexuelle, n'en était que meilleure. C'était toujours mieux de le faire ensemble, heureux et amoureux plutôt que déconnectés, sans sentiments et surtout énervés au plus haut point. Très vite, on se donnait rendez-vous dans l'aile de son bâtiment, qui était assez éloignée de la mienne. Bon, fallait que je trouve une excuse et je prétextais un rendez-vous médical pour ma fille dont j'avais totalement oublié l'heure. Passant crème, j'attrapais toutes mes affaires, fourrant mon ordinateur dans mon sac et je me mis à sortir de la pièce, me mettant à courir dans l'aile de ma femme. Je reçus un message indiquant alors l'auditorium et je m'y rendais. Entrant rapidement, je refermais la porte derrière moi, verrouillant le tout pour ne pas être dérangés. Posant mon sac à terre, je me ruais ensuite vers elle, installée au niveau du piano. Je n'avais pas fait gaffe qu'elle jouait, je me contentais simplement d'arriver dans son dos, glissant mes mains sur sa poitrine alors que mes lèvres venaient trouver refuge dans son cou. « Here I am. » soufflais-je entre deux baisers sur sa peau. Oh oui, j'étais là et je ne comptais pas partir de sitôt.

Billander
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Qu'est-ce qu'il foutait ? Mon regard se relevait de plus en plus nerveusement et dans un laps de temps bien plus rapproché vers la pendule. Je voyais l'aiguille tourner mais rien n'annonçait l'arrivée de mon mari, hélas. Le feu faisait rage dans mon ventre et mes reins, il m'avait attisée, j'avais renchéri avec mes propres mots et maintenant, j'avais besoin d'action. Le cours était barbant au possible donc ça m'avait donné une excuse parfaite pour me barrer de là et aller faire quelque chose de .. productif ? Haha oui, appelons ça comme ça tiens. J'étais sûre de mettre à l'épreuve ma créativité, en tout cas et un peu de sport impromptu ne pouvait que me faire du bien. Je continuais de jouer ce morceau si connu de Pretty Woman, m'étonnant de voir à quel point le piano pouvait me revenir vite chaque fois que je m'y remettais. Après tout, la dernière fois que j'en avais joué c'était en Irlande, quand j'y avais été avec Alex pour rencontrer cette partie de ma famille dont j'ignorais l'existence. Ça faisait un sacré moment et pourtant, les notes me venaient naturellement, comme un instinct. D'un coup, je sentis deux mains glisser sur ma poitrine, me faisant arrêter sec le morceau que je jouais, avec un petit sursaut. Ses lèvres se faufilaient dans mon cou et oui, j'étais sûre à cent pour cent qu'il s'agissait des siennes. « Here I am. » Oh thank god. Je le laissai effleurer ma peau quelques secondes avant de faire demi-tour sur le tabouret, me retrouvant face à lui. Visage levé dans sa direction, je lui offris un sourire qui n'était pas des plus tendres. Un sourire presque carnassier. « Playing hard to get ? How dare you make me wait ? » J'empoignai son tee-shirt et le tirai jusqu'à moi, écrasant nos bouches l'une contre l'autre avec force et passion tandis que je me relevai pour me mettre à sa hauteur, entourant sa nuque de mes deux bras.

Je m'étais dépêché et c'était le cas de le dire. Une fois l'excuse de ma fille donnée au professeur, je m'étais éclipsé en prenant soin de mettre toutes mes affaires dans mon sac et je m'étais dirigé de façon rapide - et c'est le cas de le dire, je courais - vers l'aile de ma femme. Elle était dans le coin des artistes, puisqu'elle même en était une. Et forcément, ils n'avaient pas jugé bon, lors de la répartition des différents départements, de le rapprocher du pôle informatique. Les connards. Du coup, j'avais du faire des efforts pour arriver jusqu'à la salle qu'elle m'avait bien évidemment indiqué dans un message. Je sentais l'envie me submerger et je tentais, tant bien que mal, de la réprimer au possible. Mais au final, c'était ce qui me motivait le plus à la rejoindre au plus vite. Arrivant finalement à destination, je posais mes affaires, je verrouillais la porte et je me lançais directement sur ma femme en attrapant sa poitrine dans mes mains, glissant mes lèvres dans son cou. Lui indiquant ma présence par quelques mots - bien qu'elle l'avait clairement senti hein - elle se retournait pour me faire face avec un sourire qui me fit plus d'effet que n'importe quel autre sourire. « Playing hard to get ? How dare you make me wait ? » Je me laissais faire, écrasant mes lèvres sur les siennes alors que mes mains venaient entourer presque automatiquement son corps. « Shut up! You're not the one who just run as fast as you can ! » Je l'attirais avec moi de l'autre côté du piano pour la porter, mains sur ses hanches, afin de la porter sur la queue du piano. On avait pas le droit ? Oups. « Tell me you want me. » disais-je avant de l'embrasser de plus belle, laissant mes mains vagabonder sous son haut. Putain ouais, c'était une certitude, j'avais eeeeenvie d'elle.

