INDIANA&ALEXYS † faire des conneries, c'est tout un art.

Ce soir, ce sont les Housing Day ! J'attendais cette soirée avec impatience. Faut dire que toute la Mather House s'était donné à fond pour que notre soirée soit la meilleure. Je trouve que le résultat était plutôt pas mal et puis, on était tous fans des zombies à la MH, ême Eugene avait fait un effort pour se fondre dans la masse. La soirée était bien lancée, tout se passait pour le mieux et comme Nicholas s'était absenté pour rejoindre la soirée des Cabots et, sa copine à l'occasion, j'avais décidé de sortir un peu prendre l'air. J'avais rendez-vous avec Indiana, il devait m'apprendre encore plus de conneries ce soir. Il allait avoir un peu de mal du moins, j'espérais qu'il avait prévu des choses pas trop compliquées puisque j'étais encore et toujours en béquilles. J'arrivais à faire quelques pas sans mais, ce n'était pas très glorieux, au contraire, c'était même une catastrophe, un vrai zombie. J'étais donc partie plus tôt que prévu et je l'attendais désormais devant la Lowell en espérant qu'il ait la bonne idée, lui aussi, de venir en avance même si ce n'était pas spécialement mon intention principale au départ.

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La soirée avec les Lowells était finie pour moi. Je m'étais bien éclaté sur scène et avec tout le monde mais l'heure était arrivée de rejoindre Alexys. Apparemment j'étais pour elle une sorte de mentor. J'adorais passer du temps avec elle : en fait elle était comme moi. A la recherche de conneries. Elle avait voulu que je l' "initie". Je savais même pas qu'on pouvait faire ce genre de truc dans ce domaine. Bref ça m'avait amusé et j'avais accepté. Le problème c'est que là elle était en béquille donc dans le degré de conneries, on pouvait pas aller super loin. Mais pour ce soir c'était mieux je pense. Et puis je n'avais pas trop envie de m'attirer des ennuis. J'étais venu ici dans l'optique de me refaire donc je n'avais pas envie de rentrer chez moi deux mois après la rentrée.
Mais c'est vrai qu'on s'était déjà pas mal amusé avec Alexys. Faire des conneries était quand même plus fort que moi.
Elle m'attendait déjà devant la Lowell quand je suis arrivé. Je m'approchai d'elle.
Alors prête pour cette soirée l'handicapée ?, dis-je en lui tapant l'épaule pour la taquiner une fois de plus. J'aimais bien lui envoyer des pics comme ça de temps en temps mais elle savait que cela n'avait rien de méchant.

Pourquoi est-ce qu'il avait fallu que je sois en béquilles ce soir-là ? C'est vrai quoi, j'aurais respecté les ordres des médecins, je suis sûre que je serais sur mes deux jambes à l'heure actuelle et prête à faire de véritables conneries. Mais non, au lieu de ça, je me retrouvais avec deux foutues béquilles et bien que j'arrivais parfois à marcher sans, je n'étais pas certaine qu'avec la quantité l'alcool que j'avais bu jusqu'à maintenant, ce soit une bonne idée que je les enlève. J'étais donc partie un peu plus tôt pour ne pas arriver en retard à mon rendez-vous avec Indiana. Au final, j'étais même en avance et devais l'attendre avant de démarrer la véritable soirée. Ce que j'aimais chez lui, c'était sans doute le fait qu'il ne se prenait jamais au sérieux. On pouvait toujours déconner avec lui, rien ne comptait, rien n'était important tant qu'on en profitait un maximum. Ce soir, j'allais tout faire pour lui montrer que j'étais capable d'arriver à sa hauteur et ce, même si j'avais des béquilles. Il arriva peu de temps après moi et souriait de toutes ses dents en me tapotant l'épaule dans le but de m'énerver. Je lui tirais la langue en guise de réponse avant de prendre la parole : Handicapé toi-même ! Oui, je suis fin prête ! J'étais toute excitée à l'idée qu'on allait faire plein de conneries et embêter le monde. C'est tout ce dont j'avais besoin.

Alexys ne devait pas trop mal se débrouiller en béquilles puisqu'elle était arrivée avant moi.
Elle était comme moi. toujours en train de déconner et elle répondit à ma remarque par un beau tirement de langue !
Eh dis donc la répartie !, dis-je pour la taquiner une nouvelle fois.
Bon alors ce soir j'ai eu l'idée du siècle ! Et ouais j'avais eu l'énorme flemme de réfléchir ! Et puis cela faisait maintenant quelque temps que je lui "enseignai" les conneries. 
Ce soir je te teste !, dis-je avec un clin d'oeil. C'est toi qui décide ce qu'on va faire ! Il était temps de  passer à l'action ! Il est temps que tu me montres ce que tu sais faire ! Et ce sera d'autant plus drôle avec un léger handicap !
Je ne le disais pas méchamment. Je voulais vraiment voir ce qu'elle savait faire.

Pourquoi est-ce que je ressentais toujours le besoin de faire des conneries ?! Il fallait toujours que je m'attire des problèmes lorsqu'ils ne venaient pas à moi directement. A croire que je m'ennuyais lorsqu'il ne se passait rien. Ce soir, je rejoignais Indiana parce que lui aussi il aimait bien s'amuser, faire chier le monde et dire tout ce qui lui passait par la tête. En réalité, il m'avait appris pas mal de choses et j'aimais bien sa façon de voir les choses. Bref, j'étais en béquilles mais, ce n'est pas ça qui allait m'arrêter bien au contraire, ce n'était que le début d'une très longue nuit. En tout cas, j'étais loin de me laisser marcher sur les pieds et ça, il le savait très bien et me le fit même remarquer alors que j'affichais un large sourire. Je remarquais rapidement qu'en réalité, Indiana était un gros sadique. C'est vrai quoi, me tester ce soir alors que j'étais en béquilles, ce n'était pas très fair play mais dans un sens, il devait se douter que j'allais accepter sa proposition. Ce soir ? Et pourquoi pas quand j'aurais mes deux jambes ? T'es vraiment un sadique, c'est la pire idée du siècle que je n'ai jamais entendu !!

Je savais que j'avais déjà appris pas mal de choses à Alexys. Elle était vraiment super comme fille. En plus elle apprenait super vite et apparemment elle aimait faire ça autant que moi.
J'avais été peut-être un peu vache en lui confiant tout ce soir. Surtout avec ses béquilles. J'étais un peu sadique mais elle n'avait pas le choix de toute façon.
Ok on va faire ça autrement ! On va d'abord faire la première étape de l'évaluation !, dis-je en rigolant. On va dire que c'est toi qui organise tout et que je serais tes jambes ! En général dans les films c'était plus du genre "je serais tes yeux" mais là c'était les jambes !
Et sans la prévenir je me plaçai devant elle, enlevait ses béquilles que je posai contre le mur et lui pris les jambes pour la hisser sur mon dos.
Allez princesse ! Tu veux aller où ?