Timber Wolf - Nathan (1)

Mais la passion est comme une drogue : En connaître les effets ravageurs n'a jamais empêché personne de continuer à se détruire après avoir mis son doigt dans l'engrenage.- Musso.

Elle riait au éclat la Rosalynn. Ses joues étaient rouges, ses cheveux détachaient, ses yeux étincelaient d'une étrange lueur. Il n'y avait pas de gêne quand elle mouvait son corps au rythme de la musique.
L'Anglaise participait à une party. Dans les bois. Pour l'occasion, ils avaient fait un énorme bond fire. Rosie avait croisé quelques Lowells, quelques connaissances et amis. Elle avait vite fini par être influencé -ou plutôt entraîné- par l'ambiance communicative et l'alcool qui coulait à flot. Elle avait troqué sa salopette pour une robe estivale. Et, elle avait bu. Beaucoup. Certainement trop.
Son rire se perdit parmi tant d'autre, mais il disparut de ses lèvres dès qu'elle croisa le regard de Nathan. Le beau Nathan. Elle le regarda un instant, presque intensément, avant de lui adresser un sourire. Elle ne savait pas trop la Rosalynn ce que représentait Nathan pour elle. Oh, elle savait qu'il était un excellent coup - bien meilleur que son ex- et un ami très important à ses yeux. Elle n'avait toutefois jamais su définir leur relation, et, elle pensait que c'était bien mieux de ne pas y penser.
Alors, elle lui accorda un signe de main. Elle ne savait si c'était un "viens là, toi" ou un "heeey, je t'ai vu" ou simplement un "coucou j'ai un peu trop bu". Peut-être les trois. Simplement, l'Anglaise ne voulait le forcer à la rejoindre sur la "piste" endiablée. Non, car elle savait qu'ils finiraient par se rejoindre tôt ou tard.

Mais la passion est comme une drogue : En connaître les effets ravageurs n'a jamais empêché personne de continuer à se détruire après avoir mis son doigt dans l'engrenage.- Musso.

Elle ne s' y attendait pas franchement la Rosie qu'il la rejoigne, pourtant c'est d'un sourire qu'elle l'accueillit. Elle se laissa rapidement entraînée contre lui, oubliant ses prétendants de la soirée. Elle leva ses grands yeux noisettes-verts sur le jeune homme. Il souriait. Puis il lui accorda un geste affectif dont elle ne s'y attendait guère. Une demi-seconde, elle fût surprise et resta stoïque. Non que ce ne fût désagréable, simplement, Rosie était une sauvageonne qui n'était pas habituée à des marques d'affections. Elle nicha sa tête contre son cou et y déposa un baiser avant de reculer.

- Salut, toi. 

Souffla-t-elle. L'Anglaise commença à  se déhancher, près du Quincy, sans forcément le toucher. Rosalynn s'amusait à provoquer son ami. Toujours. C'était un jeu pour elle. Elle se laissa entraîner dans le rythme, le frôlant, lui accordant quelques regards provocants. Ils n'avaient même pas dit plus de trois mots, que Rosie le provoquait déjà. Décidément, celle-là...

Mais la passion est comme une drogue : En connaître les effets ravageurs n'a jamais empêché personne de continuer à se détruire après avoir mis son doigt dans l'engrenage.- Musso.

Elle leva ses grands yeux noisettes vers les siens. Un rire ne put s'empêcher de franchir ses lèvres à la réprimande du jeune homme. Oui, elle avait osé boire sans Nathan, pourtant, Rosie avait passé de ses soirées éméchées à ses côtés... Elle mit ses deux mains sur ses propres hanches, et fixa le jeune homme du regard mi-amusé, mi-sérieuse :

- C’est que … t’es arrivé trop tard. Fallait te dépêcher, c’est de ta faute tu vois. Et encore, j'ai pas profité des beaux jeunes hommes. 

Dit-elle avec une petite moue d’une enfant pour le taquiner. Elle l'appréciait beaucoup Nathan. Leur relation était particulière, voire unique. Ils avaient déjà franchit certaines limites, mais ils étaient restés amis. Et, Rosie savait qu'elle pouvait compter sur lui.

- Danser ? Viens donc par là.   

Fit-elle, en l'attirant contre elle.

Mais la passion est comme une drogue : En connaître les effets ravageurs n'a jamais empêché personne de continuer à se détruire après avoir mis son doigt dans l'engrenage.- Musso.

Elle n’était pas un enfant de choeur. Aucune honte sur son visage quand elle se déhanchait au rythme de la musique, mouvant ses gestes, son corps au sien. Elle n’avait pas le déhancher de Shakira, mais elle en était pas loin, c’est ce dont elle s’amusait à se dire lorsqu’elle rendait fou de désir ses conquêtes. Rosalynn devait avoir aussi chaud que Nathan à cet instant. Elle pouvait entendre ses battements de coeur, son souffle saccadé. Elle ne savait pas lequel de deux allaient céder le premier. Elle se vit embrasser son cou, lentement, presque sensuellement, puis s'écarter vivement le sourire au lèvres, le regard pleins de défis. Elle prononça un :

- Alors ?   

Presque équivoque.