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Enfin je le sentais contre moi, j'avais la possibilité de le toucher et de m'imprégner de sa peau et son odeur, de lui tout simplement. On était encore en train d'agir comme deux adolescents bourrés d'hormones, pourtant on était adultes tous les deux, actifs sexuellement depuis un sacré moment. A croire qu'on ne cesserait jamais d'être comme ça l'un avec l'autre, qu'il y aurait toujours cette putain de flamme entre nous, cette brûlure qui nous faisait nous désirer mutuellement de cette façon. Tant mieux, parce que c'était un truc carrément saisissant à vivre au quotidien. Je le taquinai pour son retard avant de me jeter dans ses bras, lèvres scellées aux siennes. “Shut up ! You're not the one who just run as fast as you can !” Ça, c'était vrai. Mais bon, il aurait pu courir encore plus vite, j'en étais absolument persuadée. Il m'amena de l'autre côté du piano sans autre forme de procès, me déposant sur la surface brillante, sur laquelle je m'allongeai, étendant mes bras au-dessus de moi sans le lâcher du regard. “Tell me you want me.” Il vint chercher mes lèvres et je me courbai contre son torse, enroulant mes bras derrière sa nuque pour le tenir contre moi. “Have you met me ?” Je rigolai contre sa bouche, mordillant un peu sa lèvre inférieure avant de le picorer de plusieurs petits baisers. “Don't be cocky, you know damn well how much I do. And I know how much you want me, so shut up and do me !” Là. On pouvait pas être plus claire.

C'était la délivrance et mon corps était en manque du sien. Ma peau ne cessait de réclamer la sienne et il était temps que cela se fasse. Une fois dans la pièce verrouillée, je me ruais sur elle pour me délecter du contact enfin possible et sans trop tarder, je venais l'attirer vers la queue du piano afin de l'installer dessus. Elle s'allongeait mais très vite, je capturais ses lèvres alors que mes mains se voulaient baladeuses. Et bah oui, c'était ma femme et j'avais cette capacité à faire ce que je voulais de mes mains sur son corps. « Have you met me ? » Je me mis à sourire face à sa réplique alors que je grimpais à mon tour sur ce piano, espérant très vivement qu'il ne cède pas sous nos poids. Nos lèvres venant se rencontrer à plusieurs reprises puisqu'elle me picorait littéralement. « Don't be cocky, you know damn well how much I do. And I know how much you want me, so shut up and do me ! » Je l'embrassais à pleine bouche, laissant ma langue taquiner la sienne tandis que mes mains agrippaient son haut. Il était de trop, clairement. « Help me to get you undressed instead of talking please. And faaaaster! » Je tirais son haut vers sa tête histoire qu'elle puisse l'enlever dès maintenant.

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Bien, ben on pouvait d'ores et déjà conclure que ça n'allait pas être de tout repos vu la manière qu'il avait de me jeter avec précipitation sur la queue du piano. Son envie était palpable, la mienne aussi, autrement dit on allait encore finir comme deux lavettes sur le sol. Complètement essoufflés, repus et putain, j'avais hâte. Il grimpait à son tour sur le piano, me faisant craindre pour nos vies parce qu'on allait se retrouver par terre plus vite que prévu, j'vous le disais. Mes mains s'étaient agrippées à ses avant-bras et je regardai le piano un moment, cessant presque de respirer pour voir s'il allait tenir. Oui. Pour l'instant, parce qu'on bougeait à peine .. Oh Lord. Sa langue chercha la mienne, nous engageant dans une joute qu'on s'efforçait tous les deux de gagner. Je me mis à gémir, sentant ses doigts jouer avec l'ourlet de mon débardeur. “Help me get you undressed instead of talking please. And faaaaster !” Je levai mes bras au-dessus de nous, soulevant ensuite mon buste pour l'aider à faire passer mon débardeur par-dessus ma tête. J'devais avouer qu'me retrouver nue ou presque dans un lieu public me stressait de façon démentielle, mais ça ajoutait aussi à mon excitation. “Mister, YOU're the one that tried to slow things down with your need to know I wanted you. I, on the other hand, just wanted to fuck.” lui lançai-je avec un sourire arrogant alors que mes doigts s'attaquaient au bouton de son pantalon. Ça n'allait pas encore assez vite à mon goût.

J'avais peur que le piano cède mais au premier abord, il avait l'air assez stable donc espérons que ça soit comme ça tout le temps. Au pire des cas, on finirait par terre et on continuera à ce moment-là. Mais là, c'était ma femme que je voulais et je me mettais à l'embrasser vraiment, jouant avec sa langue afin que l'envie reprenne le dessus sur les paroles. Ses bras levés, je pouvais à présent retirer son débardeur que je jetais sur le sol de la pièce. Et bien ça, c'était fait. « Mister, YOU're the one that tried to slow things down with your need to know I wanted you. I, on the other hand, just wanted to fuck. » Je me mis à sourire en coin alors que ses mains venaient rejoindre le haut de mon jeans, au niveau des boutons. « Let's fuck then. » Je me redressais pour retirer mon t-shirt que je lançais pour rejoindre son débardeur et je m'attaquais à son jeans. Ca allait être compliqué pour les retirer à ce moment précis donc ce ne sera qu'un semi-déshabillage. C'est tout. Je lâchais son jean pour me mettre à baisser le mien au niveau des genoux, gardant encore mon boxer en place. Merde, la capote. Je fouillais dans mes poches, pour mon porte-feuille et une fois en main, je chopais la capote de secours. Elle fait toujours plaisir celle là. « Hurry, I can't wait! »